Guy Arnoux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Arnoux.

Guy Arnoux, né en 1886 et mort en 1951, est un artiste, illustrateur et graphiste français.

Il a illustré près de quatre-vingts livres dont plusieurs grands formats d'une remarquable qualité d'impression chez Dewambez (1917: Quelques drapeaux français; 1918: Tambours et trompettes). À l'issue de la Guerre de 1914-18, il participe à de charmants petits livres pour les enfants : Le bon Anglais, Carnet d'un permissionnaire, Nos frères d'Amérique… Entre 1912 et 1925 il collabore à la célèbre revue de mode La gazette du bon ton.

Il s'est intéressé aux domaines les plus variés de l'art décoratif : décors pour les paquebots (dont le Lafayette en 1930), publicités, jeux, affiches, menus, programmes, costumes, éventails, foulards, et même des chaussures [1]. Il laisse derrière lui un caractère d'imprimerie, intitulé Guy-Arnoux capitale, qu'il a réalisé en 1914 à la demande de Georges Peignot pour la Fonderie G. Peignot & Fils.

Issu d'une famille de militaires, l'armée et le patriotisme constituent ses thèmes favoris, allant parfois jusqu'à une certaine naïveté chauvine. En 1921, il est nommé peintre officiel de la marine.

En 1945 il illustre pour Alsatia un livre pour enfants Trois campagnes d'Alsace: 1674, 1793, 1944.

Son trait est reconnaissable entre tous : un cerne noir et de larges aplats, très souvent réalisés au pochoir. Il est le représentant d'un nouvel art populaire, à la fois moderne et traditionnel. C'est sans doute le dernier grand imagier français.

Il meurt en 1951, près d'Orléans, un peu oublié, loin de Paris et de la mer qu'il avait tant aimés.

[modifier] Note

  1. En 2005, sa paire de souliers du soir "Le bal" a été adjugée 41 000 euros, record mondial pour un objet de ce genre..