Lucien Fabre

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Lucien Fabre (1889 - 1952) était un ingénieur et homme de lettres français.

Sommaire

[modifier] Biographie

Il fut plusieurs fois blessé au cours de la Première Guerre mondiale. Il obtint finalement un poste au ministère de l'Armement, et réorganisa la production de pièces d'avion. Il fut un conseiller de Georges Clemenceau.

[modifier] Écrivain

Il obtint le Prix Goncourt 1923 pour son roman Rabevel ou le mal des ardents.[1]

Grand Prix d'Histoire de l'Académie française. Il était un disciple en poésie de Paul Valéry qui a préfacé un de ses ouvrages (Connaissance de la déesse) en développant une analyse restée célèbre de la notion de poésie pure.

[modifier] Physique

Fabre a publié en 1920 un article sur sa « découverte » des rayons Dia, Les rayons Dia font voir à travers les murs[2].

Il publia en 1921 le livre Les théories d'Einstein : une nouvelle figure du monde. Ce livre de vulgarisation, parmi les premiers en langue française, présentait les découvertes du physicien, et comportait une préface d'Albert Einstein touchant plus à la politique qu'à la physique. Maurice Solovine (ami et traducteur[3] d'Einstein) s'étonna qu'Einstein ait accordé une préface à Fabre, dont il pensait le plus grand mal, tout comme de son ouvrage. Einstein répondit que le texte faisant office de préface était une lettre de lui achetée à son destinataire par Fabre. Après qu'Einstein a eu contacté l'éditeur, la préface de l'ouvrage fut retirée pour la seconde édition en 1922, mais remplacée par un commentaire désobligeant pour Einstein[4]. Cette nouvelle édition comprenait aussi trois notes "sur leurs propres idées" de MM. Édouard Guillaume, Marcel Brillouin et Georges Sagnac.

Par la suite, Fabre publia un article dans le journal l'Intransigeant présentant Henri Poincaré comme le vrai découvreur de la relativité[4] (ceci ne représente qu'un épisode de la vaste controverse sur la paternité de la relativité).

[modifier] Notes et références