Harry Babasin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jazz
Terminologie du jazz
Principaux courants

ragtime - Nouvelle-Orléans
swing - mainstream
bebop - cool jazz
hard bop - jazz modal
free jazz - soul jazz
jazz-rock fusion - acid jazz
jazz manouche - smooth jazz
latin jazz - nu jazz

Interprètes

A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M N-O-P-Q-R-S-T-U-V-W-X-Y-Z
par style - par instrument

Méta
Le portail du Jazz
Le projet Jazz
Le portail des musiques

Harry Babasin est un contrebassiste et violoncelliste de jazz américain, né à Dallas (Texas, États-Unis) le 19 mars 1921 d'un père immigré arménien et de mère professeur de musique au North Texas State College. Il est mort le 21 mai 1988 à Los Angeles (Californie, États-Unis).

[modifier] Biographie

Alors qu'il suit des études dans l'établissement où enseigne sa mère, il se met à jouer avec Herb Ellis, Jimmy Giuffre, Gene Roland, Johnny Smith, et Tommy Reeves. C'est là qu'il s'initie à différents instruments. Après des débuts dans des orchestres locaux, où il impose parfois le changement complet de la section rythmique, il commence à participer à des tournées avec différents orchestres d'importances variables : ceux de Jimmy Joy, Bob Strong, Billie Rogers, Gene Krupa (1945), Charlie Barnet (1945), Boyd Raeburn (1945-46), Benny Goodman (1946), Woody Herman (1948), Frank De Vol, Jerry Gray, entre autres.

Il se fixe à New York, puis, dès 1945 en Californie où il apparaît dans le film « A song is born » avec Benny Goodman.

Outre ce travail en big band, il participe à de nombreuses séances d'enregistrement dans de petites formations avec des boppers (Dodo Marmarosa, Sonny Criss) ou ce que l'on nommera plus tard les "westcoasters" (Buddy Childers, par exemple), sans omettre les jam sessions auxquelles il participe. Il promène sa carrure devenue imposante de « bear » (ours), comme l'a surnommé un confrère partout où manque une contrebasse.

C'est de 1948 que date la première séance d'enregistrement sous son nom, mais la seconde quatre ans plus tard reste fameuse par la qualité des solistes, Charlie Parker et le tout jeune Chet Baker. Il forme un groupe, les « Jazz Pickers », construit autour d'un trio d'instruments joués pizzicato (guitare, violoncelle, basse) avec lequel il enregistre quelques disques en 1944 et 1947, parfois sur sa propre marque (mais éphémère) Nocturne. Mais il devient de plus en plus un bassiste « free-lance » (sans orchestre attitré), sur la Côte Ouest et, de plus en plus, à Hollywood, participant à maint enregistrements en petite formation,, avec Laurindo Almeida, avec lequel il introduit (avant Stan Getz) le rythme de bossa-nova, Bud Shank, Bob Enevoldsen, Herbie Harper, Art Pepper.

Il devient un des directeurs d'une association sans but lucratif, le « Los Angeles Theatrum » qui se propose de collecter toutes les traces enregistrées et tous les documents concernant le mouvement West Coast. En sont issues quelques disques édités par le firme « Jazz Chronicles ».

Atteint d'emphysème, il décède en 1988.

[modifier] Son style

Bassiste virtuose, s'exprimant en phrases rapides, souvent dans l'aigu de l'instrument, il sait également accompagner avec la sobriété de la « walking bass » (une note par temps, avec va-et-vient à l'octave et évoluant avec la progression harmonique). Il est l'initiateur du jeu pizzicato au violoncelle, et ouvre la voie à Oscar Pettiford. À la fin de sa vie, il se flattait d'avoir participé à 1500 enregistrements à la contrebasse.

[modifier] Discographie

  • 1952 : Inglewood jam (Jazz Chronicles, Fresh Sound)
  • 1954 : Jazz in Hollywood (Nocturne)
  • 1957 : Harry Babasin and the Jazz Pickers/Terry Gibbs' (VSOP)
  • 1957 : The Jazzpickers (Mode)
  • 1957 : Command Performance' (EmArcy)
  • 1957 : For moderns only (EmArcy)
Autres langues