Jimmy Blanton

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jazz
Terminologie du jazz
Principaux courants

ragtime - Nouvelle-Orléans
swing - mainstream
bebop - cool jazz
hard bop - jazz modal
free jazz - soul jazz
jazz-rock fusion - acid jazz
jazz manouche - smooth jazz
latin jazz - nu jazz

Interprètes

A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M N-O-P-Q-R-S-T-U-V-W-X-Y-Z
par style - par instrument

Méta
Le portail du Jazz
Le projet Jazz
Le portail des musiques

Jimmy Blanton est un contrebassiste américain né en octobre 1918 à Chattanooga, Tennessee, et mort le 30 juillet 1942 à Los Angeles, Californie.

[modifier] Biographie

Il apprend très jeune le violon avec sa mère, qui dirige un orchestre, et la théorie musicale avec son oncle. Élève du «Tennessee State College», il y apprend la contrebasse et fait partie de l'orchestre de l'école, puis de plusieurs orchestres locaux dont celui de Fate Marable, qui se produit sur les riverboats. Il abandonne ses études en 1937 et part à Saint Louis, où il intègre le Jeter-Pillars Orchestra. C'est à Saint Louis que Duke Ellington le découvre : il l'engage pour partager le poste de contrebassiste de son orchestre, aux côtés de Billy Taylor. Mais Jimmy Blanton est atteint de tuberculose et, hospitalisé à Los Angeles fin 1941, décède quelques mois plus tard à l'âge de vingt-quatre ans.

Jimmy Blanton est le cousin de Wendell Marshall, également contrebassiste de Duke Ellington.

[modifier] Son style

S'engouffrant dans la voie entrouverte par Milt Hinton, John Kirby et Slam Stewart, Jimmy Blanton achève de libérer la contrebasse de son rôle de simple soutien rythmique et harmonique pour en faire une voix à part entière. La souplesse de son jeu tranche avec la raideur de celui de la plupart de ses prédécesseurs, son attaque est franche, sa sonorité chaude et ronde. Et ses suiveurs sont légion. Pour n'en citer que quelques-uns : Ray Brown, Charles Mingus, Oscar Pettiford et Scott LaFaro. Sans oublier Richard Davis, possesseur depuis les années 1950 de la contrebasse de Jimmy Blanton, que lui donna Wendell Marshall.

[modifier] Repères discographiques

  • Jack The Bear (Duke Ellington, 1940)
  • Jumpin' Pumpkin (idem)
  • John Hardy's Wife (idem, 1941)
  • Pitter Panther Patter (en duo avec Duke au piano, 1940)
  • Squatty Roo (Johnny Hodges, 1941)