Hubert Falco

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Hubert Falco

Parlementaire français
Naissance	15 mai 1947
Décès
Mandat	Sénateur
Début du mandat	septembre 1995
Fin du mandat	{{{fin du mandat}}}
Circonscription	Département du Var
Groupe parlementaire	Union pour un mouvement populaire
V^e république

Hubert Falco né le 15 mai 1947 à Pignans (Var), est un homme politique français, maire de Toulon et secrétaire d’Etat chargé de l’aménagement du territoire, auprès du ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire depuis le remaniement ministériel du 18 mars 2008 dans le second gouvernement Fillon.

Sommaire

1 Histoire
2 Origines familiales et carrière professionnelle
3 Carrière politique
4 Mandats
5 Fonctions ministérielles
6 Autres fonctions
7 Honneurs
8 Sources

[modifier] Histoire

[modifier] Origines familiales et carrière professionnelle

Hubert Falco nait dans le Var, où son grand-père est arrivé de Toscane (Italie) en 1920, et où ses parents sont commerçants. Alors qu'il prépare l'École des hautes études commerciales de Genève, après l'obtention d'un brevet supérieur d'études commerciales, celui-ci doit à la mort subite de son père cesser ses études pour reprendre l'entreprise familiale de transport avant de devenir le directeur général de la fabrique de bouchon Melan-Moutet en 1975. Ainsi revenu dans son village natal de Pignans il se marie, s’occupe de ses enfants et s’implique dans la vie du village.

[modifier] Carrière politique

Il débute son parcours politique en 1971 comme conseiller municipal de Pignans sur une liste de gauche. Il est alors proche du Parti communiste français et figure notamment au comité de soutien de René Clérian pour les élections cantonales de 1973^{[réf. nécessaire]}. Aux élections municipales de 1977, il est réélu sur une liste « d'entente communale » qui ne comprend que des communistes ou des sympathisants, à l'exclusion des socialistes et des radicaux.

En 1983, encouragé par ses proches, il décide de se présenter en tant que candidat à l'élection municipale de sa commune en tant que chef de file d'une liste sans véritable étiquette, mais excluant tout partisan socialiste. Il devient maire de Pignans, puis conseiller général en 1985 quand la droite emporte la majorité des cantons du Var. Il siège sous la présidence de Maurice Arreckx, et aux côtés de François Léotard, René-Georges Laurin, François Trucy et Arthur Paecht. En 1988, grâce au soutien de François Léotard, il est investi pour la sixième circonscription du Var lors des législatives et surprend en emportant ce bastion socialiste détenu par Maurice Janetti. Il quitte alors la direction de son entreprise. Il est réélu député largement en 1993, prend la succession de Maurice Arreckx à la tête de l'assemblée départementale, et est élu sénateur du Var en 1995. Il siège alors en 1996 comme juge à la Cour de justice de la République. A cette époque, Hubert Falco a joué un rôle important dans l'assainissement du département varois, marqué par de nombreux évènements noirs tels que l'assassinat de la député Yann Piat en 1994 et les années Arreckx.

Fort de son parcours jusqu'alors, Hubert Falco se lance un nouveau défi en conquérant en 2001 la mairie de Toulon sous les couleurs de la droite face au maire sortant Jean-Marie Le Chevallier (ex-FN). Malgré une large victoire au second tour (69 % des voix) face à la liste socialiste menée par Odette Casanova, la tâche reste difficile à mener pour l'ancien maire de Pignans qui souhaite se consacrer au développement de Toulon et de ses environs. Pour cela, en concertation avec 11 communes voisines il décide de créer le 31 décembre 2001, la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée dont il devient le président, l'obligeant, à cause du non-cumul des mandats, à céder la tête du Conseil général du Var à Horace Lanfranchi, un de ses proches et ami.

S'étant imposé au niveau local, départemental et régional, il est appelé dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin le 17 juin 2002, comme Secrétaire d’État aux personnes âgées, puis ministre délégué aux Personnes âgées le 31 mars 2004. Lors de la canicule de l'été 2003 en France, qui avait coûté la vie à plus de 15 000 personnes dont la plupart étaient âgées, Hubert Falco avait été marqué physiquement par ce drame ; d'autant plus qu'il eu au gouvernement, une explication « entre hommes » avec son ministre de l'époque, Philippe Douste-Blazy, qui ce dernier avait omis de le citer lors de la présentation d'un plan Alzheimer.

Réélu six mois plus tard sénateur, il doit abandonner l'un de ses deux postes par respect de la loi sur le cumul des mandats, et choisit de quitter le gouvernement, le 27 octobre 2004.

Le 9 mars 2008, il est réélu maire de Toulon dès le premier tour des élections municipales avec plus de 65 % des voix face à la liste socialiste de Robert Alfonsi. Un peu plus d'une semaine après sa victoire aux municipales, Hubert Falco est rappellé au gouvernement de François Fillon, en tant que secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire. L'homme fort de la droite varoise est de nouveau récompensé après avoir déjà accédé à un poste ministériel pour la première fois en 2004.

[modifier] Mandats

1971-1983 : conseiller municipal de Pignans
1983-2001 : Maire de Pignans
1985-2002 : Conseiller général du Var
1994-2002 : Président du Conseil général du Var
1988-1995 : Député (UDF) du Var
1995 à 2002 Sénateur du Var d'octobre , date de son entrée dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin.
Depuis 2001 : Maire de de Toulon
Depuis 2002 : Président de la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée.
Depuis le 26 septembre 2004 : Sénateur UMP du Var
Depuis 2007 : Secrétaire national de l'UMP chargé du tourisme

[modifier] Fonctions ministérielles

2002-2004 : Secrétaire d'État aux Personnes âgées
2004 : Ministre délégué aux Personnes âgées
Depuis le 18 mars 2008 : Secrétaire d'Etat à l'aménagement du territoire

[modifier] Autres fonctions

Depuis 2003: Membre de la commission d’information auprès du site d’exploitation des installations nucléaires du port militaire de Toulon
Membre du Mouvement national des élus locaux (MNEL)