Jaguar XJ

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Jaguar XJ

Jaguar XJ
Constructeur : Jaguar

Dates de production 1968 -
Émission de CO2 287 à 305[1] g/km

Sommaire

[modifier] Historique

La XJ apparaît au Salon de Paris 1968 mais c’est dès 1962 qu’un investissement colossal est effectué pour cette auto qui a pour ambition de renouveler la gamme Jaguar. Elle allie modernisme, tradition, confort et offre une bonne tenue de route. Sa ligne due à William Lyons concilie pureté et classicisme.

Les moteurs disponibles appartiennent à la famille XK et sont déclinés en deux cylindrées, 2,8 l et 4,2 l, avec un choix de transmissions manuelles avec ou sans overdrive, ou automatique. La XJ se décline sous la marque Daimler dès 1969 : elle se reconnaît à sa calandre nervurée en son sommet et à son intérieur plus luxueux : c’est la « Sovereign ». En juillet 1972, la Jaguar XJ12 (Double six chez Daimler) est présentée équipée du moteur V12 de la TypeE S3. Et à l’automne une carrosserie à empattement long (+10 cm) est proposée pour les XJ 6 et XJ12 (mais celles-ci ne sont pas livrées en France).

À l’automne 1973, un nouvel habillage apparaît, la « Série 1 » laisse sa place à la « Série 2 » reconnaissable entre autre à son pare-chocs avant rehaussé, à son entourage de calandre proéminent et à une nouvelle planche de bord. La motorisation 2,8 l n’est plus au catalogue. Les deux carrosseries (châssis court et long) restent disponibles jusqu’à l’automne 1974, puis les berlines à châssis court disparaissent progressivement. Les berlines « longues » (XJ6L) font leur apparition en France alors qu’au même moment les Daimler six cylindres cessent d'être importées. En fin d’année 1974, les XJ6 et XJ 12 coupé, reprenant le châssis court, sont proposées (un an après leur présentation au Salon automobile de Francfort 1973, du fait d’une mise au point difficile). Elles seront retirées du catalogue dès la fin 1977, ce qui en fait des autos rares, voire très rares sous la marque Daimler. Au printemps 1975, présentation des berlines (châssis long) à moteur 3,4 l qui sont réservées au marché britannique. Cette même année, les carburateurs font place à une injection Lucas Bosch sur le V12.

Jaguar XJ6 (1989)
Jaguar XJ6 (1989)

Au mois de mars 1979 apparaît la XJ « Série 3 » à la carrosserie retouchée ; elle ne reprend pratiquement aucun embouti de l’ancienne caisse même si l’aspect général reste semblable. La liste des modifications est longue : pavillon plus fuyant, pare-brise plus incliné, déflecteurs aux portes avant supprimés, poignées encastrées, pare-chocs massifs et nouvelle calandre. D’importantes modifications sur le V12 apparaissent pendant l’été 1981, c’est le HE (High Efficiency) avec culasses à toit en pente Fireball-May. À l’automne 1982, la finition Sovereign, en 6 et 12 cylindres est désormais distribuée sous la marque Jaguar et le label Daimler ne s’applique plus qu’à la très luxueuse Vanden Plas HE. La console centrale est remaniée et les placages bois font leur réapparition sur les contre-portes de tous les modèles.

En octobre 1986, la XJ6 « Série 3 » est remplacée par la nouvelle génération de XJ dénommée XJ 40. Quant à la XJ 12, elle continue sa carrière jusqu’en octobre 1992 sous la marque Jaguar et jusqu’en avril 1993 sous la marque Daimler. Cela marque l’extinction définitive du dernier dessin du fondateur.

[modifier] Les différents aspects techniques

[modifier] Moteur

Le 6 cylindres

Le moteur incontournable de Jaguar est le XK et c'est la version 4,2 l qui sera la motorisation de base de la XJ6. Un nouvel habillage est inauguré : les "cache-arbres" n'étant plus en aluminium poli, mais en alliage coulé strié. Une de ses particularités est les chambres de combustion désaxées, disposition un peu aberrante sur le papier, mais sans conséquence à l'usage. Des versions 2,8 l (Série 1) et 3,4 l (Série 2) sont, également, disponibles.

Caractéristiques du 4,2 l

non informé pour l'instant

Le 12 cylindres

Ce moteur a été étrenné sur la type E série 3. C'est un V12 à 60°, le bloc moteur est en alliage léger à chemise humide. Sa cylindrée est de 5343 cm³. Sa puissance évolue de 253 ch DIN à 300 ch DIN en version injection en 1981 (HE avec culasses Fireball-May). Le couple varie de 41,2 m.kg DIN à 3500 tr/min à 45 m.kg DIN suivant les versions.


[modifier] Le train arrière

La suspension arrière reprend le : demi-arbres porteurs avec freins "inboard", double combinés ressorts-amortisseurs et barres de guidage, le tout intégré dans un berceau démontable. Les demi-arbres de transmission en faisant office de bras de suspension participent activement à la tenue de route de la Jaguar.

[modifier] Le train avant

Le train avant est composé de triangles superposés avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs télescopiques. La légère inclinaison des triangles et le montage des amortisseurs le plus près possible des fusées permettent de réduire la plongée au freinage. Là encore, les organes sont regroupés sur une traverse amovible, portant les ancrages avant du moteur et fixée « souple » sur la coque.

[modifier] La carrosserie

La Jaguar XJ a fait l'effet d'une véritable révolution lors de la présentation du prototype dessiné par William Lyons. Elle était le premier véhicule a bénéficier d'une coque autoporteuse toute en acier. Les XJ sont les premières monocoques à offrir un haut degré de protection à leurs occupants avec leur structure à déformation progressive. Les bas de caisse et le tunnel de transmission renforcent de manière significative la structure. En contrepartie, la rouille s'insinue plus facilement dans ces multiples caissons. L'empattement est de 2,765 m pour le châssis court et de 2,865 pour le châssis long. La longueur hors-tout variant de 4,815 m à 4,960 m selon les versions.

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Ademe