Guy de Laval (évêque)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Guy de Laval.

Guy de Laval, fils de Guy VIII de Laval et de Isabelle de Beaumont-Gâtinais. Il fut évêque de Quimper de 1324 à 1326, puis du Mans de 1326 jusqu'en 1338.

[modifier] Biographie

Il fut d'abord doyen de l'Église du Mans. Il fut de bonne heure en faveur auprès du pape Jean XXII. Outre son canonicat du Mans qu'il garda, il était chanoine d'Angers. Il fut plusieurs fois chargé de missions dans ces deux diocèses, par exemple : de faire pourvoir Jean Langlois, licencié ès lois, d'un bénéfice en son diocèse d'Angers ; Emeric de la Brunetière, de Brunathia, de la cure des Ulmes, 1317 ; le fils de Guillaume Josselin, d'Aubigné, d'un canonicat à Rennes, 1324 ; d'obtenir l'entrée au couvent de plusieurs postulantes ; d'accorder le différend entre l'évêque du Mans, Pierre, et Jean de Châtres, maître de la Maison-Dieu du Saint-Sépulcre, révoqué après en avoir amélioré les terres et vignes, 16 février 1321.

Guy de Laval était curé de Maidenstowe, au diocèse de Cantorbéry, attaché comme clerc à la personne de Jean de Bretagne, son parent, ce qui lui vaut la faveur de toucher le revenu de ses bénéfices sans résidence et sans se faire promouvoir au sacerdoce (27 mars 1320) ; il était alors trésorier du chapitre d'Angers, bénéficier d'une chapelle dans l'église de la Guerche (1324), et postulait encore une prébende à Paris (31 mai 1324), à condition toutefois de se démettre de la cure de Maidenstowe.

Elu enfin à l'évêché de Quimper, il résigna à Guillaume Ouvrouin de Laval, son canonicat du Mans (7 juillet 1324). Cette promotion à l'évêché de Quimper, suivie presque aussitôt de sa translation au siège du Mans, était accompagnée de la faveur de l'indulgence in articulo mortis, du choix du prélat qui lui donnerait le sacerdoce, et du droit de nommer deux notaires, clercs dans les ordres mineurs et non mariés.

Il confirma en 1329 les statuts de la Confrérie, fondée en l'honneur de Notre-Dame et de saint Julien du Mans, dans la chapelle de Pruillé.

En 1330, il obtint du pape Jean XXII, la réunion à la mense de son évêché des paroisses de Segré, Larchamp, Saint-Pierre-des-Landes, à condition qu'on laisserait une portion congrue pour l'entretien des vicaires qui résideraient dans ces paroisses.

Il mourut en avril 1378.

[modifier] Bibliographie

  • Lettres communes de Jean XXII, n. 1.951, 3.090, 11.183, 11.446, 11.447, 12.965, 19.342, 19.896-19.898, 19.904.

[modifier] Source partielle