Discuter:Guerre israélo-arabe de 1948-1949

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Sommaire

[modifier] Remarque importante sur l'historique

Cet article est un copier coller à partir des sections correspondantes de l'article guerre israélo-arabe de 1948. Il faut s'y référer pour pouvoir suivre l'historique des auteurs par rapport aux exigences de la licence GFDL. Ceedjee contact 10 septembre 2006 à 21:55 (CEST)

[modifier] Guerre israélo-arabe de 1948-1949 et Guerre de Palestine de 1948

Copié-collé de pages à fusionner.

Il s'agit de la même guerre. Le terme le plus courant chez les historiens francophones (je dis bien "historien" et non chez la moyenne des militants des deux camps opposés), est "guerre israélo-arabe de 1948-1949". Felipeh | hable aquí 19 mars 2007 à 18:07 (CET)

On m'a envoyé un email pour me prévenir (je suis en wikibreak).
Je ne trouve pas malin de faire cette demande sans en parler à ceux qui ont rédigé l'article voire tout simplement sans le lire.
En quelques mots :
Comme cité et sourcé en page de discussion de l'article Guerre de Palestine de 1948, tous les historiens, francophones ou anglophones, neutres ou aux sensibilités de tout bords, parlent de la "guerre de Palestine".
En fait, celle-ci est divisée en 2 phases :
1. Une guerre civile, alors qu'Israël n'existe pas et que le mandat du pays se termine. Elle est décrite dans la guerre civile en Palestine de 1947-1948.
2. Une guerre traditionnelle, au lendemain du départ des britanniques et de la déclaration d'indépendance d'Israël. Elle est décrite dans guerre israélo-arabe de 1948-1949.
A+, Ceedjee contact 21 mars 2007 à 09:49 (CET)
Je persiste : il y a trois articles distincts. 1/ guerre civile en Palestine de 1947-1948 : très bien, je ne reviens pas dessus. 2/ Guerre de Palestine de 1948 3/ Guerre israélo-arabe de 1948-1949. Dans ces deux derniers, il y a les mêmes évènements militaires, de la première à la cinquième phase, et cela compose la majorité des deux articles. Donc, du coup, tout en sachant qu'il y a en plus un article sur les protagonistes, que les Palestiniens sont des Arabes, et que les deux articles parlent du contexte en remontant au début du siècle, je ne vois pas l'intérêt de deux articles distincts, sauf à renommer la guerre de Palestine en conflit israélo-palestinien et le faire remonter jusqu'à nos jours. Quant au nommage, c'est une question de point de vue, je ne suis pas d'accord avec Ceedjee, mais ce n'est pas le fond de la question. Et Ceedjee, pardon, mais je ne savais pas que ces articles étaient ta propriété. Felipeh | hable aquí 21 mars 2007 à 10:10 (CET)

[modifier] Transfert depuis WP.PàF

Au vu de la page de discussion, Guerre de Palestine englobe Guerre israélo-arabe, et Guerre civile. Il n'y a donc pas lieu de fusionner, mais bien de résoudre les redondances, par l'ajout de "loupes", dans l'article le plus général, vers l'article le plus spécialisé, avec transformations des redondances en résumé+renvoi, donc. FrançoisD 21 mars 2007 à 11:07 (CET)
Non Non. Les articles traitent de deux choses différentes. On ne fusionne pas comme ça à la légère (opération irrréversible), sans fournir de sources, et alors qu'il n'y a pas de consensus sur la question. Clem23 21 mars 2007 à 14:28 (CET)
Salut,
Je tombe sur cette discussion.
Pour info, le consensus sur wp:fr est en cours d'être accepté sur wp:en également, ce qui servira de moteur pour tout wp.
A savoir :
Un article chapeau de synthèse : Guerre de Palestine de 1948 avec des articles détaillés.
A+ Ceedjee contact 10 février 2008 à 09:29 (CET)

[modifier] Relecture

[modifier] Force en présence

Le tableau des frères Kimche me pose problème quant à Hébron (tombé le 13 mai) et au sud profond ainsi qu'aux forces israéliennes qui auraient défendu cette zone (1500).
Je ne vois pas à quoi il fait référence. J'imagine aux forces du Palmach dans les kibboutz du Neguev et dans la zone de Gaza ? Ceedjee contact 10 février 2008 à 09:55 (CET)

[modifier] Phrase pas claire dans l'intro

Ceedjee, je lis : « Pendant et après les combats, près de 300 000 arabes palestiniens (sur les 750 000 de l'ensemble de l'exode palestinien) sont principalement expulsés[2],[3] des zones conquises et contrôlées par les Israéliens. »

Je ne comprend pas très bien ce que cela veut dire. Tu peut revoir la rédaction ? Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 19 février 2008 à 09:27 (CET)

Voici une autre formulation : Durant la période du 15 mai 1948 à mi avril 1948, 300,000 Palestiniens prennent la route de l'exode. Ils sont pour la plupart expulsés de force des zones contrôlées ou conquises par Israël.
Si c'est l'expulsion qui te choque, c'est la triste réalité. Après mai 1948, je pense qu'on peut parler de près de 90% d'expulsion. Avant mai 1948, c'est plus problématique. Ceedjee contact 19 février 2008 à 20:31 (CET)
Non, pour l'expulsion, je suis d'accord : la première vague (celle d'avant avril 48) est surtout faite de départs "volontaires" par prudence. la seconde vague (jusqu'au 15 mai, surtout) est mixte. A partir de juillet, les auteurs modernes valident une large part d'expulsion, même si leur interprétation du rôle du gouvernement varie. 90%, cela me semble beaucoup, par contre. Mais c'est surtout la phrase que je ne comprenais pas bien. la nouvelle formule me va. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 24 février 2008 à 11:42 (CET)
heu non, attend : « Durant la période du 15 mai 1948 à mi avril 1948 », cela ne veut rien dire. tu parle de quelle période ? Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 24 février 2008 à 13:25 (CET)
mi-avril '49 :-) Ceedjee contact 24 février 2008 à 13:26 (CET)
Salut,
Ok pour tout l'essentiel !
Juste une discussion annexe sur ce sujet qui m'intéresse :
Avant tout, ce sujet est un vrai sac de noeuds hyper complexe pour la gestion de la NdPV : les historiens parviennent même à se dire en désaccord sur ce sur quoi ils ne le sont pas !
En fait, bien avant les nouveaux historiens, les historiens israéliens étaient conscients de la réalité des expulsions après juillet '48. Mais aucune publicité n'en a été faite. L'objectivité voudrait qu'on distingue les versions de l' « inconscient collectif », « la discours officiel », l' « historie académique » et les différentes versions des « nouveaux historiens ».
A ma connaissance, mais on est dans le WP:TI :-(
  • avant mars : départs volontaires avant les combats : les riches et tous ceux qui le comprennent et en ont les moyens anticipent le merdier / en parallèle, les milices juives et les milices arabes foutent le bordel et les premiers sont plus efficaces que les seconds dans ces actions
  • avril - 15 mai : (pour l'essentiel) : la Haganah passe à l'offensive (à des fins purement militaires) mais avec une conscience claire chez tous ses dirigeants que la présence arabe sur le territoire du Yichouv est un problème et avec une haine de l'arabe chez les soldats Juifs (haine justifiée par le passé; haine justifiée par l'extrême violence des mois précédents, haine nourrie pas la propagande officielle qui associe arabe et nazis et peur sincère justifiée par la conviction d'être engagée dans une guerre de survie) -> les soldats sont prêts à foutre les arabes dehors mais ils n'ont pas trop à le faire car en parallèle, et bien avant, la société civile arabe n'a pas la capacité et la volonté de résister à l'offensive militaire juive (aucune organisation au dela du niveau local, aucun réel sentiment national, foi en le support des voisins arabes, ...) tandis que la société arabe dirigeante est incompétente quand elle n'est pas inexistante. Au sein de la classe arabe dirigeante, la volonté de rejeter les juifs à la mer (cad au minimum expulsé de force vers l'Europe) est tout aussi prononcée que celle du désir des leaders juifs de voir les arabes jeté dehors (les mots volonté d'un côté et désir de l'autre me semblent appropriés; en ce sens que les leaders arabes refusent de s'accomoder de toute présence juive tandis que les Juifs seraient prêts à faire avec mais avec des pieds de plomb). Toutefois, les civils fuient la guerre; chaque attaque provoque la panique et la crainte de voir ses propres peurs se réaliser; Deir Yassin alimente ce sentiment mais il est de toute manière ancré par tout le passé; les offensives militaires suivies de maltraitance font le reste.
  • 15 mai - fin juin : (pour l'essentiel) : à part en Galilée ou Yigal Yadin expulse volontairement et sciemment les civils arabes pour engorger les routes d'entrée des armées arabes, l'exode ne que la suite des événements précédents : les retardataires suivent le mouvement ainsi que les (quelques) expulsés et victimes de maltraitance dans les zones arabes des villes israéliennes occupées (Haïfa et Jaffa).
  • Après le 10 juillet, Ben Gourion et ses généraux ont définitivement conscience de la supériorité militaire de Tsahal et de la victoire. Ils ont conscience également qu'ils peuvent solutionner le problème démographique qui rendrait l'état juif non viable en empêchant tout retour des réfugiés. S'ils en discutent ou non restera sans doute un secret mais à partir de ce moment, toutes les offensives se sont accompagnées de toutes les mesures nécessaires à la fois : pour faire fuir la population, pour écraser l'adversaire, pour ne pas éviter que des dérapages se produisent sur le terrain, et pour expulser les habitants quand il en restait, pour éviter la possibilité de tout retour, et pour empêcher le jeune système démocratique israélien de stopper le process.
La seule réelle polémique qui existe entre tous les historiens (au delà de ce qu'ils en disent eux-mêmes), c'est de savoir quand la décision fut prise (ou si elle fut réellement prise).
Ceedjee contact 24 février 2008 à 13:22 (CET)
Oui, oui, nous sommes d'accord. J'aimerais bien avoir la référence et la citation précise de Yoav Gelber, ou il parle de "nettoyage ethnique". Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 24 février 2008 à 13:28 (CET)
Eu égard au caractère très conflictuel de la question, il faut avant tout ADQ sourcer 1/ le chiffre de 300 000. 2/ surtout le caractère dominant des expulsion, et si possible avec des historiens acceptables par tous. Morris, bien sur, mais aussi Yoav G (on revient à ma question de tout à l'heure). Je peut mettre Pappé, mais en tant que post-sioniste de choc, il sera refusé par principe par beaucoup, et à juste titre, eu égard à son engagement personnel. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 24 février 2008 à 14:01 (CET)
Perso, si nous sommes d'accord l'un et l'autre de retirer Pappé de la Bibliographie, je suis prêt à titre personnel à faire cette entorse à la NdPV mais je ne peux pas en prendre seul la responsabilité. :-)
Argl !! non ! Je n'ai pas dit de retirer Pappé, c'est un historien important de la période ! Il n'est pas moins légitime qu'un Gelber. Je disais juste que sourcer l'expulsion des palestiniens sur son seul travail ne serait pas accepté, à juste titre, et que je voulais donc avoir des sources "gelber", si possible. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 24 février 2008 à 19:24 (CET)
Je suis d'accord pour dire que Pappé (2000) est un historien. Par contre, je ne suis pas d'accord pour le mettre sur le même pied que les autres et certainement pas Gelber, dont l'affrontement avec Pappé lui a fait une mauvaise presse qu'il ne mérite absolument pas. Mais on s'éloigne, là ;-) Ceedjee contact 24 février 2008 à 20:11 (CET)
Voici la suite :
On est de nouveau dans la WP:TI.
Gelber n'a pas utilisé ces mots. A la lecture de son ouvrage, avant l'apparition de l'« essai » de Pappé, c'est ainsi que je synthétisais personnellement la pensée de Gelber pour la période post-juillet (mais comment sais-tu cela, je n'en ai parlé que sur wp:en il me semble ???) et je me suis rétracté depuis.
En fait, Yoav Gelber écrit ceci :
« Unlike the pre-invasion period, certain IDF actions on the eve of and after the invasion aimed at driving out the Arab population from villages close to Jewish settlements or adjacent to main roads. These measures appeared necessary in face of the looming military threat by the invading Arab armies. The Israelis held the Palestinians responsible for the distress that the invasion caused and believed they deserved severe punishment. The local deportations of May-June 1948 appeared both militarily vital and morally justified. Confident that their conduct was indispensable, the troops did not attempt to conceal harsh treatment of civilians in their after-action reports. »
« Instead of saving the Palestinians, the Arab armies’ invasion doubled their territorial losses and the number of refugees. Later waves of mass flight were the result of the IDF’s counter offensives against the invading forces. The position of these new escaping or expelled Palestinians was essentially different from that of their predecessors of the pre-invasion period. Their mass flight was not the result of their inability to hold on against the Jews. The Arab expeditions failed to protect them, and they remained a constant reminder of the fiasco. These later refugees were sometimes literally deported across the lines. In certain cases, IDF units terrorized them to hasten their flight, and isolated massacres — particularly during the liberation of Galilee and the Negev in October 1948 — expedited the flight. »
Le problème des « some » ou « in certains cases » de ses explications c'est qu'il n'y a aucun contre-exemple...
Là où le WP:TI de mon côté se poursuit, c'est que Gelber et Morris s'apprécient (voir ce qu'ils écrivent l'un de l'autre) et que Morris a écrit :
  • AS : « So when the commanders of Operation Dani are standing there and observing the long and terrible column of the 50,000 people expelled from Lod walking eastward, you stand there with them? You justify them?
  • BM : « I definitely understand them. I understand their motives. I don’t think they felt any pangs of conscience, and in their place I wouldn’t have felt pangs of conscience. Without that act, they would not have won the war and the state would not have come into being. »
  • AS : « You do not condemn them morally? »
  • BM : « No. »
  • AS : « They perpetrated ethnic cleansing. »
  • BM : « There are circumstances in history that justify ethnic cleansing. I know that this term is completely negative in the discourse of the 21st century, but when the choice is between ethnic cleansing and genocide—the annihilation of your people—I prefer ethnic cleansing. »
J'ai écrit à Benny Morris pour qu'il me dise si c'était le résultat d'une « intime conviction » ou bien une « analyse basée sur des faits » mais il a esquivé la réponse (ce que je comprends) et elle n'est pas nécessaire en fait.
Si on poursuite le WP:TI : Gelber a publié cela en 2001, Morris en 2003, il ne fallait qu'un pas et une vraie compréhension des événements aurait pu sortir mais entretemps, Pappé a fait de l'ensemble de la période fév-48/mi-49 un nettoyage ethnique en inventant des théories fumeuses (si tu achètes son bouquin, tu verras qu'on peut courrir après les documents et puis, tu as lu le plan Daleth comme moi...) et en les publiant dans toutes les langues (théories entre parenthèses reprises avec une mauvaise foi certaine et un manque total de professionnalisme par Dominique Vidal).
Le monde académique israélien a évidemment « viré » Pappé après cela mais c'est un joli coup politique car il n'est plus possible pour les académiques de faire leur travail sur cette période car la technique de l'amalgame ferait de Pappé un précurseur là où il ne s'agit que d'un vulgaire propagandiste et alors que ce qui semble être la réalité est assez grave par elle-même.
Ceedjee contact 24 février 2008 à 14:26 (CET)
Je suppose que tu parle du bouquin de pappé de 2007 ? Je ne l'ai pas lu. Celui de 2000 reste beaucoup plus prudent, et je ne l'ai pas trouvé très différent dans les faits rapportés de ceux d'auteurs moins critiques de la position israélienne. Il a durci le ton, donc ? Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 24 février 2008 à 19:29 (CET)
Il n'a pas que durci le ton.
Il a écrit un roman. Ceedjee contact 24 février 2008 à 20:00 (CET)

[modifier] Texte sourcé

Pour le texte sourcé, j'ai écrit ceci sur wp:en :

The causes and responsibilities of the exodus are a matter of controversy among historians and commentators of the conflict.

Benny Morris, who analyzed the Palestinian exodus, distinguishes four waves. During the first phase, from December 1947 to March 1948, around 100,000 Palestinians left. Among them were many from the higher and middle classes from the cities, who left voluntarily, expecting to return when the situation had calmed down.[1] From April to July, between 250,000 and 300,000 fled in front of Haganah offensives, mainly from the towns of Haïfa, Tiberias, Beit-Shean, Safed, Jaffa and Acre, that lost more than 90 percent of their Arab inhabitants.[2] Some expulsions arose, particularly along the Tel-Aviv - Jerusalem road[3] and in Eastern Galilea.[4] In the third phase, about 100,000 Palestinians became refugees.[5] About 50,000 inhabitants of Lydda and Ramle were expelled towards Ramallah by Israeli forces during Operation Danny,[6] and most others during clearing operations performed by the IDF on its rear areas.[7] During Operation Dekel, the Arabs of Nazareth and South Galilee could remain in their homes.[8] They later formed the core of the Arab Israelis. From October to November 1948, the IDF launched Operation Yoav to chase Egyptian forces from the Negev and Operation Hiram to chase the Arab Liberation Army from North Galilee. This generated the fourth wave of the exodus, consisting of 200,000 to 220,000 Palestinians. Here, Arabs fled fearing atrocities or were expelled if they had not fled.[9] During Operation Hiram, at least nine massacres of Arabs were performed by IDF soldiers.[10] After the war, from 1948 to 1950, the IDF cleared its borders, which resulted in the expulsion of around 30,000 to 40,000 Arabs.[11]

  1. Benny Morris (2003), pp.138-139.
  2. Benny Morris (2003), p.262
  3. Benny Morris (2003), pp.233-240.
  4. Benny Morris (2003), pp.248-252.
  5. Benny Morris (2003), p.448.
  6. Benny Morris (2003), pp.423-436.
  7. Benny Morris (2003), p.438.
  8. Benny Morris (2003), pp.415-423.
  9. Benny Morris (2003), p.492.
  10. Benny Morris, Righteous Victims - First Arab-Israeli War - Operation Yoav.
  11. Benny Morris (2003), p.538

Ceedjee contact 24 février 2008 à 14:34 (CET)

Ok, je pense qu'il faut intégrer ces citations par petits bouts dans les différentes opérations israéliennes. Tu peut donner les ref de ta citation de gelber, plus haut ? Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 24 février 2008 à 19:33 (CET)
Je suppose que la troisième vague c'est celle du 10-18 juillet 48 ? Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 24 février 2008 à 19:35 (CET)
Oui. Je pense que le bouquin de 2000 est tout à fait acceptable, en tout cas à mes yeux.
Celui de 2007 est « différent ».
Oui, pour la 3ème vague, c'est cela mais il faut rajouter la 2ème trêve.
Pour Gelber, [1].
Pour info, avec user:Hoplite, nous comptons ré-écrire l'article sur l'exode palestinien de 1948. Nous avons des sensibilités opposées et on a des lectures complémentaires sur le sujet (voir la Pdd de l'article).
A+ Ceedjee contact 24 février 2008 à 19:56 (CET)

[modifier] Article de Qualité

Cet article sera présenté dans les 15 jours comme AdQ. Si quelqu'un souhaite réagir, c'est le moment ! Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 5 mars 2008 à 18:20 (CET)

[modifier] Accord de février 48

  • En février 1948, lors d'une rencontre à Londres (où il est représenté par son premier ministre), « le roi obtint la bénédiction de Londres pour l'accord secret passé avec l'Agence juive. [...] Les Anglais [...] en firent la pierre angulaire de leur propre politique en Palestine[1] ».
Attention. Pappé dérive. Il n'obtient pas la bénédiction pour l'accord secret passé avec l'Agence juive (qui n'est même pas au courant de la réunion) mais il obtient l'accord pour l'annexion de la partie arabe du plan de partage, à condition de ne pas attaquer la partie dédiée aux Juifs.
La nuance me semble importante. Je propose de reformuler en prenant texto une autre source (eg Laurens). Je vais voir.
Ceedjee contact 15 mars 2008 à 09:30 (CET)
Je ne comprend pas le pb. Pappé indique que l'accord selon lequel Abdallah n'envahira pas la partie réservée au juif et annexera la partie arabe est validé par Londres. Hors tu dis la même chose : abdhallah « obtient l'accord pour l'annexion de la partie arabe du plan de partage, à condition de ne pas attaquer la partie dédiée aux Juifs ». Je ne vois pas la différence. (et sinon, bonne vacance ? Sourire)Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 15 mars 2008 à 11:45 (CET)
Pappé dit que Londres avalise l'accord avec le Yichouv.
C'est faux. Londres n'est pas consciente des discussions entre Abdallah et l'Agence juive.
Ce que Londres avalise c'est le projet d'annexion de la partie arabe par Abdallah et à condition qu'Abdallah n'attaque pas l'Etat juif.
Ceedjee contact 16 mars 2008 à 10:06 (CET)

[modifier] Version actuelle

A ce titre, Abdallah Ier de Transjordanie a engagé des négociations dès les années trente avec les dirigeants sionistes, négociations qui continueront jusqu'à la guerre de 1948, pour parvenir à un accord de partage de la Palestine, accord lui permettant d'annexer la partie arabe de la Palestine. L'objectif des Transjordaniens n'est pas d'empêcher la création d'Israël, mais plutôt la conquête du maximum de territoires palestiniens[14].

En février 1948, lors d'une rencontre à Londres (ou il est représenté par son premier ministre), « le roi obtint la bénédiction de Londres pour l'accord secret passé avec l'Agence juive. [...] Les Anglais [...] en firent la pierre angulaire de leur propre politique en Palestine[15] ».

Cet accord partiel ne précise cependant pas clairement les frontières du partage, n'est pas écrit et ne dit rien de Jérusalem, convoitée par les deux parties. Il ne supprime donc pas les causes d'un conflit israélo-transjordanien, mais le limite à certaines zones.

La position de la Transjordanie, face à une forte pression populaire contre la création d'Israël, est d'ailleurs difficile, et reste à ce titre secrète, le roi rejetant officiellement la création d'un état juif[2]. L'accord secret avec l'Agence juive peut même devenir hésitant. Golda Meyerson, qui rencontre le roi à la veille de la guerre, le 10 mai 1948, rapporte à Ben Gourion que « notre entrevue fut amicale. Il paraissait soucieux et son visage était bouleversé. Il n'a pas nié nos rencontres et nos accords précédents, qu'il prendrait le contrôle de la partie arabe ; mais aujourd'hui il est un parmi cinq[3] » pays arabes. Le roi propose donc un nouvel accord, cohérent avec ses déclarations publiques, impliquant « un pays uni avec une autonomie pour les Juifs[3] », proposition refusée par l'Agence juive. Au final, la Transjordanie respectera dans les faits le précédent accord de partage.

[modifier] Vision de ceedjee

Depuis les années 30, Abdallah Ier de Transjordanie entretient de bonnes relations avec les sionistes. Au contraire des autres dirigeants arabes, il a su voir la force du mouvement et les avantages qu'ils pourraient tirer d'une bonne entente avec celui-ci. De plus, il ambitionne de reconstituer et diriger la Grande Syrie, un royaume qui serait constitué de la Palestine, la Syrie, le Liban et le Transjordanie.

En novembre 1947, quelques jours avant le plan de Partage, il rencontre en secret des représentants de l'Agence juive et conclut de ne pas s'opposer au partage de la Palestine mais d'empêcher la fondation de l'Etat palestinien dont il annexera les territoires. Officiellement, il reste néanmoins opposé au Plan de partage et soutient les Arabes palestiniens, avec les autres membres de la Ligue arabe.

Sa position est d'autant plus forte que bien que ses alliés arabes sont conscients de ses ambitions, la Transjordanie est à l'époque une puissance incontournable, disposant de l'appui politique et militaire des britanniques et de la Légion arabe, une force mécanisée de 9 000 hommes secondée par plusieurs bataillons d'artillerie qui sert déjà en Palestine depuis 1944 et à comparer aux forces juives qui en novembre 1947 sont constituées de 5 000 paramilitaires qui ne disposent que d'un armement hétéroclite.

Sa position va encore se fortifier. En février 1948, lors d'une rencontre secrète à Londres (où il est représenté par son premier ministre), le roi obtient le support des Britanniques pour son plan d'annexion de la partie arabe de la Palestine. Les officiers britanniques qui commandent la Légion resteront à son service à condition qu'il n'attaque pas l'Etat juif. De l'autre côté, il participe à toutes les réunions de la Ligue arabe et alors que la guerre s'annonce, et malgré la méfiance qu'il suscite, il est nommé commandant en chef des forces arabes.

Le 10 mai, lors d'une nouvelle rencontre secrète avec Golda Meir, cette dernière lui demande confirmer l'accord de novembre ce qu'il refuse, arguant que la pression de sa population ne lui permet de renouveller cet accord mais qu'il serait prêt à offrir au Yishouv une autonomie large au sein d'un royaume hachémite élargi; ce que Golda Meïr refuse à son tour.

Le 13 mai, un contingent de la Légion arabe commandé par Abdullah Tel, un des rares officiers arabes de la Légion, attaque le bloc 4 colonies de Kfar Etzion secondé par des irréguliers palestiniens. La première colonie tombe rapidement et 127 de ses 131 défenseurs sont massacrés. Les 3 autres colonies se rendent sur ces entrefaits et sont pillées puis rasées, les habitants emmenés en Transjordanie comme prisonniers.

[modifier] Réponse CC

Non, je n'aime pas trop cette version.

D'une part tu supprime les citations, hors je suis par principe pro-citation (le lecteur intéreprète lui même, san passez par le filtre de l'interprétation du rédacteur de l'article).

D'autre part tu sabre la partie sur le caractère limité de l'accord. On a donc l'impression qu'ils sont d'accord, donc qu'il n'y aura pas de guerre. Puis qu'ils ne sont plus d'accord et donc qu'il y aura un affrontement généralisé. Hors ce n'est ni l'un ni l'autre. Abdhallah hésite, mais reste finalement fidèle à l'accord limité de novembre 47. Simplement, celui-ci ne parle pas de Jérusalem. Donc guerre à Jérusalem. Ca, il faut vraiment le dire, car c'est le noeud du pb, et donc de la guerre.

Tu indique aussi qu'il veut la grande Syrie, incluant la Palestine. Et donc, qu'il se met d'accord en nov 47 pour partager celle-ci. Dit comme cela, c'est totalement contradictoire.

Enfin, je suis assez surpris qd tu affirme que les britanniques ne savent rien des discussions abdallah-agence juive. Ca me parait gros : cela fait 15 ans que l'agence juive et Abdallah se parlent. les anglais savaient forcément ce qui se passaient, au moins en gros. En +, je ne vois pas pourquoi Abdallah leur aurait caché cela alors qu'ils étaient d'accord sur le fonds. Tu peut sourcer cette affirmation ? Nota : Pappé parle d'un accord des britanniques, mais sans dire qu'ils sont au courant des discussions avec l'agence. C'est implicite, mais seulement implicite.

Ah, et puis je ne suis pas d'accord quand tu dis « Au contraire des autres dirigeants arabes, il a su voir la force du mouvement et les avantages qu'ils pourraient tirer d'une bonne entente avec celui-ci ». Fondamentalement, on n'en sait rien, c'est très spéculatif. Tu essaie de rentrer dans sa tête. Je préfère zapper cette phrase.

Autre chose : tu parle de 9000 légionnaires, et ailleurs dans l'article de 7500.

Bon, je vais réfléchir à un compromis entre les deux versions. Mais regarde pour cette histoire selon laquelle les anglais auraient tout ignorés des discussions abdallah-agence juive, et pour les 9000 légionnaires. Cordialement. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 17 mars 2008 à 06:28 (CET)

Salut Christophe,
  • ¨tout cela était fait de mémoire, c'était pour structurer les infos. Ce n'était pas une version finale.
  • ce que je reproche à l'autre version, c'est qu'elle laisse penser justement à un accord général (Abdallah - Britanniques - Agence juive) et que tout serait dit. Or les Britanniques sont hors jeu. Il y a bien des discussions Agence juive - Abdallah et un accord Britannique Abdallah. Et ils ne discutent pas depuis 30 ans du partage de la Palestine (stp !). Ils discutent depuis 30 ans de comment vivre en bonne entente, de collaborer devant un problème commun : le nationalisme palestinien.
Pourquoi 30 ans ? la version d'origine dit « À ce titre, Abdallah Ier de Transjordanie a engagé des négociations dès les années trente avec les dirigeants sionistes ».Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 17 mars 2008 à 13:26 (CET)
Pour avoir plus de détails, il faudrait lire Shlaim. Gelber a aussi écrit un ouvrage sur ce sujet dont tout ce que je sais est qu'il n'est pas d'accord. Il y a un 3ème d'une historienne américaine. Laurens en parle un peu (je vais aller relire). A mes yeux, tout ce que dit Vidal est hors jeu et Pappé à prendre avec précaution (mais à peine).
  • effectivement, il hésite et effectivement ses positions sont contradictoires. Si cela ressort mal de la version que je propose, il faut corriger mais quand je lis la version actuelle, j'ai le sentiment qu'il n'en ressort aucune hésitation et que tout a l'air d'être dit. A ce sujet, l'accord avec les Britanniques stipulait également qu'il ne pouvait entrer dans le corpus separatum (comme expliqué par le déploiement de Glubb) mais qu'il a ordonné en direct à Abdullah Tel d'attaquer malgré tout suite aux appels à l'aide des arabes de la ville...
La rédaction d'origine dit « La position de la Transjordanie, face à une forte pression populaire contre la création d'Israël, est d'ailleurs difficile, et reste à ce titre secrète, le roi rejetant officiellement la création d'un État juif. L'accord secret avec l'Agence juive peut même devenir hésitant ». Je pense que le côté hésitant de l'accord est donc bien indiqué. Par contre concernant l'accord sur Jérusaleme, ça je n'avais pas vu. C'est important. Tu a une source ? Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 17 mars 2008 à 13:26 (CET)
  • je ne fais aucune interprétation sur le "au contraire des autres dirigeants arabes" (c'est tiré de Pappé mais de mémoire, pas texto)
  • 7500 - 9000 - 10000 cela dépend beaucoup des sources. Visiblement, les historiens ne savent pas trop eux-mêmes. Je ne sais pas si le 7500 est de moi mais peu importe.
Ceedjee contact 17 mars 2008 à 09:27 (CET)
Ok. Je pense qu'il faudrait mettre une fourchette dans la présentation de la légion arabe sur cette histoire de nb. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 17 mars 2008 à 13:26 (CET)

[modifier] Suite sur la réunion de février 48

Pappé écrit clairement p.166-167 que "les Transjordaniens relevèrent à leur interlocuteur la teneur de leurs négociations avec l'Agence juive et c'est alors que le roi obtint la bénédiction de Londres pour l'accord secret passé avec l'Agence juive". Et il source cela par Avi Shlaim, collusion across the Jordan. (Je n'ai pas cet ouvrage et il n'est pas accessible via google.books).
Mais voici ce que Shaim écrit dans son article The Debate about 1948, que j'ai en Anglais et en français et qui est accessible sur le web [2] :

La politique de la grande Transjordanie impliquait un soutien discret à une demande d’Abdallah — surnommé « le petit roi de M. Bevin » par les fonctionnaires du Foreign Office —, afin d’élargir son royaume en s’emparant de la Cisjordanie. Lors d’une rencontre secrète à Londres le 7 février 1948, Bevin donna au Premier ministre transjordanien Tawfiq Abul Huda le feu vert pour l’envoi de la Légion arabe en Palestine, juste après le départ des troupes britanniques. Cependant, Bevin donna ordre à la Jordanie de ne pas envahir la zone octroyée par les Nations unies aux Juifs. Une attaque contre le territoire de l’État juif, disait-il, forcerait la Grande-Bretagne à supprimer son assistance financière à la Légion arabe et à en retirer ses officiers. Loin d’être guidés par des préjugés antisémites aveugles, au point de lancer la Légion arabe contre les Juifs, Bevin insista en fait lourdement sur la modération des Arabes en général et de la Jordanie en particulier. Quelques péchés que le secrétaire britanniques aux Affaires étrangères ait commis sur la fin sans gloire du Mandat, on ne peut y ajouter celui d’avoir incité le roi Abdallah à se servir de la force pour empêcher la formation d’un État juif.
Si Bevin fut coupable d’avoir conspiré dans le but de lancer les opérations de la Légion arabe, son objectif n’était pas les Juifs mais les Palestiniens. La perspective d’un État palestinien était de toute façon assez lointaine, puisque les Palestiniens eux-mêmes avaient fait si peu pour l’édifier. Cependant, en soutenant les prétentions d’Abdallah à la prise de la partie arabe de la Palestine qui se trouvait adjacente à son royaume, Bevin contribuait à faire en sorte que l’État palestinien prévu par le plan de partition de l’ONU reste mort-né. Pour faire bref, s’il faut accuser Bevin, ce n’est pas de s’être efforcé de faire avorter l’État juif mais d’avoir approuvé l’accord entre le roi Abdallah et l’Agence juive, qui prévoyaient de se partager la Palestine et de laisser les Palestiniens au dehors et tout à leur malheur.
L’accusation sioniste, selon laquelle Bevin aurait délibérément organisé les hostilités en Palestine et fourni aux Arabes tous les encouragements et toutes les armes nécessaire pour écraser l’État juif à peine créé, est presque l’opposé exact de la vérité historique, telle qu’elle ressort des documents britanniques, arabes et israéliens. L’argument manque de substance et peut sans risque être relégué, le premier, parmi les mythes qui ont entouré la création de l’État d’Israël.

Henry Laurens, Paix et Guerre au Moyen-Orient, p.83 écrit :

Comme les désordres se multiplient, les angalis qui ne veulent pas de la constitution d'un Etat palestinien dirigé par le Mufti, choisissent l'option jordanienne. La décision définitive est prise le 7 février 1948 à Londres, dans une réunion entre responsables jordaniens, Glubb Pacha et Ernest Bevin : les Anglais laisseront entrer la Légion arabe le 15 mai 1948, mais cette dernière n'occupera que la partie arabe du plan de partage et n'entrera pas dans la région de Jérusalem et dans l'Etat juif. Ayant le feu vert des Britanniques, Abdallah fait passer alors le message aux responsables sionistes. Sans qu'il y ait de véritable traité, tacitement, Jordaniens et sionistes s'accordent pour qu'il n'y ait pas d'Etat palestinien arabe.

Alors, soit Shlaim oublie quelque d'essentiel dans sa propre synthèse (élément à ce point important que tu le reprends à plusieurs reprises dans l'article d'ailleurs; ce que je comprends parfaitement !), soit Pappé ment ou se trompe ou a été distrait. Ceedjee contact 18 mars 2008 à 21:48 (CET)

Mais je ne comprend pas pourquoi tu reparle de Pappé ? Quelle différence vois-tu avec Laurens et Shlaim ? Ils apportent des éléments complémentaires sur ce que veux Londres, mais ils sont d'accord avec lui sur le fait que les Britanniques avaient demandés (et même plus au moins exigés) des Transjordaniens de ne pas attaquer Israël. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 19 mars 2008 à 07:06 (CET)
Oui, Shlaim et Laurens disent la même chose. Pappé pas. Et c'est la version de Pappé qui est dans l'article pourtant. Penses-tu le contraire ?
La nuance est la suivante :
Londres n'a pas soutenu un accord entre Abdallah et l'Agence Juive. Londres a soutenu la prise de contrôle de la Palestine arabe par Abdallah. Point. La nuance est importante.
Enfin Londres avait également ordonné à la Légion de ne pas entrer dans le secteur de Jérusalem. De+, la version qui explique qu'effectivement il n'y avait pas d'accord pour Jérusalem et que donc ils s'y sont fait la guerre sans merci là bas (en respect de l'accord) n'a pas sa place non plus dans l'article. A ma connaissance, seul Vidal raconte cela ainsi et ce n'est pas une référence.
Ceedjee contact 19 mars 2008 à 09:04 (CET)
Ah ok, j'ai compris. Pas de pb pour moi. Mais j'avais déjà changé la rédaction, donc je pense qu'aujourd'hui il n'y a pas de pb. Tu peut vérifier si tu est d'accord ? A+ Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 20 mars 2008 à 12:28 (CET)

[modifier] A sourcer

  • "Enfin, la mise en application début avril du plan Daleth et la contre-offensive sioniste ont permis d'assurer la continuité du territoire à défendre, tout en engorgeant les voies d'entrée arabes en Palestine par l'afflux de réfugiés palestiniens.[réf. nécessaire]"
Ok. Je vais chercher. Ceedjee contact 15 mars 2008 à 09:38 (CET)
Fait Ceedjee contact 16 mars 2008 à 10:37 (CET)
  • "et en particulier Ilan Pappé[46] et Avi Shlaim[réf. nécessaire] soulignent qu'il s'agit là d'un des mythes fondateurs d'Israël et que le Yichouv n'a jamais été confronté à un véritable risque d'extermination, en particulier vu sa supériorité militaire. Benny Morris[réf. nécessaire] et Yoav Gelber[47] insistent quant à eux sur le fait que les Juifs de Palestine étaient « sincèrement » persuadés qu'ils encourraient ce risque."
Pareil. Ceedjee contact 15 mars 2008 à 09:39 (CET)
Fait Ceedjee contact 16 mars 2008 à 11:23 (CET)
  • "La prise de Lydda et Ramle s'accompagne de l'un des plus grands massacres de la guerre. Plus de 250 habitants y auraient été exécutés après les combats[réf. nécessaire]"
...Ceedjee contact 15 mars 2008 à 09:56 (CET)
Fait
NB: je l'ai sourcé avec Gelber et j'ai changé le "auraient" en "ont". Si Gelber, un historien officiel l'admet, je vois mal comment contester même si des officiels n'admettent pas le massacre. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 11:31 (CET)
  • "L'opération est dirigée par Ben Dunkelman, un juif canadien, vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui a pris le commandement de la 7e brigade lors de son arrivée en Israël. Il est soutenu par le 13e bataillon de la brigade Golani, sous les ordres d'Avraham Yaffe.[réf. nécessaire]."
...Ceedjee contact 15 mars 2008 à 09:57 (CET)
Fait (mais j'ai changé la formulation). Ceedjee contact 16 mars 2008 à 12:58 (CET)

[modifier] Triangle

A dvl à partir de Morris The Birth, p.530 et suivantes. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 11:23 (CET)

Fait - à relire. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 12:58 (CET)
Ok pour moi. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 18 mars 2008 à 05:59 (CET)

[modifier] Bilan

Je trouve que le paragraphe sur le bilan est léger. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 11:23 (CET)

Il l'est, mais l'article est déjà long, et je pense que tout est dit. Il y a des articles détaillés sur ces questions (réfugiés, coups d'états, etc...). Perso, je n'ai rien à ajouter de fondamental. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 17 mars 2008 à 06:31 (CET)

[modifier] Problème dans les références

Je crois qu'il y a des problèmes dans les références à Morris : mélange entre the Birth revisited et victimes... J'en ai déjà trouvé 2... il va falloir les passer en revue. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 11:29 (CET)

Ok. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 17 mars 2008 à 06:32 (CET)

[modifier] Rapport de forces

J'ai retiré ceci :

« Leur analyse du rapport de force contribuait sans doute à ce manque d'entrain. Quand les chefs d'États arabes se réunirent au Caire le 12 avril 1948 pour discuter de la défaite arabe dans la guerre civile, ils eurent droit à une comparaison en bonne et due forme des forces arabes et de l'armée juive[4] ». « La partie arabe était donc parfaitement consciente du déséquilibre des forces, et les dirigeants ne se faisaient guère d'illusion sur l'issue de la guerre. Au Caire, à Djeddah, à Beyrouth, les politiciens étaient terrifiés par de possibles répercussions d'une défaite sur leur carrière et même sur leur vie. A Bagdad et à Damas, l'attitude extérieure était plus confiante, mais ont peut se demander quels étaient là aussi les sentiments réels[5]. »

En effet, c'est tout à fait contradictoire avec les déclarations faites par les Arabes à ce moment et c'est contraire à la manière dont les autres historiens présentent les choses. Par contre, cela rentre dans la ligne de propagande de Pappé pour donner une image de suprématie israélienne de A à Z de 1947 à 1949. En mars 1948, les Juifs n'ont que 18,000 hommes toujours mal équipés. Je vois mal comment les Arabes, qui les sous-évaluent pourraient se voir moins forts qu'eux avec leurs armées. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 20:10 (CET)

Sur le fonds, la position de Pappé n'est pas aussi isolée que tu l'indique, quand même. De plus, elle me semble relativement cohérente avec les faits : Dès novembre 47, Ismail Safwat alerte sur l'infériorité des arabes palestiniens, et en mai 48 il démissionne pour protester contre l'impréparation. Lui au moins ne croyait pas à la supériorité arabe. Quand aux états arabes, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ne se précipitent pas dans la bagarre. Qu'il faille modéré "l'enthousiasme" de Pappé, sans doute. 1 autre citation serait mieux. Mais tout retiré me semble un peu abrupte. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 17 mars 2008 à 13:58 (CET)
J'ai gardé ta présentation, qui est finalement meilleure, et j'ai rajouté le cas Ismail Safwat. Dis moi si cela te va. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 18 mars 2008 à 05:54 (CET)
Oui, Safwat est convaincu de la débâcle à venir, surtout pour les Palestiniens.
Mais il est bien le seul et c'est pour cela qu'il démissionne, notamment parce que personne ne l'écoute.
La version est ok pour moi. Ceedjee contact 18 mars 2008 à 10:01 (CET)
Qu'il soit seul sur son exigence d'une meilleurs coordination / mobilisation est certain, qu'ils soit seul sur l'opinion est plus délicat. N'oublions pas que les pays arabes ne peuvent pas vraiment mobiliser plus : pas de logistique, besoin de maitenir des hommes pour maintenir l'ordre intérieur... Et qu'ils ne veulent pas se coordoner : les objectifs politiques des égyptiens et des transjordaniens sont opposés, par exemple. Ce n'est pas forcément parceque les recommandations de Safwar ne sont pas mis en oeuvre qu'elles ne sont pas comprises, ou qu'elles ne font pas peur. Ainsi les libanais refusent de pénétrer en territoire palestinien, alors même que la galillée était béhante devant eux, puisque tenue par l'ALA. Et 15 jours après l'invasion, les états arabes commencent à demander une trêve. Au final, il me semble que savoir ce que pensait dans le secret de leurs âmes les dirigeants arabes est compliqué. De ce point de vue, les affirmations de Pappée sont à modérées. Mais les faits connus sont qd même assez cohérents avec ses thèses. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 18 mars 2008 à 13:14 (CET)

J'ai parfois l'impression que tu veux justifier à partir de sources premières et d'analyses personnelles ? :-)
Non, c'est une discussion entre nous. Mes réflexions ne fondent rien qui puissent être mis dans l'article. Tu indique juste que tu n'est pas d'accord avec Pappé, mais sans sourcer cela. Je fais mois remarquer que sa thèse me semble assez cohérente avec les faits connus, et que je ne vois pas bien sur quoi tu t'appuie (ce qui ne veut pas dire que tu a tort). Pour l'article, mon ressenti cela ne sert évidement à rien. Si tu a une source contraire, je pense qu'il faudrait la mettre, pour faire ressortir que sur ce point, le débat entre historiens n'est pas clos.Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 19 mars 2008 à 07:10 (CET)
Tout ce que je dis c'est que la vision de Pappé selon laquelle " Leur analyse du rapport de force contribuait sans doute à ce manque d'entrain. Quand les chefs d'États arabes se réunirent au Caire le 12 avril 1948 pour discuter de la défaite arabe dans la guerre civile, ils eurent droit à une comparaison en bonne et due forme des forces arabes et de l'armée juive" ne se trouve nulle part d'autre et qu'elle ne colle pas avec les faits.
Et c'est facile à comprendre (ici c'est une analyse perso : le 12 avril 1948, il y avait 18,000 hommes dans la Haganah et les premiers fusils arrivaient. Les Arabes ne pouvaient pas être conscients des l'existence des 18,000 hommes (ce qui reste très peu de toute manière par rapport à eux) et encore moins des premières armes (achetées en secret)
Pourquoi Pappé ment-il ? Simplement parce qu'un des piliers de sa thèse est que les Juifs, supérieurs en force, ont provoqué la guerre pour chasser les Palestiniens.
Conscients de tous les tenants et aboutissants (sauf de savoir si Abdallah allait les attaquer ou non), les stratèges juifs évaluaient leurs chances à 50/50 (fait sourcé). Manquant de visibilité sur la véritable force des juifs, les Arabes auraient évalués à 10/90? (traduction personnelle de la Pappéterie). Ca ne tient pas.
Je ne connais pas la raison pour laquelle les Libanais ont refusé d'intervenir. Je ne l'ai jamais lue nulle part. Tu dis que c'est parce qu'ils avaient peur de recevoir la pâtée... Peut-être est-ce parce qu'ils avaient peur de voir la Syrie profiter de leur présence en Palestine pour les prendre à revers (comme lors de l'opération Hiram) où les Syriens ont refusé de quitter le territoire libanais (fait sourcé).
"Et 15 jours après l'invasion, les états arabes commencent à demander une trêve"
A ma connaissance, ils n'ont pas demandé de trêve. Ils l'ont acceptées une fois qu'ils ont pris conscience de la réalité. Dans les plans initiaux, ils avaient l'intention d'encercler la Galilée et d'entrer sur la plaine côtière (fait sourcé). Et on avait dit aux soldats égyptiens que l'opération serait un défilé jusqu'à Tel-Aviv (fait sourcé). Je ressens plus une "confiance" qu'un doute là-dedans. Analyse perso : le fait qu'on se dispute les morceaux me fait aussi penser à une certaine confiance. Ma lecture des événements est plutôt que les Arabes (à l'exception d'Abdallah) ont considéré comme négligeable le problème juif et ont plutôt maximisé le risque de voir les autres Etats arabes s'approprier le gâteau. Si vraiment ils avaient eu peur des Juifs où s'ils avaient été persuadés de leurs forces, on aurait pu s'attendre à autre chose (analyse perso).
"Au final, il me semble que savoir ce que pensait dans le secret de leurs âmes les dirigeants arabes est compliqué"
Ben oui. Et c'est bien ce que fait Pappé, non. En disant qu'ils savaient qu'ils avaient perdu alors qu'ils ont toujours annoncé le contraire. Tu m'as déjà dit que j'essayais d'analyser ce qu'ils pensent. Je ne suis pas d'accord avec cela. Que du contraire, je voudrais qu'on ne rapporte que des faits et des analyses 100% sourcées.
"De ce point de vue, les affirmations de Pappée sont à modérées."
Je ne suis pas d'accord. Lui et Vidal sont au mieux des menteurs. Ils ne présentent qu'une partie de faits et ignorent visiblement tout du principe de NdPV (qui fort heureusement ne les concernent pas).
"Mais les faits connus sont qd même assez cohérents avec ses thèses."
Ce n'est pas mon analyse, justement.
Ceedjee contact 18 mars 2008 à 15:00 (CET)
Comprenons nous bien : A ce stade, j'ai un historien qui affirme que les arabes n'étaient pas très confiant, et pas d'autre source. 1/ La position de Pappé ne me choque pas (ce qui ne veut en aucun cas dire que j'y adhère, vu que je n'ai que son point de vue) parceque c'est le discours d'Aswat, et qu'on a plutôt l'impression générale que les arabes avances à reculons  : pas de plans d'invasions, pas d'invasion libanaise, alertes d'Aswat, acceptation rapide de la trève (qui est acceptée et non demandée, nous sommes d'accord). Les égyptiens, les transjordaniens et les syriens sont plus en pointe, mais les transjordaniens et les égyptiens ont des motifs inter-arabes (la transjordanie veut la cisjordanie, et les égyptiens veulent l'empécher). 2/Tu dirais "c'est sur Pappé à raison", je tiendrais sans doute le discours inverse. pas par vice, mais simplement pour aller au bout du raisonnement. 3/Il faut impérativement une autre source. A ce stade, je ne sais pas exactement sur quoi tu fonde ton refus, au-delà d'un point de vue perso. Si tu a des sources, il faut les mettre, pour montrer qu'il y a toujours des incertitudes sur les motivations et le degré de confiance des arabes.Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 19 mars 2008 à 07:21 (CET)
J'ai un peu modifier la rédac avant-hier. Elle te convient, ou tu souhaite d'autres modif ? J'ai noté que tu avait enlevé le « Tous les historiens n'ont pas forcément la même vision que Pappé[réf. nécessaire], mais certains militaires arabes sont en tout cas pessimistes. ». Phrase qui visait à prendre en compte tes remarques. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 20 mars 2008 à 12:29 (CET)

[modifier] Relecture finale

0 Intro - ok pour moi. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 13:13 (CET)
1 Contexte
1.1 Conflit arabo-sioniste ok pour moi. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 13:13 (CET)
1.2 Particularité transjordanienne ok pour moi. Ceedjee contact 3 mai 2008 à 17:34 (CEST)
1.3 La fin du mandat britannique et la défaite palestinienne ok pour moi. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 20:13 (CET)
1.4 La préparation à la guerre
1.4.1 Le camp arabe ok pour moi si on retire les Pappéteries susmentionnées. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 20:13 (CET)
1.4.2 Le camp juif ok pour moi. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 20:13 (CET)
2 Entrée des armées arabes en Palestine (15 mai 1948 - 11 juin 1948)
2.1 Forces en présenceok pour moi. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 20:13 (CET)
2.1.1 David contre Goliath ?ok pour moi. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 20:13 (CET)
2.2 Plans d'invasionok pour moi. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 20:17 (CET)
2.3 Opérations militaires
2.3.1 Front central (Jérusalem) ok pour moi. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 20:18 (CET)
2.3.2 Front du nord-est (lac de Tibériade) ok pour moi. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 20:18 (CET)
2.3.3 Front nord (Galilée) ok pour moi. Ceedjee contact 16 mars 2008 à 20:18 (CET)
2.3.4 Front central (Samarie) ok pour moi. Ceedjee contact 3 mai 2008 à 17:35 (CEST)
2.3.5 Front sud (Néguev)ok pour moi. Ceedjee contact 3 mai 2008 à 17:34 (CEST)
2.3.6 Plaine côtièreok pour moi. Ceedjee contact 3 mai 2008 à 17:34 (CEST)
2.3.6.1 Opération Ben-'Amiok pour moi. Ceedjee contact 3 mai 2008 à 17:34 (CEST)
2.3.6.2 Opération Namalok pour moi. Ceedjee contact 3 mai 2008 à 17:34 (CEST)
2.4 La création de Tsahalok pour moi. Ceedjee contact 3 mai 2008 à 17:34 (CEST)
2.5 Synthèseok pour moi. Ceedjee contact 3 mai 2008 à 17:34 (CEST)
3 Première trêve (11 juin 1948-8 juillet 1948) ok Ceedjee contact 13 mai 2008 à 15:00 (CEST)
3.1 Embargook Ceedjee contact 13 mai 2008 à 15:00 (CEST)
3.2 Reprise des hostilités
4 Campagne des 10 jours (8 juillet 1948-18 juillet 1948)
4.1 Opération Dani
4.2 Opération Dekel
4.3 Opération Kedem
5 Seconde trêve (18 juillet 1948-15 octobre 1948)
6 Faits accomplis : (15 octobre 1948-juin 1949)
6.1 L’opération Yoav sur le Nord Néguev (15-22 octobre 1948)
6.2 L’opération Hiram en Galilée (28-31 octobre 1948)
6.3 L’opération Horev et la conquête du Nord Néguev (22 décembre - 7 janvier 1949)
6.4 L’opération Ouvda et la prise du Néguev central et méridional (mars 1949)
6.5 L'annexion du triangle (juin 1949)
7 Conséquences
7.1 Conséquences politiques
7.2 Conséquences militaires
7.3 Conséquences territoriales
7.4 Conséquences démographiques
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Liens externes
8.3 Notes et références
Fait Ceedjee contact 13 mai 2008 à 21:22 (CEST)

[modifier] interwiki AdQ

Bonjour Sourire Dans le cadre de la promotion AdQ de cet article, je m'apprêtais à modifier les pages interwiki lui correspondant quand je me suis aperçu que la plupart de celles-ci pointaient vers guerre de Palestine de 1948. Je vois ici que le lien entre les deux articles a été discuté, donc à vous de voir. Sardur - allo ? 15 juin 2008 à 12:58 (CEST)