Discuter:Jardin tropical de Paris

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Bonjour,

Après Le site héberge plusieurs laboratoires de recherche dont le CIRED (Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement), le CEDIMES et l'IEDES., le texte propose On reste stupéfait que ces organismes spécialisés en agronomie n’aient pas su entretenir un minimum cet étonnant patrimoine végétal, situé de plus à quelques centaines de mètres de l'Ecole d'Horticulture du Breuil.

  • Je suis d'accord que l'abandon du campus est un gachis consternant, il faut le dire. Mais:
  • Le patrimoine architectural me semble aussi important que le patrimoine végétal.
  • La formulation ci dessus suggère que le CIRED, le CEDIMES et l'IEDES sont des organismes spécialisés en agronomie, alors que ce ne sont que des laboratoires de recherche. Vous voulez probablement parler du CIRAD.
  • L'attribution de la responsabilité de l'état actuel du campus au CIRAD est très contestable à la fois dans le principe (c'est un article d'encyclopédie), sur le fond (le jardin était remarquablement paysagé jusqu'à la tempête de 1998, et ce n'est pas si évident qu'il ait été mandaté pour entretenir ce patrimoine) et sur la forme (la stupéfaction n'est-elle pas un état d'esprit ?).

D'autre part, l'article dit que la Ville de Paris a acquis le Jardin en 2003. Serait-il possible d'être plus précis et citer la source. A qui la Ville a-t-elle acheté le terrain ?

Merci de votre attention, Minh Ha Duong

[modifier] Abandon du jardin

Bonjour,

J'ai corrigé la phrase pour tenir compte de tes remarques.

  • Concernant l'état du jardin avant la tempête de 1999, c'est justement parce que le boisement n'était pas entretenu que la tempête a fait beaucoup de dégats. Ce fut le cas dans tout le bois de Vincennes mais aussi à Versailles où les arbres étaient vieux, malades et mal protégés par l'absence de végétation basse. la tempête fut autant un révélateur qu'une cause en soi.
  • Pour l'absence d'entretien des organismes occupants, ma remarque concerne essentiellement le patrimoine végétal et la structure plantée, car leur disparition rend toujours les architectures vides de sens. Le manque d'entretien des espaces naturels et des parcs est une méthode éprouvée d'urbanisation. Lorsque un jardin est en friche, personne ne s'oppose à la construction ou à l'extension de bâtiments, surtout si une justification sociale (crêche, maison de retraite, établissement d'enseignement) masque l'opération spéculative de la municipalité.

Il faut être conscient que ces méthodes de manque d'entretien ont conduit à l'urbanisation de 40% du bois de Vincennes, la mairie de Paris conservant le bois pour de futurs programmes ou manifestations impossibles à loger à Paris. Les occupants, s'agissant d'organismes publics occupant un patrimoine collectif, se doivent de chercher les solutions pour son entretien. Il ne s'agit ici ni d'affectation administrative, ni de limite juridictionnelle mais de conscience de l'intérêt collectif de leur part.
A titre d'exemple, l'observatoire de Paris ouvre ses locaux au public avec l'aide bénévole de scientifiques à la retraite. Le Musée des Granges de Port-Royal permet à une association extérieure de reconstituer le potager médiéval de l'abaye. Ces organismes n'attendent pas d'hypothétiques crédits pour trouver des solutions de partenariat, de mécenat ou de bénévolat pour l'intérêt de tous.

Bye Patrick.charpiat 25 janvier 2007 à 15:08 (CET)