Discuter:Leucémie

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On parlera de leucemie pour les formes se trouvant essentiellement dans le sang et de lymphomes pour les formes solide

C'est une vision un peu démodée...

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"La leucémie est caractérisée par une production anormale et excessive de globules blancs qui saturent la moelle osseuse, et par voie de conséquence, moins de globules rouges sont produits."

Rien n'autorise à prétendre qu'il y aurait "production anormale ou excessive de...", tout au plus il s'agit de "déséquilibre" par rapport à ce que la nature nous donne à observer.

La question pertinente à poser est : Pour quelle raison la nature se met-t-elle, à partir de cellules-souche indifférenciées, à produire davantage d'un certain type de cellules que de globules rouges ou de plaquettes ?

Principe : la nature agit toujours dans le sens de la régénération de la vie (il y a toujours (tentative de) cicatrisation (pour autant que les moyens sont mis à sa disposition)

La réponse peut-être : parce que c'est une nécessité du moment (rappel : les globules blancs on un rôle "macrophage" consistant à nettoyer l'organisme des déchets qui l'encombrent)

"La leucémie peut s'étendre aux ganglions lymphatiques, à la rate, au foie, au système nerveux central, etc."

Attention à l'abus de langage; en effet, il convient de ne pas donner à penser que la leucémie aurait un quelconque pouvoir - la leucémie, comme toute maladie, n'est qu'une collection d'effets caractéristiques - on peut tout au plus observer que d'autres organes sont susceptibles d'être également touchés, parce que la ou les causes n'ont pas été supprimées.

"D'après une conférence du professeur Degos (hématologie, hôpital Saint-Louis) à la Fondation pour la recherche médicale, les progrès en matière de leucémie sont plus rapides que pour d'autres formes de cancer. L'une des raisons en est la facilité de tester l'effet des médicaments : il est nettement plus facile en effet de faire trois prélévement sanguins par jour que d'effectuer trois frottis de cellules du poumon ou du foie. Aujourd'hui (2004) on dispose même de produits remettant en état le code génétique endommagé de certaines cellules cancéreuses, qui redeviennent alors des cellules considérés comme saines. Ces médicaments pourraient dans l'avenir être prescrits à titre préventif. Sans constituer à proprement parler une « vaccination » contre les leucémies, elles en représenteraient une sorte d'équivalent fonctionnel (exposé du professeur Degos à la Fondation pour la recherche médicale, 9 septembre 2004, qui sera publié en octobre 2004 dans les comptes-rendus du cycle de conférences)."

Ces affirmations apparaissent monstrueuses, en ce sens, qu'avec une telle logique il serait bientôt banal de "traiter" systématiquement avant l'apparition de la maladie ( à l'instar de la "vaccination", et bien évidemment, par extension, il faudrait prévoir un pré-traitement pour chacune des maladies imaginées et répertoriées par l'homme, potentiellement à la merci de chacune d'elles.

En somme : Vive la médicalisation universelle ! Quel marché plein de promesses lucratives pour l'industrie pharmaceutique.

Et avec cela l'homme ne s'intéresse toujours pas aux causes réelles de la maladie. Quelle injure pour ceux qui par leur mode de vie savent préserver leur Santé (cf : Luigi Cornaro, les centenaires d'Okinawa) et quel mensonge pour ceux qui quotidiennement enfreignent les lois de la nature.

Vous êtes invité(e) à améliorer l'article... Kelson 27 août 2005 à 16:38 (CEST)

pour répondre aux 2 commentaires précédents: 1/ la différence entre Leucémie et lymphome tient au type de cellules impliquées et au mode de présentation. La différence tient à disparaitre dans certains cas, surtout après le démembrement cytogénétique, phénotypique et moléculaire. Une Leucémie aigue lymphoblastique (LAL)de type burkitt et un lymphome du même nom sont maintenant considéré comme une même entité et traité de manière équivalente.

2/ Les commentaires "naturalistes" présentés ci dessus par Kelson ne reposent que sur de bien maigres bases scientifiques. La leucémogenèse repose sur l'accumulation d'événements oncogéniques (Cf Estey et al, Lancet 2006) et on ne peut considérer les cellules leucémique comme "naturelles" ou "réactionnelles" même si les recherches actuelles montrent l'existence de "cellules souches leucémiques" capable de générér des leucémies secondaires après transplantation chez une souris par exemple. L'existence de localisations extra médullaire (ganglion, systeme nerveux central, gencives, chloromes...) est, de la même façon que dans une tumeur solide, liée aux capacités intrinsèques des cellules tumorales et non pas à un phénomène réactionnel là encore... Sur l'aspect d'avancées de la recherche, l'hématologie est un fabuleux laboratoire d'acquisition de connaissances sur le cancer, les cellules souches et les moyens d'influencer ces différents types cellulaires. Elle mérite son titre de science médicale à l'avancée la plus rapide. Concernant l'aspect de prévention, les propos du professeur DEGOS sont à reprendre dans leur contexte: Il existe actuellement des données scientifiques sérieuses d'efficacité biologiques in vivo et in vitro de certaines molécules dont certaines participant à notre alimentation (flavonoides, vitamine E...). L'idée sous jacente est que des modifications alimentaires pourrait (le conditionnel est de rigueur!) influencer sur le risque (au sens statistique du terme)d'évolution d'une cellules normale en cellule leucémiques en limitant la survenue ou l'impact des événements génétiques entrainant la promotion d'une cellule en cancer. Sur l'aspect de vaccination anti tumorale, des essais sont en cours sur des antigènes de type WT-1 ou Pu-1 mais les résultats sont trop préléminaires pour juger de l'efficacité.