Generaloberst

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Le Generaloberst était un Grade de l'armée allemande, existant entre 1854 et 1945, de l'armée autrichienne entre 1915 et 1918 et de l'armée est-allemande entre 1947 et 1990

insigne d'un generaloberst de la Wehrmacht
insigne d'un generaloberst de la Wehrmacht

Le grade de generaloberst ("colonel général"[1]) était le second grade le plus élevé de l'armée de terre (Heer) et de l'armée de l'air (Luftwaffe) allemandes. Il a été créé en 1854 dans l'armée prussienne pour assurer une promotion au prince Guillaume de Prusse, qui ne pouvait obtenir le grade suprême de generalfeldmarschall (maréchal général de camp) puisqu'il n'avait pas commandé une armée en chef, condition nécessaire au maréchalat. Le grade s'est ensuite consolidé dans l'armée allemande après 1870. La condition du commandement en chef a donné naissance, dans les périodes d'entre-deux-guerres, à la position de Generaloberst mit dem Rang eines Generalfeldmarschalls (Generaloberst avec rang de Generalfeldmarchall), accordée à un generaloberst méritant qui n'avait pu obtenir le maréchalat.

L'insigne de grade du generaloberst était une épaulette tressée d'or et d'argent avec trois étoiles d'argent. Le generaloberst mit dem rang eines Generalfeldmarschalls portait quatre étoiles sur son épaulette. Son équivalent dans la marine était le grade de Generaladmiral.

Le grade de generaloberst fut introduit dans l'armée autrichienne en 1915, sur le modèle de l'armée allemande, mais il ne survécut pas à la première guerre mondiale.

La Bundeswehr, l'armée ouest-allemande, supprima le grade de Generaloberst, mais l'armée est-allemande la Nationale Volksarmee, le conserva comme son grade suprême jusqu'à sa dissolution en 1990.

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  1. La traduction de Generaloberst en "colonel général", quoiqu'entrée dans les mœurs, n'est pas satisfaisante. Le terme d’oberst, désignant l'officier dénommé colonel en français, est aussi un adjectif substantivé ayant le sens de "suprême". Ainsi le generaloberst pourrait être un "général suprême" et non un "colonel général".
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