Jules Lefèvre-Deumier

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Jules Lefèvre-Deumier, né à Paris le 14 juin 1797 et mort le 11 décembre 1857, est un écrivain et poète français. Son vrai nom était Lefèvre, auquel il ajouta Deumier en hommage à une tante qui lui avait légué sa fortune, assez considérable.

Profondément romantique, ses modèles étaient André Chénier et Byron. Comme celui-ci, il partit aider les insurgés, non Grecs mais Polonais en 1831. Il y fut blessé et fait prisonnier par les Autrichiens.

Son père, fonctionnaire du Ministère des Finances, était un farouche adversaire des romantiques, qu'il ridiculisait en écrivant lui-même des poèmes et des parodies. Les relations de Jules Lefèvre avec son père n'étaient que plus difficiles ; le titre d'un de ses premiers poèmes est d'ailleurs Le Parricide, en 1819. Il fut très admiré, très jeune, par la nouvelle génération, notamment par Alexandre Soumet et Victor Hugo qui s'inspira peut-être de son poème Méditation d’un proscrit sur la peine de mort pour son Dernier Jour d'un condamné.

A la fin de sa vie, dans les années 1850, il expérimenta parmi les premiers le poème en prose dans son Livre du Promeneur. Il se rangea du côté de Napoléon III qui le fit bibliothécaire à l'Elysée puis aux Tuileries, et mourut en 1857.

[modifier] Bibliographie

  • Confidences, 1833
  • Œuvres d'un Désoeuvré
  • Les Vespres de l’Abbaye du Val, 1842
  • Le Livre du Promeneur, 1854

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