Guy IV de Laval

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Guy IV de Laval, il succéda à son père Guy III de Laval comme seigneur de Laval (Mayenne).

Sommaire

[modifier] Famille

En premières noces, il épousa une certaine Agathe. En secondes noces, il semble avoir épouser Emma, fille de Réginald de Dunstanville, comte de Cornouailles, fils illégitime du roi Henri Ier d'Angleterre.

[modifier] Histoire

Lisiard de Sablé débuta par une guerre acharnée contre le jeune seigneur de Laval, on ne sait à quel sujet. La guerre contre Guy de Laval, adhuc juvenis, précède celle qui va suivre, où les deux seigneurs se trouvèrent ligués contre le roi d'Angleterre.

Guy fut attaché à Foulque V d'Anjou, comte d'Anjou, et prit son parti contre Henri Ier d'Angleterre, roi d'Angleterre. En 1118, au mois de novembre, Lisiard de Sablé était à la suite du comte au siège d'Alençon, et le 18 décembre commandait l'avant-garde, assisté de Guy IV de Laval, de Robert de Semilly, de Gautier de Mayenne, d'Hugues de Mathefelon et Thibault, son fils, de Maurice de Craon, à la bataille de Séez, où il infligea à Henri Ier d'Angleterre une défaite célèbre, transformée par Orderic Vital en une simple escarmouche, mais qui en réalité coûta quatre mille hommes au roi d'Angleterre [1],[2].

Dès le départ de son père, Foulque V le Jeune, en Terre Sainte, Geoffroy Plantagenêt est confronté à une coalition de ses vassaux conduite par Lisiard de Sablé. Lisiard, seigneur de Sablé, de la Suze, de Briollay par son mariage, se trouva si puissant qu'il osa entrer dans la coalition des comtes de Thouars, de Parthenay, des seigneurs de Blaison, de Laval et autres, contre Geoffroy Plantagenet [3].

Guy se ligua, l'an 1129, avec le vicomte de Thouars, les seigneurs de Mirebeau, de Parthenay, de Sablé, d'Amboise, et 2 autres vassaux de l'Anjou, contre Geoffroy Plantagenet, qui venait de succéder à Foulques le Jeune, son père, au comté d'Anjou. Geoffroy vient subitement l'assiéger dans son château de Meslay, renverse les murs de la place, enfonce les portes y et étant parvenu jusqu'au donjon, le détruit, puis rase entièrement le château. Cependant, par un mouvement d'humanité, il sauva la vie aux chevaliers qui l'avaient défendu, et les tira des mains du soldat victorieux, prêt à les égorger. Guy alors s'étant venu jeter aux pieds du comte, vint à bout de le fléchir et d'obtenir son pardon. Tel est le récit de Jean, moine de Marmoutier, dont l' Art de vérifier les dates point toutes les circonstances.

Voici quelque chose de plus certain Robert II de Vitré, fils d'André Ier de Vitré et d'Agnès de Mortain, ayant été chassé par Conan III de Bretagne, duc de Bretagne, trouva un asile chez le seigneur de Laval, son cousin germain, qui lui prêta ses châteaux et forteresses de la Gravelle et de Launay, pour être en état de faire de-là des tentatives sur Vitré, dont le comte s'était emparé. Mais Conan vint à bout d'enlever à Robert la protection du sire de Laval, en donnant à celui-ci ce qu'on nommait le fief de Vitré à Rennes, qui est la même chose que la vicomté de Rennes. Robert, en perdant cet allié , en trouva un autre plus puissant et plus fidèle dans la personne du comte d'Anjou. Le seigneur de la Guerche, son beau-frère, et Thibault de Mathefelon, son gendre, l'aidèrent aussi de leurs personnes et de leurs troupes ; et avec ces secours , il termina, l'an 1143, une guerre de huit ans par une victoire, dont le recouvrement de sa terre de Vitré fut le fruit.

[modifier] Notes et références

  1. Orderic, t. IV, p. 333.
  2. Gesta Cons. Andegav.
  3. Chronique des comtes d'Anjou, p. 262.
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[modifier] Sources

  • Abbé Angot, « Sablé », dans Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 1919, n° 35, p. 166-189, 266-278, 369-380. [1]

[modifier] Voir aussi