Utilisateur:Ivoire8/Brouillon Yamoussoukro

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Plan possible

[modifier] Villages

L'habitat des villages est constitué de cases rondes ou rectangulaires en banco avec un mobilier souvent rudimentaire: tabouret bas, chaise, lit et avec un abondant matériel ménager : calebasses, canaris, pilons en bois, paniers, masses pour le broyage, fours, métiers à tisser. Au sein des villages ont été édifiés des greniers à mil ainsi que des appatams (abris traditionnels).

Quelques campements peuls, peuple nomade, sont installés dans la savane autour de la ville : les cases sont constituées d'un toit de paille soutenu par des branches de bois et le sol est tapissé de sable. L'activité principale des hommes est l'élevage des zébus et les femmes, qui portent de somptueux colliers en ambre autour du cou, des cauris dans les cheveux et des anneaux recouverts de feuilles d'or autour des chevilles, s'adonnent au filage manuel du coton et à la fabrication et à la vente de lait caillé ( kosam en langue peuls )[1] [2].

Au nord de la ville, en direction de Tingréla, à laquelle elle est reliée par une piste en latérite, les villages de Kouto, Gbon et Kolia sont essentiellement des villages de tisserands et de forgerons. Kouto a la particularité d'être divisé en deux parties : un quartier « musulman » avec sa mosquée en banco de style soudanais[3] et un quartier sénoufo[4], séparés par la piste principale.

Sur la route d'Odienné se trouve le village de Nondara[5] ainsi que celui de Tiémé, qui abrita René Caillié lors de son voyage de Conakry à Tombouctou et ou il fut soigné et guéri du scorbut par les soins attentifs des villageois[6].

Vers le sud, en direction de Seguela, se trouvent les villages de Ouazomon, Ganaoni, érigé en sous-préfecture, et Kanitelegué qui abrite des hauts-fourneaux et des artisans du fer, minerai abondant dans la région mais qui n'a jamais fait l'objet d'une exploitation « industrielle ».

Le village sénoufo typique de Niofoin se situe en direction de Korhogo, après celui de Ponondougou. C'est dans ce village que Jean-Jacques Annaud a tourné son premier long métrage, La Victoire en chantant en 1975, avec Jean Carmet, Jacques Spiesser, Jacques Dufilho, Catherine Rouvel, Dora Doll, Maurice Barrier, etc. A ce titre, il a constitué, avant 2002, une halte obligée pour les rares excursions touristiques organisées au nord de la Cote d'Ivoire.

Touriste contemplant un vieux séquoia.
Touriste contemplant un vieux séquoia.
Épicéa de Sitka apprécie les régions océaniques.
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