Gauche démocrate et républicaine

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Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine (ou GDR) est un groupe parlementaire constitué le 26 juin 2007 à l'Assemblée nationale par les élus du Parti communiste français, des Verts et des divers gauche.

Le GDR est un groupe « technique », qui rassemble à sa création quinze députés PCF, quatre députés Verts, deux apparentés PCF, deux élus d'outre-mer et Maxime Gremetz, communiste dissident. Les sept députés du Parti radical de gauche, qui avaient émis l'éventualité de former un groupe technique avec les Verts^[1], ont finalement décidé de s'apparenter au groupe socialiste, un choix récurrent depuis les élections législatives de 1967.

Les députés communistes, avant la formation de ce groupe, avaient réclamé que le seuil de constitution d'un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale fût abaissé de vingt à quinze députés, proposition pour l'instant rejetée par la majorité^[2].

Le groupe des députés communistes et républicains, au sein duquel ont siégé vingt-et-un députés du PCF et l'ex MDC Jacques Desallangre au cours de la législature précédente, et qui avait lui même succédé au traditionnel groupe communiste, disparaît donc. Ce groupe est le troisième de l'Assemblée nationale en terme d'effectifs, derrière les groupes socialiste et UMP. Il devrait en principe se doter d'une présidence tournante, à raison d'un président tous les vingt mois, à chaque fois issu d'une formation différente. Le communiste Jean-Claude Sandrier est le premier de ces présidents. L'orthodoxe Andre Gerin a décidé de ne pas prendre part aux travaux du groupe (dont il reste membre) car n'étant plus totalement communiste^[3].

Un groupe similaire, c'est-à-dire technique et rassemblant des députés de gauche mais de plusieurs partis politiques différents, peu ou pas habitués à passer entre eux des accords électoraux privilégiés, avait déjà été formé au cours de la XIe législature de la Cinquième République française (1997-2002) : le groupe Radical-citoyen-vert, rassemblent des élus du PRG, du MDC et des Verts, ainsi que plusieurs députés divers gauche, pour soutenir le gouvernement de la Gauche plurielle. C'est la première fois depuis la fin de la Troisième République, à l'exception de la législature 1958-1962, que le PCF n'est pas en mesure de constituer un groupe exclusivement communiste à la chambre basse.

[modifier] Composition

Quinze députés PCF, deux apparentés PCF, quatre Verts, deux "ultramarins", Maxime Gremetz^[4]. Sauf mention contraire, les députés suivants sont membres du PCF :