Linteau (architecture)
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Le linteau est un élément architectural.
Il sert à soutenir la maçonnerie ou les matériaux du mur au-dessus d'une baie (porte, fenêtre).
Quand il est en pierre, il peut être d'une seule pièce (monolithe) ou clavé (plate-bande).
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[modifier] Fonction symbolique
L'entrée étant un élément important, voire symboliquement important des habitations, cours, enceintes ou lieux officiels ou de culte, il est fréquent que les linteaux fassent l'objet d'inscription ou de décors ayant une importance symbolique et décorative. On y a parfois sculpté la date de construction du bâtiment. Souvent le matériau en est plus noble, et il est parfois apparent, là où le reste du mur est couvert d'enduit.
[modifier] Types de linteaux
Divers types de matériaux, y compris de récupération (rail, traverse de chemin de fer ont été utilisés pour faire des linteaux).
De façon plus courante on utilise aujourd'hui des linteaux de béton préfabriqués, ou des profils métalliques de type IPN, UPN ou HPN sont utilisés dans les constructions modernes.
Pour répondre aux normes antisismiques, le linteau doit répondre à des caractéristiques particulières intrinsèques, et de liaison avec la structure du bâtiment (chaînage, etc.)
[modifier] Pièces associées
Le linteau peut servir de base à un tympan.
Un arc de décharge peut être placé au dessus du linteau pour reporter le poids du mur au dessus sur les jambages et décharger ainsi le linteau.
[modifier] Autre signification
Dans le domaine de la serrurerie, on appelle linteau un « morceau de fer placé sur le haut d'une porte ou d'une grille, pour recevoir des tourillons »[1], le tourillon étant à la même époque défini comme « (…) pivot sur lequel tourne une porte cochère, une grille, un pont-levis ».
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- baies et linteauxsur le site histoire généalogie .
- Objets architecturaux datés et signésInscriptions éponymiques lapidaires ou sur tout support .
[modifier] Références
- ↑ Cette définition n'apparaît que dans la 6e édition du Dictionnaire de l'Académie française (1832-5)
