Genainville
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Genainville | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Pontoise |
Canton | Magny-en-Vexin |
Code Insee | 95270 |
Code postal | 95420 |
Maire Mandat en cours |
Alain Schmit 2001-2008 |
Intercommunalité | Sans |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 142 m minimale : 60 m maximale : 203 m |
Superficie | 1 050 ha = 10,50 km² |
Population sans doubles comptes |
490 hab. (1999) |
Densité | 47 hab./km² |
Genainville est une commune française, située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Genainvillois(es).
La commune est située au cœur du Vexin français, à 50 km environ au nord-ouest de Paris.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Le village se situe dans un vallon où coule un ruisseau prenant sa source à l'emplacement des ruines gallo-romaines des Vaux-de-la-Celle.
La commune est limitrophe de : Omerville, Hodent, Charmont, Maudétour-en-Vexin, Villers-en-Arthies et Chaussy.
[modifier] Histoire
Le nom provient du latin genusta, arbrisseau, genêt, et du latin villa, domaine rural.
Le site de Genainville est occupé depuis l'âge du fer. D'importants monuments romains furent détruits par les invasions barbares en 275 ; ils servirent plus tard de carrière de pierre à l'époque mérovingienne. Anciennement « Genestivilla » en 849, le village, siège d'un prieuré à partir du XIIe siècle, est soumis au pouvoir de plusieurs communautés religieuses durant plusieurs siècles. Outre l'agriculture et l'artisanat, une mine d'argent constituait la seule autre activité économique de la commune.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 2001 | Alain Schmit | |||
mars 2008 | Alain Schmit | |||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
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[modifier] Monuments et lieux de visite
L'église Saint-Pierre date du XIIIe siècle mais a été très remaniée au XVIe siècle. Elle présente la particularité d'être en fait une double église : elle possède en effet deux nefs et deux chœurs ; un était semble-t-il réservé au moines du prieuré voisin et l'autre aux paroissiens, même si cette théorie est contestée par des historiens. Le chœur double date du XIVe siècle, les deux nefs égales furent reconstruites au XVIe siècle, les voûtes d'ogives sont séparées par des piliers du XIIIe siècle. L'extérieur est purement de style Renaissance. Sa division en deux parties souligne la structure double de l'édifice. Les deux portails Renaissance sont attribués sans preuve à Jean Grappin. L'église possède une pierre-labyrinthe de la fin du du XIIIe siècle (monument historique), unique exemple présent dans le Vexin. Sa dimension réduite (75 cm X 68 cm) permettait aux fidèles de le parcourir avec le doigt.
A droite de l'église, un bâtiment moderne renferme les restes d'un ancien prieuré. Il en reste une porte romane à bâtons brisés, accessible par un escalier extérieur, et une fenêtre géminée du XIIIe siècle.
Un important site archéologique a été découvert en 1937 au lieu-dit « Les Vaux-de-la-Celle » et est fouillé depuis en permanence. Il comprend des substructures d'un théâtre romain de 110 m de diamètre, des vestiges d'un temple et un nymphée, l'ensemble peut-être daté de 160 environ (Monument historique). A celà s'ajoute des restes importants de statues et de chapiteaux, conservés dans deux salles du musée archéologique départemental du Val-d'Oise, situé à Guiry-en-Vexin.
Le temple, de plan carré mesure 28 mètres de côté. Constitué de briques et de pierres, on y accède par une voie dallée de 35 mètres de long. Il est un exemplaire unique de lieu de culte composé de deux cellæ, probablement dédié à Mercure et à sa parèdre gauloise, Rosmerta. Intégré dans un conciliabulum, il était un lieu de rencontre des Véliocasses. Les vestiges conservent des traces de polychromie.
Le nymphée est constitué d'un bassin principal encastré dans le mur du temple et de deux bassins annexes.
Le théâtre d'un diamètre de 110 mètres pouvait accueillir de 8 000 à 10 000 spectateurs. Il s'agit en fait d'un demi-amphithéâtre adossé au coteau.
[modifier] Héraldique
Les armes de Genainville se blasonnent ainsi : Ecartelé : au premier d'azur semé de fleurs de lys d'or, au deuxième de gueules au temple antique d'argent maçonné et ouvert de sable, au troisième losangé d'or et de gueules, au quatrième d'argent au chat effarouché de sable allumé de sinople Devise : fortumam quærebam inveni famam (en cherchant fortune, j'ai trouvé la célébrité) |
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Notes, sources et références
[modifier] Liens externes
- Page sur le site archéologique
- Genainville vu du ciel (Google Maps)
- Site internet de l'Association Etudiante Valdoisienne d'Archéologie