Ligne de la Côte Bleue

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Ligne de la Côte Bleue
Miramas - L'Estaque
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Ligne de la Côte Bleue
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Longueur : 32 km
Mise en service : 1879-1915
Écartement : standard
Nombre de voies : 2 voies
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : RFF
Exploitant : SNCF
Électrification : 1500 V continu entre Miramas et Lavalduc), non électrifiée au-delà
Signalisation : BAL de Miramas à Martigues, BAPR au-delà
Types de trafic : TER, Fret
Lignes affluentes : Paris-Lyon-Marseille, Avignon-Cavaillon-Miramas
Principales gares : Miramas, Martigues, Istres, Port-de-Bouc, Carry-le-Rouet, l'Estaque


La ligne de la côte bleue est une ligne ferroviaire qui double la ligne classique Paris - Marseille entre Miramas et Marseille (l'Estaque) en passant par Port-de-Bouc et en longeant la Côte Bleue.

Elle a été mise en service pour dévier le trafic entre Miramas et Marseille en cas de problème dans le tunnel de la Nerthe.

Sommaire

[modifier] Historique

Au début du XXe siècle, il existe une ligne principale d'Avignon à Marseille qui traverse le Massif de l'Estaque entre l'Étang de Berre et l'Estaque, au nord de Marseille, par le tunnel de la Nerthe. Achevée le 8 Janvier 1848, elle a été construite sur les plans de l'architecte Paulin Talabot.

A la fin de la guerre franco-allemande en 1871, la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) envisage de doubler partiellement la ligne entre Miramas et Marseille en cas de problème dans le tunnel de la Nerthe. Le tracé retenu, dit « par Port-de-Bouc », contourne l'Étang de Berre par l'ouest, traverse la passe de Caronte près de Martigues, puis longe la Côte Bleue jusqu'à l'Estaque. C'est un des trois trajets qui avaient été antérieurement proposés pour la construction de la ligne classique Paris - Marseille, malgré la difficulté du tracé.

L'État signe la convention le 25 mai 1883 avec le PLM. Le 29 juin 1904,la loi d'utilité publique pour la construction de cette ligne est votée. L'enquête et les expropriations peuvent commencer. Depuis 1882,la Compagnie des Chemins de Fer Méridionaux exploitait une ligne à voie unique entre Miramas et Port-de-Bouc. En 1907, le PLM rachète cette ligne, et en 1908, double la voie et commence la construction entre Port-de-Bouc et l'Estaque.
Les plans de la ligne furent établis à Lyon par les services techniques du PLM, dirigés par l'ingénieur en chef Canat. Ils furent approuvés par le directeur du PLM, M. Noblemaire, en 1904. Paul Séjourné, nouvel ingénieur à la PLM, supervisa la construction. C'est son nom que l'on retient pour la création de la ligne.

La difficulté des travaux consistait au fait qu'il n'y a pas de plaine littorale, la ligne est donc accrochée au flanc de la chaîne de l'Estaque. La ligne Miramas à Port-de-Bouc est doublée en totalité le 1er juillet 1913 et le 15 octobre 1915, la portion Port-de-Bouc - L'Estaque.

La ligne a été électrifiée entre Miramas et Lavalduc, au sud d'Istres, où un embranchement a été construit pour donner accès au complexe pétrochimique et au port de Fos-sur-Mer.

[modifier] La desserte

Aujourd'hui, aucun train Grandes Lignes n'emprunte cette ligne, mais uniquement les TER Provence-Alpes-Côte d'Azur pour la desserte des gares de la Côte Bleue et de Martigues et Istres. Une trentaine de TER Provence-Alpes-Côte d'Azur parcourent la ligne quotidiennement.

L'été, un train touristique est mis en place sur cette ligne par la Région PACA.

[modifier] Les ouvrages d'art

La ligne comprend 18 viaducs et 23 tunnels.

Le viaduc de Caronte, d'une longueur totale de 880 mètres, permet à la ligne de franchir la « passe » de Caronte, qui relie l'Étang de Berre au golfe de Fos. Pour permettre le passage des gros navires, le viaduc comporte en son centre une travée tournante.
Le viaduc a été détruit partiellement en 1944 et rendu à la circulation fin 1946, avec une travée levante provisoire. En 1954, l'ouvrage a été reconstruit définitivement avec la pose d'une travée tournante, comme avant la destruction.

Icône de détail Article détaillé : pont de Caronte.

[modifier] Photos de la ligne

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes