Jitō

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L'impératrice Jitō, illustration du Ogura Hyakunin Isshu.

L'impératrice Jitō (持統天皇, Jitō Tennō, 645 - 13 janvier 703) était le quarante-et-unième dirigeant impérial du Japon, selon l'ordre traditionnel de la succession, et la troisième femme à occuper cette position. Elle a régné de 686 à 697.

Sommaire

1 Biographie
2 Littérature
3 Références
- 3.1 Notes
- 3.2 Lire aussi

[modifier] Biographie

Tombe de l'empereur Temmu et de l'impératrice Jitō

Fille de l'empereur Tenji, elle monte sur le trône en 687 à la suite de la mort de son mari, l'empereur Temmu, qui est aussi son oncle, dans le but d'assurer la future succession de son petit-fils, le futur empereur Mommu.

Elle ne sera cependant couronnée officiellement qu'en 690. L'année suivant (691), l'impératrice Jitō fut proclamée l'impératrice officiellement.

Durant son règne, elle promulgue le code des lois appelé Asuka Kiyomihara.

En 697, elle abdique en faveur de Mommu, mais conserve le pouvoir en tant qu'impératrice retirée (dajō tennō). Vers la fin de l'ère Heian, ce système de gouvernement retiré deviendra systématique, les empereurs cherchant par ce moyen à échapper à l'influence du clan Fujiwara.

Sur sa demande, à sa mort, elle est le premier dirigeant du Japon à se faire incinérer à la manière bouddhique.

[modifier] Littérature

Jitō était aussi une poétesse de waka reconnue, et l'un de ses poèmes de 31 syllabes sera choisi par Fujiwara no Teika en tant que premier dans la très populaire anthologie Hyakunin Isshu.

[modifier] Références

[modifier] Notes

(fr) Louis Frédéric, Le Japon, dictionnaire et civilisation, 1996 [détail des éditions]
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Empress Jitō ».