Discuter:Hongrois

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


J'ajouterais que ce genre de formulation ne se rencontre pas tellement, parce que c'est difficile à exprimer en hongrois. Si on tient à tout prix à parler de génitif, le seul exemple valable est le suffixe -i qui signifie de. Par exemple, Sárközi qui vient de Sárköz, Budapesti: de Budapest, Párizsi: de Paris,... Mais c'est une comparaison très approximative, pour ne pas dire hasardeuse. Le -i hongrois correspond au de en français, von en allemand, of en anglais. Sauf qu'en français et en anglais, ça ne se décline pas et qu'en allemand von demande la datif. Donc -i ne représente pas forcément le génitif. Maintenant, pour prendre votre exemple fétiche, le nom de la rose, ça débouche sur une structure plutôt alambiquée, lourde et peu pratique en hongrois: a rózsának a neve. Or, le suffixe/affixe -nak/nek signifie davantage pour que de en hongrois. Donc, en traduction littérale, ça donnerait: pour la rose, le nom ou quelque chose comme ça. C'est véritablement la preuve que les cas en hongrois n'existent pas ou en tous cas pas en si grand nombre qu'on ne le prétend parfois. Le seul qui soit clairement identifiable est l'accusatif. Le -t final correspond effectivement à l'accusatif. Mais pour le reste, il s'agit toujours de suffixe ajouté à la fin du mot. En fait, cette vision provient d'une perception ethnocentrique qui fait qu'on rapporte toujours tout à soi. Ainsi, on prend des exemples dans sa langue qu'on essaie de transposer dans une langue étrangère. Et là, ça ne marche pas du tout, parce que le fonctionnement de cette langue est différente. Donc, au risque de me répéter, il n'y a pas plus de cas en hongrois qu'en patois valaisan et probablement moins qu'en roumain (là, je ne suis pas un expert). Tout simplement, parce qu'il n'y a pas, ou pour ainsi dire, de déclinaison ou alors c'est limité à sa plus simple expression.


"Dans une chaine de génitifs, l'emploi de -nak/nek est obligatoire : « le nom de la rose du jardin de ma belle-sœur » est a sógornőmnek kertjének rózsájának neve."

Cette phrase n'est pas juste; la forme correcte est

a sógornőm kertje rózsájának a neve

On ne peux mettre qu'une seule fois la désinence -nak/-nek : à l'avant-dernier mot; et ordinairement on doit mettre un article défini avant le dernier mot.

Mais je ne parle pas bien le français, et je vous prie le retoucher. Merci.

--Adam78 8 oct 2004 à 00:22 (CEST) (Hongrie)


*a sógornőm kertje rózsájának a neve

Tu rigoles ?? Cela n'a aucun sens, il est évident que c'est la premiere phrase qui est correcte. De toute facon moi, j'y ajouterais les articles aussi : a sógornőmnek a kertjének a rózsájának a neve. Et j'ai l'impression qu'une erreur s'est glissée dans l'article, étant donné qu'il est doublé

Sommaire

[modifier] Lien externe mort

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 31 janvier 2006 à 04:30 (CET)

[modifier] Lien externe mort

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 31 janvier 2006 à 04:30 (CET)

[modifier] Critique d'une IP formulée dans le texte même

Je recopie ici parce que l'intervention paraît pertinente. Les parenthèses sont les commentaires de l'IP :

« La déclinaison comprend un nombre élevé de cas (c'est faux): on a pu en compter jusqu'à vingt-trois (le hongrois est une langue agglutinante, donc on ne peut pas parler de déclinaison, il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas de prépositions, ces suffixes remplacent les prépositions). Cependant, le statut de certaines terminaisons peut être discuté (c'est bien là le problème, on compare ce qui n'est pas comparable, les cas plus/moins nombreux existe seulement dans les langues à flexion): certains cas hongrois ont un sens si précis qu'ils ne peuvent se combiner qu'avec un petit nombre de noms dans un emploi tout à fait spécifique. Faut-il dès lors les considérer comme des cas à part entière ou comme des suffixes de dérivation formant, à partir d'un nom, un adverbe ?

Exemple: le suffixe (c'est là qu'on voit que ce ne sont pas des cas) « -stól/stul/stül » (là encore, c'est faux, voire absurde de le dire, un tel suffixe n0existe absolument pas) qui exprime l'idée de l'accompagnement par un groupe et n'est en pratique employé que dans des tournures figées (családostól/családostul = avec (sa) famille: franchement, je n'ai jamais entendu un truc pareil). Il peut être remplacé par d'autres formulations (családjával együtt: voilà la forme correcte, enfin!). Le suffixe -nta/nte traduit la tournure par (unité de temps) : de nap (jour), hét (semaine), (mois), év (an), on tire naponta, hetente, havonta, évente (par jour, par semaine, par mois, par an). Cependant, avec l'heure et la minute (óra, perc) et d'autres noms désignant une durée, on utilise un autre suffixe, productif celui-là : óránként, percenként. Certains grammairiens comptent donc un moindre nombre de cas (c'est un doux euphémisme!), tandis que d'autres rejettent même l'utilisation de ce terme dans le contexte de la langue hongroise et d'autres langues agglutinantes (vous en avez mis du temps pour le dire enfin). Les cas hongrois, qui ne sont marqués qu'une fois dans le groupe nominal (pas d'accord de l'adjectif), ont des sens souvent plus précis que leurs équivalents (désolé, ce ne sont pas des équivalents, la structure de la langue est fondamentalement) indo-européens, ce qui rend plus rare l'emploi de postpositions (il n'existe pas de prépositions: voilà par où il fallait commencer). »

Régis Lachaume 9 février 2007 à 23:10 (CET)

[modifier] Guerre d'édition sur le nombre de locuteurs

J'ai donné avec source la donnée de l'Ethnologue, même si elle n'est pas super actualisée (1995 pour la Hongrie, 1986 à 2002 pour les autres pays) ou pas super fiable (certains pays tentent de minimiser les minorités). Ceux qui veulent changer à présent devraient donner des chiffres sourcés à partir de documents plus fiables que The Ethnologue. — Régis Lachaume 12 février 2007 à 23:07 (CET)