Discuter:Jerzy Kosiński

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J’enlève ce morceau parce que c’est un mélange de faits biographiques et du pur délire issu de la lecture de l'Oiseau bariolé pris comme roman autobiographique. Kosinski lui-même à plusieurs reprises a indiqué qu’il s’agit d’un œuvre fantastique. Imaginer un enfant de six ans survivre en vagabondant seul 5 années (!) dans un pays sous l’occupation allemande dure - comme elle- était en Pologne - me semble absolument improbable. Jerzy Kosinski a connu la même histoire que Roman Polanski : caché par ses parents sous fausse identité chez les paysans polonais. Un projet soigneusement préparé puisqu’on lui a fourni des faux papiers (certificat de baptême). Il y est vécu caché de l’extérieur parce que sortir été dangereux pour lui mais aussi pour la famille d’accueil (rappelons qu’en Pologne occupée aider un Juif, si les Allemands le trouvaient, signifiait la mort de tous les membres du foyer d’accueil, les enfants et les vieillards compris). Sortir et se faire identifier était donc égale à mourir… Le passage sur les jeux cruels avec les petits Polonais est donc né de la confusion par Michel Braudeau entre l’histoire de l’auteur et l’histoire compté par l’auteur.


Qu'est-ce que " aller mal ", quand à cinquante-sept ans on a, comme Kosinski, tout connu dans l'ordre du malheur et du succès ? Son extraordinaire enfance, il en a fait le récit, romancé sans doute, en 1965, dans l'Oiseau bariolé, best-seller mondial. Né en 1933 à Lodz, dans une famille juive, il est confié à des paysans pour échapper aux persécutions. Les blonds Polonais n'aiment pas beaucoup ce petit gringalet brun à l'œil noir et le maltraitent, le jettent sous la glace d'un lac gelé ou dans une fosse à purin, au point qu'il en devient muet. L'oiseau bariolé est la métaphore de l'autre, de l'original que l'on déteste, et fait allusion à un jeu que les mêmes paysans s'amusaient à pratiquer, consistant à capturer un oiseau, à peindre ses plumes de diverses couleurs criardes et à le relâcher parmi les siens. Lesquels, restés noirs ou gris, ne supportant pas cette différence, tuaient le bariolé à coups de bec. C'est une belle image, par anticipation, de l'hostilité que devait provoquer plus tard Jerzy Kosinski, malgré (ou à cause de) tous ses déguisements, toutes ses ruses. Après la guerre, ses parents le récupérèrent dans un orphelinat et l'enfant retrouvra la parole à la suite d'une chute à skis, à l'âge de quatorze ans.

[modifier] Apres l'Oiseau Bariolé

Koszinski raconte dans une des préface de son livre majeur, que des individus venus de Pologne ou originaires de Pologne, sont arrivés chez lui pour lui donner une leçon: il avait sali l'image de la Pologne. Il faudrait mettre cet épisode dans l'article.

Son père lui déconseilla d'écrire en anglais--MIKEREAD (d) 15 juin 2008 à 13:48 (CEST)