Gianni Bertini

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Mouvements, Écoles d'art,
Manifestations, Galeries,
Musique contemporaine

Portail : Art contemporain

Gianni Bertini est un peintre italien contemporain, né le 31 août 1922 à Pise.

[modifier] Biographie

Gianni Bertini (Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain).
Gianni Bertini (Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain).

À partir de 1947, Gianni Bertini produit une œuvre abstraite.

En 1950, il s'établit à Milan et s'engage dans une expression où l'emploi de la tache est largement appliqué. Ces œuvres sont présentées en octobre 1951 à la Galleria Numero de Florence. Elles constituent la première manifestation d'art informel en Italie. Elles sont connues sous le nom d'« art nucléaire. »

Installé à Paris, sa première exposition personnelle (Galerie Arnaud)a lieu en mai 1952.

À partir de 1954, il participe au Salon de Mai. En 1957, il fait partie du groupe « Espaces imaginaires » proposé par Pierre Restany.

Il voyage beaucoup à travers l'Europe présentant des expositions personnelles à Bruxelles, Copenhague, Schiedam, Amsterdam. Il part pour les États-Unis où il travaille avec la Gres Gallery de Chicago.

En 1961, il est invité à la Konsthall de Lund (Suède) pour une importante rétrospective qui est ensuite reprise au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Il se rapproche du Nouveau réalisme et en 1962 expose à la Galerie J le « Pays réel. »

De « l'appropriation » des emblèmes, photo, etc., il passe au report photographique sur toile émulsionnée et en 1965 signe le premier manifeste du Mec'art. Par la suite son travail se poursuivra dans cette voie. Il participe à « Mythologies quotidiennes », « Figuration narrative » et « Le monde en question », manifestations organisées par Gérard Gassiot-Talabot.

Il rentre à Milan et dans les années 1970 y fonde deux revues de poésie visuelle : en 1971 «  Mec » et en 1972 « Lotta poetica. » Il séjourne ensuite à Bratislava puis revient à Paris. En 1984 une grande rétrospective lui est consacrée au Centre national des arts plastiques.

En 1991, il réalise un cycle d'œuvres sur la guerre du Golfe intitulé : « Pour ne pas oublier » et en 1992 un nouveau cycle sur « Antonin Artaud. »

[modifier] Lien externe