Llywarch Hen

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Llywarch Hen fut prince d'un des royaumes brittoniques du nord de l'île de Bretagne (le Hen Gogledd, ou vieux nord, des Gallois), le Rheged du Sud, cousin du roi Urien du Rheged (534-634).

Fils du roi Elidyr Llydanwyn, Llywarch le vieux ( en gallois-Llywarch, Latin-Lovarcus, Anglais-Lewis) était le dernier roi du Rheged du Sud. Exilé par l'envahisseur Saxon, lui et sa famille nombreuse se sont réfugiés dans le Powys où il est devenu un poète renommé au début du VIIe siècle.

Ses principales poésies connues sont celles déplorant les décès de son cousin: Urien de Rheged, Cynddylan de Pengwern et de ses propres fils. Il était apparemment présent lors de l'assassinat, et il lui a été laissé le soin de récupérer la tête du malheureux Urien!

Traditionnellement, Llywarch eu une famille nombreuse, bien que les nombres changent selon la source. Il mourut en 634, à l'âge de 100 ans.

Les poèmes de Llywarch Hen relatent principalement l'invasion du Pays de Galles par les Saxons. Ils auraient servis de base et d'inspiration au Prophéties de Gwenc'hlan dans le Barzaz Breiz.

[modifier] Poèmes de Llywarch Hen

Au neuvième siècle ont été écrit les poèmes de Llywarch Hen et de Heledd. On ne connait pas le (ou les) barde(s), on sait seulement qu'il parle de ces deux personnages qui vécurent l'un au sixième l'autre au septième siècle et qu'il s'agit de poèmes historiques en quelque sorte. Mais ils diffèrent des œuvres des poètes précédents Taliesin et Aneurin parce que le poète y exprime des sentiments personnels tout en maintenant la tradition héroïque. Les poèmes contre les Saxons forme le lien entre toutes les pièces; les 24 fils de Llywarch Hen et le frère de Heledd, Cynddylan, ont été tués, et tous le pleurent.

Stafell Gynddylan ys tywyll heno

Heb dan, heb deulu

Hidl fy neigr men yd gynnu.

La grand-salle de Cynddylan est triste ce soir Sans feu ni famille Mes larmes coulent où il est étendu.

[modifier] Sources

  • Canu Llywarch Hen, Hor Yezh 2000. Poèmes en gallois ancien traduits en breton moderne par Marsel Klerg. Préface de Yann-Ber Piriou.