Utilisateur:Heynoun/Clash

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sommaire

[modifier] Débuts

Le 4 juillet 1976, les Clash sont en première partie des Sex Pistols à Sheffield. Ils interprètent Janie Jones, London's Burning et 1977, montrant un goût certain pour le pure style punk au détriment de la diversité des mélodies. Présent sur place, Charles Shaar Murray, journaliste du NME, écrit plus tard dans sa critique : « Les Clash sont le genre de groupe de garage qui devrait rapidement retourné dans leur garage, de préférence avec la porte fermée et le moteur en marche. »[1]. Le groupe répond malicieusement à cette attaque en composant Garageland[2].

[modifier] Sens du nom

« La jeunesse, après tout, n'est pas une condition permanente et un clash de générations n'est pas aussi dangereux, fondamentalement, pour le gouvernenment que le serait un clash entre les gouvernants et les gouvernés. ». Cette phrase insérée au verso de la pochette de The Clash par Sebastian Conran résume le sens profond du nom du groupe[3].

Le nom du groupe est trouvé par Paul Simonon, peu après que Terry Chimes soit recruté. Ayant noté que ce mot était régulièrement répété dans le journal Evening Standard, Paul Simonon décide de le proposer aux autres membres qui acceptent.

[modifier] Style musical

[modifier] L'énergie des concerts

Pour Joe Strummer, le son live des Clash est comme celui d'« un phoque fou aboyant au milieu d'une multitude de marteaux-piqueurs »[4].

[modifier] Des slogans accrocheurs

Comme le déclare Mick Jones, les textes de leurs chansons sont plus des slogans que des paroles traditionnelles. Aux débuts du groupe, les membres les réutilisent d'ailleurs pour confectionner leurs propres tee-shirts[5]. Sortie en face B du single de White Riot mais non présente sur le premier album, la chanson 1977 est caractéristique de cette époque avec son passage accrocheur « No Elvis, Beatles, or the Rolling Stones in 1977 ». Il résume l'esprit qui règne en 1977 lors de l'explosion du mouvement punk. Le groupe respecte néanmoins ces artistes qui influencent leur musique. La critique vise la production musicale de cette époque, qui est devenue une simple histoire de profits[6].

[modifier] Les thèmes abordés à travers les albums

« Pour moi, le punk rock était un mouvement social. Nous essayions de faire politiquement les choses dont nous pensions qu'elles étaient importantes pour notre génération et, avec un peu de chance, inspirerait une autre génération à aller encore plus loin. »[7] — Joe Strummer[8]

Opposition à l'impérialisme, dénonciation de l'injustice raciale, critique du capitalisme, les Clash avec à leur tête Joe Strummer abordent de nombreux thèmes qui leur sont chers pour ouvrir les yeux de la jeunesse[8].

[modifier] La critique de l'establishment

Dans leur répertoire de chansons, les Clash ont avec Remote Control un titre qui dénote une certaine paranoïa. Inspiré par 1984 de George Orwell, la chanson est illustré dans The Clash Song Book (1978) par le message « Big Brother vous regarde. ».

Empreinte de colère envers les oppresseurs (gouvernement local, politiciens, monde des affaires, police), cette chanson remet en cause l'ordre établi, si critique envers le mouvement punk[9].

[modifier] La critique du système capitaliste

[modifier] La critique des médias

Dans une interview, Joe Strummer explique sa perception des médias : « Dans notre musique, nous essayons d'équilibrer un peu les choses en donnant aux gens des informations qu'ils ne vont pas avoir à la télé ou dans un journal. »[10][11].

[modifier] Autres

Les années 1970 voient les États-Unis écraser culturellement l'Angleterre. The Clash dénonce cette Amérique toute puissante et son impérialisme. Ainsi, Joe Strummer explique : « I'm so bored with the USA dénonçait cet impérialisme cheap, mais pas la musique américaine, pas le blues, pas leur grand cinéma, pas les gens. »[12].

Antimilitaristes, les musiciens de The Clash chantent les thèmes proches de la guerre à plusieurs reprises. The Call-Up appelle à la désertion du service militaire avec ses paroles « It's up to you not to heed the call-up / I don't wanna die / I don't wanna kill ». C'est à la fois les jeunes russes avec la guerre d'Afghanistan (1979) et les américains avec la crise iranienne des otages qui sont alors concernés par cette chanson[13]. Dans la même veine, Charlie Don't Surf[14], inspirée par Apocalypse Now de Francis Ford Coppola[15], a une approche ironique de la guerre. Ceci renforce l'attaque dirigée contre ceux qui veulent imposer leur vision du monde[16].

[modifier] Impact socio-culturel

[modifier] Incarnation du punk politique et social

Dans les années 1970, le vide laissé au Royaume-Uni par le parti travailliste pousse l'émergence du punk et de son engagement politique. Idéalistes, avec une sensibilité poussée de gauche, les Clash sont l'un des groupes incarnant le plus cet aspect du punk, principalement porté par son leader Joe Strummer[17]. « Nous sommes anti-fascistes, nous sommes anti-violence, nous sommes anti-racistes et nous sommes pro-créatifs, sommes contre l'ignorance » dit d'ailleurs Strummer[18][17].

La majeure partie des groupes punks britanniques contemporains des Clash ne font pas preuve d'un aussi grand sens politique, comme The Sex Pistols ou The Damned. Même la scène américaine des Ramones, Talking Heads et Blondie est dénuée de sens politique. Pour beaucoup, dont Billy Bragg, l'apport des Clash et en particulier de Joe Strummer dans ce domaine est donc déterminant : « S'il n'y avait pas eu les Clash, le punk aurait été simplement une raillerie, une épingle de sûreté et une paire de pantalon de servage »[19].

L'un des combats du groupe était de pousser la jeunesse à se rebeller contre le conservatisme oppressif du Thatcherisme. C'est pourquoi Joe Strummer est parfois considéré depuis sa mort comme étant à la fois un compositeur et un activiste politique[20].

[modifier] Idéologie

[modifier] Do It Yourself

Lorsque le groupe signe avec la firme CBS Records pour £100.000[21], certains fans sont décontenancés. Mark Perry déclare même à ce sujet : « Le punk est mort le jour où les Clash ont signé chez CBS. »[22].

[modifier] En avoir pour son argent

L'argent a toujours été le problème récurrent des Clash. Ainsi, lors de la tournée Anarchy Tour, après l'annulation de la plupart des concerts, d'autres salles plus petites sont trouvées, diminuant ainsi les recettes. Par provocation, sur la scène de Leeds, Joe Strummer arbore un Tee-shirt où l'on peut lire : « Social Security £9.70 » ("Sécurité Sociale £9,70"), soit la modique somme qu'il touche par semaine.

D'ailleurs, Bernie Rhodes couvre les dépenses de sa poche durant cette période.

De la même manière, lorsqu'en 1980 le groupe sort son quatrième album, Sandinista !, il décide d'abandonner ses royalties sur les 200 000 premiers exemplaires. En sortant ce triple album au prix habituel d'un double (voir moins), les membres de The Clash souhaitent fournir au public le maximum de morceaux possible pour une somme abordable[23].

Paul Simonon résume alors la pensée qui pousse le groupe à agir de la sorte : « Mais c'est le pari que nous devons prendre. Nous croyons que ce que nous faisons est juste. Si on devait nous imposer ce que les gens disent, ce ne serait plus The Clash »[24][25].

Ainsi, malgré l'argent amassé par les tournées du groupe, dont celle aux États-Unis avec les Who, le groupe est régulièrement proche de la banqueroute. En 1981, malgré les succès de leurs quatre premiers albums, les membres se battent avec leur maison de disque pour toucher un salaire hebdomadaire d'environ 200 dollars par personn[25].

[modifier] Manifestations

[modifier] Rock Against Racism

La sortie de White Riot est accompagnée d'un malentendu : certains critiques et journalistes relaient l'idée que The Clash est un groupe nationaliste[26]. Pourtant, la chanson crie l'inverse. Les Clash participent d'ailleurs à un concert pour la Ligue antinazie, puis au Rock Against Racism.

Lancé par Red Saunders et Roger Huddle en 1976, le mouvement Rock Against Racism recueille le soutien de nombreux musiciens et intellectuels et prend rapidement de l'ampleur. En avril 1978, le "Rock Against Racism Carnival" rassemble 100 000 personnes de Trafalgar Square jusqu'à Victoria Park[27]. Le concert en plein air qui est donné pour l'occasion voit se succéder The Clash, The Buzzcocks, Steel Pulse, X-Ray Spex, The Ruts, Sham 69, Generation X et le Tom Robinson Band.

L'importance des Clash est telle dans ce mouvement que Red Saunders expliquera : « S’il devait y avoir une bande originale d’une révolution urbaine, ce serait les Clash »[28].

[modifier] Polémiques

[modifier] Arrestations diverses

Durant sa tournée promotionnelle internationale White Riot Tour (avec les Buzzcocks et The Jam) du premier album, le groupe commence à se créer une image conflictuelle, en partie à cause des arrestations de ses membres pour vandalisme[29]. Le 21 mai 1977, après un concert à St Albans, la police anglaise stoppe le car transportant les membres et l'entourage du groupe. Strummer et Headon sont arrêtés pour avoir volé des taies d'oreiller et une clé d'un hôtel Holiday Inn de Seaton Burn près de Newcastle[30]. Ils seront condamnés chacun à une amende de 100 £[31].

Tout au long de leur carrière, les membres du groupe connaissent régulièrement des démêlées avec la justice. Le 10 juin 1977, Joe Strummer et Topper Headon sont arrêtés à Londres après avoir écrit le nom du groupe sur un mur[32]. Le 6 juin 1978, Joe Strummer et Paul Simonon sont arrêtés cette fois-ci à Glasgow pour ivresse et désordre sur la voie publique[33].

[modifier] Guns On The Roof

Le 30 mars 1978, lors d'un enregistrement, Topper Headon et Paul Simonon sont arrêtés pour avoir abattu des pigeons depuis le toit de leur studio avec un fusil à air comprimé. Ces volatiles se sont révélés être en réalité des pigeons voyageurs de très grand prix.

Mais si la police s'est déplacée ce jour-là pour arrêter les deux musiciens, c'est parce que la police britannique des transports ferroviaires (« British Rail Transport Police ») possèdent des bureaux non loin du studio. En se basant sur la réputation "anti-establishment" du groupe punk, elle pense que ceux-ci souhaitent tirer sur les trains[34]. Un hélicoptère et des officiers du département d'enquête criminelle (« Criminal Investigation Department ») sont déployés pour l'arrestation[35].

Suite à cet incident, le groupe compose la chanson Guns on the roof[36].

[modifier] Connexions culturelles

[modifier] Comparaison Sex Pistols et The Clash

Issus du même mouvement, les Sex Pistols et les Clash ont une histoire commune. Au départ, malgré la concurrence entre Malcolm McLaren et Bernie Rhodes pour installer leur groupe respectif comme chef de file du mouvement punk, les deux groupes tournent en même temps. Les Pistols sont les tête d'affiche, les Clash un des groupes de support.

Pourtant, les deux groupes n'ont pas la même philosophie, ni les mêmes buts. Comme l'explique Mick Jones, « Il y avait de la camaraderie jusqu'à un certain degré, mais évidemment un peu d'esprit de compétition, aussi : Vous êtes dans une équipe différente. S'il y avait bien une chose au départ du punk qu'un groupe de gens qui pensait seulement à la destruction et à un autre qui pensait à créer, c'était les Sex Pistols et nous. Nous avions deux approches différentes, des finalités opposées. »[37].

D'ailleurs, Mark Perry, éditeur et créateur du fanzine Sniffin' Glue, considère que les Clash délivraient un véritable message. Selon lui, les Pistols n'avaient pas de véritable sens et se concentraient principalement sur la haine et la dérision. En revanche, les Clash abordaient des thèmes inspirés des problèmes quotidiens, à l'instar du chômage, la base même du mouvement punk.

[modifier] Ouverture musicale

L'une des particularités de ce groupe punk est son éclectisme musical. Dès son premier album, The Clash impose à CBS la reprise de Police and Thieves, un titre reggae de Junior Marvin. Cette démarche d'ouvrir le répertoire punk à d'autres morceaux les démarquent du reste des groupes de l'époque[38].

Au cours de son existence, le groupe explore un maximum de courants musicaux[39], s'essayant par exemple au groove avec Magnificent Seven et Lightning strikes et continue quasi systématiquement de s'inspirer de la musicalité du reggae ((White Man) In Hammersmith's Palais entre autres).

Le groupe considère néanmoins que puiser dans les rythmes reggae et les racines de la musique noire reste une démarche typiquement punk. Ainsi, à l'occasion de la sortie de Sandinista!, Paul Simonon déclare dans Rolling Stone : « Les gens ne comprenent pas. Le Punk était sur le point de changer - et la règle numéro un était: il n'y a pas de règle. »[40][25]

C'est pourtant l'envie de s'inspirer de nouvelles sonorités qui pousse le groupe à se séparer. En 1983, Mick Jones souhaite continuer à insérer des références hip-hop dans les chansons qu'ils composent, à l'instar de ce qui a été fait pour l'album Sandinista!. Mais après avoir exploré le dub avec Washington bullets, le ska, le rockabilly (Brand new Cadillac de Vince Taylor) ou même la soul (Stagger Lee)[39], ceci n'est pas plus du goût de Joe Strummer et Paul Simonon. Ils cherchent à retourner aux sources du punk pour le prochain album. C'est ce point de divergence qui entraînera l'éviction de Mick Jones[23].

[modifier] ref.

  1. (es) « The Clash are the kind of garage band who should speedily be returned to their garage, preferably with the door locked and the motor running » - Histoire de The Clash sur Punk 77
  2. (en) Adam Wood, « Punk : Resistance through Style » sur pennyblackmusic.co.uk, mai 2007, Punk. Mis en ligne le 18/05/2007, consulté le 16/12/2007. « The Clash responded with the gleefully vicious Garageland: "Back in the garage with my bullshit detector/Carbon monoxide making sure its effective." »
  3. The Clash - Combat Rock par Marcus Gray - page 188
  4. (en) Tom Sinclair, « Titan Of The Clash » sur Entertainment Weekly, janvier 2003. Mis en ligne le 10/01/2003, consulté le 28/12/2007. « a mad seal barking over a mass of pneumatic drills »
  5. (en) Mick JONES, Steve KANDELL, « A Riot of Our Own » sur SPIN.com, 20/09/2007, 1977 - PUNK EXPLODES !. Consulté le 15/12/2007. « We had slogans for lyrics -- we used to display them on our shirts »
  6. Jean-François PLUIJGERS, « « No Elvis, Beatles or the Rolling Stones » » sur La Libre Belgique, Juillet 2004, TRANCHES DE ROCK (7/10). Mis en ligne le 13/07/2004, consulté le 15/12/2007. « L'explosion d'alors est en germe depuis quelques années - en réaction, notamment, à l'ennui généré par la production musicale du moment, boursouflée et lénifiante dans sa large majorité; on vit l'époque, sinistrée, du rock progressif. »
  7. « Punk rock for me was a social movement. We tried to do the things politically we thought were important to our generation and hopefully would inspire another generation to go even further. »
  8. ab Antonino D'Ambrosio, « Let fury have the hour : the passionate politics of Joe Strummer » sur findarticles.com, juin 2003, Monthly Review. Consulté le 28/12/2007
  9. The Clash - Combat Rock par Marcus Gray - page 173
  10. « In our music, we try to balance things a little by giving people information that they aren’t going to get on TV or in a newspaper. »
  11. Article A RE-FORMED CLASH IS BACK ON THE ATTACK par Robert Hilburn, Los Angeles Times, le 22 janvier 1984
  12. Serge Kaganski, « The Clash - La charge héroïque » sur les inrocks.com, 10 novembre 1999, Interview. Consulté le 28/12/2007
  13. (en) John Floyd, « Viva Sandinista! - Is the Clash still the only band that matters? » sur Dallas Observer, 2 mars 2000. Mis en ligne le 02/03/2000, consulté le 29/12/2007
  14. Charlie signifie Việt Cộng en argot américain. Ce mot provient de la guerre du Viet Nam, et est un diminutif de "Victor Charlie".
  15. (en) Raoul Hernandez, « The Magnificent Seven - Why Sandinista! Is Better Than London Calling » sur Austin Chronicle, 19 mai 2000. Mis en ligne le 19/05/2000, consulté le 29/12/2007. « "Charlie Don't Surf," sounds like it was edited out of the film that inspired it, Apocalypse Now. »
  16. The Clash - Combat Rock par Marcus Gray - page 253
  17. ab (en) Adam Wood, « Punk : London's Burning » sur pennyblackmusic.co.uk, avril 2007, Punk. Mis en ligne le 15/04/2007, consulté le 16/12/2007. « The most notable of political punk bands were the Clash, who were a virulently left wing and anti-racist group. »
  18. (en) « We’re anti fascist, we’re anti violence, we’re anti racist and we’re pro-creative, we’re against ignorance »
  19. (en) Billy Bragg, « Billy Bragg: The Joe I knew » sur BBC, janvier 2003. Mis en ligne le 02/01/2003, consulté le 16/12/2007. « Were it not for the Clash, punk would have been just a sneer, a safety pin and a pair of bondage trousers. »
  20. (en) Let Fury Have The Hour : The Punk Rock Politics Of Joe Strummer, recueil d'articles et de chroniques sur l'engagement politique de Joe Strummer et des Clash, sous la direction d'Antonino D'Ambrosio, édition Nation Books, octobre 2004, (ISBN 978-1560256250 et ISBN 1560256257)
  21. (es)Histoire de The Clash sur Portal Mundos
  22. (es) « Punk died the day The Clash signed to CBS » - Histoire de The Clash sur Punk 77
  23. ab François Caron, article dans le Dictionnaire du Rock, sous la direction de Michka Assayas, éditions Robert Laffont, 2000 - (ISBN 2221912608)
  24. (en) « But that's the gamble we have to take. We believe what we're doing is right. If we had to be dictated by what other people say, it wouldn't be the Clash. »
  25. abc (en) Clashing In ? - The world's greatest band's great gamble, article de David Fricke, Rolling Stone , le 16 Avril 1981
  26. Pascal Dupont, « La première lutte des Clash » sur L'EXPRESS, mars 2007, Punk. Mis en ligne le 07/03/2007, consulté le 27/12/2007. « The Clash responded with the gleefully vicious Garageland: "Back in the garage with my bullshit detector/Carbon monoxide making sure its effective." »
  27. (en) Spring gig to commemorate anti-racist march sur Virtual Festivals, décembre 2007. Mis en ligne le 18/12/2007, consulté le 27/12/2007. « the famous Rock Against Racism Carnival, which saw the likes of The Clash and Tom Robinson performing to around 100,000 protesters as they marched in opposition to the National Front. »
  28. (en) Red Saunders, « Joe Strummer: the sounds of an urban revolution » sur socialistworker.org, janvier 2003. Mis en ligne le 11/01/2003, consulté le 27/12/2007. « If ever there could have been a soundtrack to an urban revolution The Clash would have been it. »
  29. (en) "Strummer's lasting culture Clash" sur BBC
  30. (en)ChartAttack.com Staff, « 15 Reasons Joe Strummer Was Cool » sur 'Chart Attack', décembre 2002, 'News'. Mis en ligne le 23/12/2002, consulté le 27/12/2007. « The pair were also fined 100 pounds for stealing a pillow case from a Holiday Inn and failing to appear in court. »
  31. (en)News Desk, « Today In Music History - June 11 » sur 'Sound Generator', juin 2002, 'This Day in Rock'. Mis en ligne le 11/06/2002, consulté le 27/12/2007. « Joe Strummer and Topper Headon were detained overnight in prison in Newcastle upon Tyne & having failed to appear at Morpeth Magistrates on May 21 to answer a charge relating to the theft of a Holiday Inn pillow case. They were both fined £100. »
  32. (en)The Clash sur 'Rolling Stone', juin 1999, 'This Day in Rock'. Mis en ligne le 10/06/1999, consulté le 26/12/2007. « On this day in 1977, the Clash's Joe Strummer and Topper Headon were arrested in London after writing the band's name on a wall. »
  33. (en)The Clash sur 'Rolling Stone', juin 1998, 'day in rock'. Mis en ligne le 08/06/1998, consulté le 26/12/2007. « On this day in 1978, Clash bandmates Joe Strummer and Paul Simonon were arrested for beingdrunk and disorderly in Glasgow. »
  34. (en)flash-hammer, « Give 'em Enough Stars » sur Epinions.com, mars 2003, Review of Give 'Em Enough Rope. Mis en ligne le 05/03/2004, consulté le 28/12/2007. « The rooftop they were on looked out onto a train station, and a worker thought they were shooting at trains and phoned the police. »
  35. The Clash - Combat Rock par Marcus Gray - page 216
  36. (en)Joel M. Hoard, « Cleveland Calling The Clash » sur The Michigan Daily, février 2003. Mis en ligne le 20/02/2003, consulté le 26/12/2007. « "Guns on the Roof", while it may seem like a tirade on government and warfare, actually tells the story of bassist Paul Simonon and drummer Topper Headon's arrest for shooting pigeons with an air rifle on the roof of a London building. »
  37. (en) Mick Jones, Steve Kandell, « A Riot of Our Own » sur SPIN.com, 20/09/2007, 1977 - PUNK EXPLODES !. Consulté le 15/12/2007. « We were friendly with the Sex Pistols. There was camaraderie to a certain extent but obviously some competitiveness, as well: You're on a different team. If there was such a thing in the punk days as one set of people who thought of only destroying and one set who thought about creating, that was the Sex Pistols and us. We had two different approaches, opposite ends. »
  38. Hommage à Joe Strummer, leader de CLASH par Hugo Cassavetti, extrait de Télérama n°2764 du 04 janvier 2003
  39. ab Vincent Brunner, « The Clash - L'éclaireur kamikaze » sur Les inrocks.com, 10 novembre 1999, Chronique. Consulté le 19/12/2007
  40. (en) « People don't understand. Punk was about change - and rule number one was: there are no rules. »