Hugues Le Bars
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Hugues Le Bars est un compositeur/musicien français né à Versailles en 1950.
Cet artiste touche-à-tout, d'abord compositeur, mais aussi dessinateur, vidéaste ou photographe à ses heures, est un de ceux qui ont inspiré toute une veine de musiciens actuels.
Jouant intelligemment avec les sons naturels, les instruments traditionnels et d'autres iconoclastes, Le Bars, avant-gardiste utilisateur de technologies numériques et electro-acoustiques, se plait à dire que son rôle consiste avant tout à magnifier et musiquer une mélodie qui préexiste dans les sons naturels comme dans les voix.
Le Bars, personnage énigmatique, intelligent, malin, timide, jouisseur, poète, rêveur, hypersensible, attendrissant, séduisant, drôle, imprévisible, généreux, perfectionniste, un brin utopiste a su créer un univers sonore unique, empreint d'ironie autant que de sensibilité.
Dans le droit fil des Pierre Henry ou Xenakis, il est ainsi devenu un maître dans cet art du mélange sonore harmonieux.
Le chorégraphe Maurice Béjart a fait de Le Bars l'un de ses créateurs fétiches pour plus d'une dizaine de ballets (ce n'est quand même pas rien). Béjart, avec lequel il dit se sentir à l'aise, lui a en effet donné carte blanche pour des interventions musicales dans ses créations comme le Concours (1985), Arepo (Ballet de l'Opéra de Paris, 1986), Malraux ou la Métamorphose des Dieux (1986), Patrice Chéreau règle la rencontre de Mishima et d'Eva Peron (1988), 1789... et nous (1989).
L’illustre chorégraphe a également fait appel à lui pour la musique du ballet Mutation X, créé au Bolchoï à Moscou en 1998, pour Le Manteau (Kiev, 1999) et enfin pour son spectacle versaillais L'Enfant roi, créé en juin 2000 et dont les musiques ont fait l'objet d'un CD complet (Musiques pour Versailles).
Ses musiques servent souvent d'illustrations sonores pour une palanquée d'émissions de radio ou de télévision, à commencer par plusieurs reportages diffusés dans les magazines Envoyé spécial sur France 2 ou Capital sur M6. Las, le nom du compositeur des musiques étant rarement mis en avant, Le Bars en a trop souvent fait les frais.
Il est aussi l’auteur de bandes originales de films (documentaires de Jacques-Yves Cousteau, Les Confessions d’un Barjo de Jérôme Boivin, les Côtelettes de Bertrand Blier, Saint-Jacques La Mecque de Coline Serreau), d’illustrations sonores de dessins animés (Oggy et les Cafards), de musiques de publicités (Banque Barclay, Théâtre de l’Odéon), d’habillages de chaînes de télévision (Paris Première, Canal J), de spectacles (Futuroscope de Poitiers en 2006) , d’événements (lancement de la nouvelle Clio de Renault en 2005), de pièces de théâtre (mises en scène par Oscar Araiz ou Robert Dhéry), de spectacles de cirque (Arcaos), ou encore de défilés de mode (Sonia Rykiel, Versace...).
Le Bars compte trois albums, dont un double, à son actif : Zinzin, J'en ai marre (double CD) et Musique pour Versailles.
On y entend entre autres les voix savamment musiquées de feu Eugène Ionesco (J'en ai marre), de Sonia Rykiel (Un truc là qui claque) de Malraux (le destin bascule), du vrai "Tchang" immortalisé dans Tintin (Le Lotus Bleu, Tintin au Tibet) ou encore de Patrice Chéreau, pour ne citer que les plus connus.
La Bars a par ailleurs une fascination pour le Japon (et pour les japonaises) qui s’est amplifiée depuis qu’il a découvert l’archipel lors d’un séjour épique qui l’a conduit à Tokyo et Kyoto. Gadgeto-technophile, inconditionnel de Mac toujours en quête des dernières innovations techniques et à la pointe de l’actualité dans ce domaine, il s’est ruiné à Akihabara (quartier high-tech de Tokyo). Ses nouvelles créations auront assurément une consonance nippone.
Sommaire |
[modifier] Source
A partir d'interviews d'Hugues Le Bars et de documents autobiographiques.
[modifier] Discographie
[modifier] 1789... et nous
Musique originale du ballet de Maurice Béjart
Edition Le chant du monde - 1989 - LDC 278961
- Ouverture, 4,52
- Bébé chanteur, 2'44 (voix Léa Le Bars 1 an et demi)
- Le silence (la révolution c'est c'est c'est), 1'07 (voix Maurice Béjart)
- Flots Blancs, 3'46 (Voix Florence Caillon, Blandine Soler)
- Bébé funk (1re partie, 2e partie), 5'02 (voix de Felix Le Bars à 5 ans)
- Slow blues (voix Hugues Le Bars)
- Entrée Donn
- Catastrophes, 6,30 (voix Hugues Le Bars)
- Le clergé, 2,01
- Funambules, 3'23
- Voitures, 0'20
- Piano et voix rythmiques, 4'18
- Vibracirque, 2'48
- Percussions Galante, 1'07
- Valse lourde, 1'29
- 6/8 (Prise de la Bastille), 1,17
- Marche du double emploi, 3'18
- Faux final, 2'29
[modifier] J'en ai marre (double CD)
Edition Nocturne - 1991 - NTCD 304/5
- J'en ai marre (avec la voix d'Eugène Ionesco)
- Arepo
- Guerre et cirque
- Malraux 1 (avec la Voix de Malraux)
- Bebe funk
- Casse matin
- Solo du clerge
- Piano et voix rythmiques (musique de la pub du Théâtre de l'Odéon dans les années 1990)
- Les pulsions
- Zeif
- Du debut a la fin
- Mets l'ange
- On m'avait dit
- Resaxe
- What's going on ?
- Communicare
- Jeu d'echec
- Tomino versace
- Et alors ?...
- Hammam
- Ouverture
- L'enfant
[modifier] Zinzin
Edition Nocturne 1995 - MDCD 319
- Zinzin
- Aritme
- Un truc la qui claque (avec la voix de Sonia Rykiel)
- Contrebasse tango
- Rototo
- La chanson te
- Tango tchack
- Cellulo
- Ronde
- Cas d'harmonie
- Je te donne la tonalite (avec la voix d'Alex Métayer)
- Tirez la pianiste
- L'opera
- Cul-cul prisu
- Loi du college
- Ouh
- Chat dans l'eau
- Valse a genevieve
- Trou noir
- Tu m'as grece
- Contre-allee
[modifier] Musiques pour Versailles
Musique du ballet de Maurice Béjart
Edition Nocturne, 2000 - HLB 777
- Petite inquiète
- Derap
- Luce
- Comme une reine
- Secret jardin
- Mandolix
- Zeyzey
- Escalier
- Touche pas ma copine
- Sur mesure
- Jumping jap
- Lausann's blues
- Marquise frivole