Joseph François Fririon

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Joseph François Fririon
Naissance : septembre 1771
Pont-à-Mousson (Meurthe)
Décès : mai 1849 ans)
Strasbourg
Origine : France France
Grade : général de brigade

Joseph François Fririon, né en septembre 1771, à Pont-à-Mousson (Meurthe), militaire français.

Il entre comme soldat en 1791 au régiment d'Artois (48e d'infanterie). Promu par élection au grade de sous-lieutenant, il se fait remarquer dès les premières campagnes du Rhin, en sauvant la caisse et les papiers de ce corps, déposés dans une maison incendiée par l'ennemi. Après le siège de Kehl, où il est nommé capitaine des grenadiers, il passe en Italie, assiste au siège de Civita-Vecchia et à la bataille de Trebia. Rappelé en 1800 à l'état-major de l'armée du Rhin, il reçoit de Moreau le brevet de chef de bataillon sur le champ de bataille de Mœrskirch.

Membre de la Légion d'honneur à la création de l'ordre en 1804, Fririon commande le 69e de ligne à Gustadt, à Deppen et à la bataille de Friedland, où un biscaïen le blesse au flanc gauche. Il est nommé officier de l'Ordre le 18 février 1808.

Passé en Espagne en 1809 avec le 6e corps, il défait à Carracedo, le 26 avril, les 2 400 guérillas du partisan Norillo, et combat l'année suivante à Busaco, où il soutient, pendant toute la journée, le feu de l'armée anglo-portugaise. Sa conduite à la bataille de Fuentes de Oñoro, où il est blessé au bras gauche, lui vaut le grade de général de brigade le 22 juin 1811.

Présent en 1812 aux combats d'Alicante, de Castelleros, de Huerta et à la bataille des Arapyles, Fririon entra ensuite dans la province de Palencia avec l'ordre de lever une contribution de huit millions pour subvenir aux ressources de l'armée de Portugal.

Après la bataille de Vittoria, il couvrit la retraite de l'armée, et remplaça le général Foy, blessé à Orthez, dans le commandement de sa division, qu'il ramena en France, et à la tête de laquelle il combattit à la bataille de Toulouse.

Pendant les Cent-Jours, il eut le commandement d'une brigade à l'armée du Rhin et prit part au combat livré aux Autrichiens devant Strasbourg le 28 juin 1815.

Mis à la retraite à la seconde Restauration, il fut replacé dans le cadre d'activité en 1830 et commanda successivement les départements de l'Allier, de la Haute-Saône et du Bas-Rhin.

Rentré dans la position de retraite en octobre 1833, il s'était retiré à Strasbourg, où il est mort en mai 1849.

[modifier] Source

« Joseph François Fririon », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail édition](Wikisource)