Forces de défense et de sécurité

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Les Forces de défense et de sécurité (FDS), ex-Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) sont les forces militaires de Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire est classée officiellement 5e puissance militaire africaine et elle ne cesse de prendre du poids. Il faut noter que depuis l'arrivée de Laurent Gbagbo, l'armée ivoirienne est considérée comme l'une des plus « sérieuse, structurée, organisée et disciplinée » d'Afrique. Depuis les evenements de novembre 2004, les forces blindées des FANCI semblent avoir fait l'objet d'une attention que plusieurs experts qualifient de « très sérieuse ». L'armée ivoirenne est alliée au Forces armées Nigérianes, Angolaises, Sud-africaines et à Israel qui est devenu le principal fournisseur et formateur des forces ivoiriennes.

Sommaire

[modifier] Effectifs

[modifier] Démographie

  • Âge militaire légal : 18 ans
  • Effectif d'âge militaire : 3 743 353 (hommes âgés de 15 à 49 ans) (estimation 2000)
  • Aptes au service : 1 952 882 (parmi les hommes âgés de 15 à 49 ans) (estimation 2000)
  • Atteignant l'âge militaire légal : 182 936 (estimation 2000)

[modifier] Effectifs réels

Les FDS comptent en Août 2007 50 000 hommes, dont 11 000 gendarmes. La Garde présidentielle compte 2500 hommes, les réservistes sont 12 000. En décembre 2002, 3000 volontaires ont été recrutés. Enfin, une cinquantaine de mercenaires ont été recrutés pour l'offensive de novembre, mais leur retrait a été annoncé.

  • Armée de l'air : 1200 hommes.
  • Marine : 2800 hommes
  • Armée de terre : 30 000 hommes.

[modifier] Troupes mercenaires

Contrairement à ce qui se dit, les Forces Armées Ivoiriennes ne sont pas composées de troupes mercenaires. Ces mercenaires n'etaient disponible que pendant les combats mais sous la pression de la france ils sont rentrés, il ne reste que quelques uns qui sont plutot des techniciens pour l'ecoute electronique ou des conseillers pour l'entrainement des forces speciales

[modifier] Organisation

Les FDS sont dirigées par un général trois étoiles, le Général de Division Philippe Mangou anciennement commandant du théatre des opérations centre comprenant notamment la zone de Yamoussoukro et principal stratège de l'Opération Dignité de Novembre 2004. Les Forces de Defense et de Securite est composée de :

  • FANCI : Forces Armees Nationales de Cote d'Ivoire (Forces Terrestres, Marine, Forces Aeriennes) : 50 000 hommes
  • FAFN : Forces Armées des Forces Nouvelles (Forces térrestres) : 43 000 hommes (bientôt plus que 26 000 - vers novembre 2008).
  • Gendarmerie Nationale
  • Police Nationale
  • Agents des Eaux et Forets
  • Douanes Ivoiriennes

[modifier] Régions militaires

La Côte d'Ivoire est divisée en cinq régions militaires, chacune sous la responsabilité d'un colonel.

La Ire région militaire concentre l'essentiel des effectifs, autour d'Abidjan. Les unités qui y sont basés sont :

  • un bataillon de réaction rapide, le 1er bataillon de commandos parachutistes  ;
  • un bataillon d'infanterie ;
  • un bataillon blindé ;
  • un bataillon d'artillerie et de défense anti-aérienne.

La IIe région militaire, quartier-général à Daloa, a un bataillon d'infanterie.

La IIIe région militaire, quartier-général à Bouaké, a un bataillon d'infanterie délocalisé à Anyama, un bataillon d'artillerie et un bataillon du génie délocalisé à Adjamé.

La IVe région militaire, quartier-général à Korhogo, a uniquement une compagnie territorialle.

La Ve région militaire, est créée temporairement dans l'ouest, à cause de la guerre civile du Libéria.

[modifier] Gendarmerie

La gendarmerie est l'équivalente de la gendarmerie française : elle est chargée du maintien de l'ordre, spécialement en milieu rural. Elle est dirigée par un général de division. Elle est répartie en quatre légions, qui correspondent aux quatre régions militaires permanentes. Elle peut être appelée en renfort de l'armée en cas de crise nationale.

[modifier] Marine

Elle est chargée de la surveillance de plus de 600 km de côtes. Elle était équipée de deux vedettes rapides et de deux vedettes de patrouille, ainsi que d'un chaland de débarquement.

[modifier] Aviation

Suite aux événements de novembre 2004, la Côte d'Ivoire n'a plus de forces aériennes ( les avions ont été détruits par l'armée française). Il lui reste cependant 5 Alpha Jets (avions d'entraînement) et 12 appareil de transport.

[modifier] Forces spéciales

La crise militaro-politique a favorisée le developpement des forces spéciales ivoiriennes meme si leur existence et leurs effectifs sont classés du Secret Defense, on peut en noter celles là:

  • FUSCOA (Fusiliers Commandos de l'Air) : Calqué sur le modéle des commandos de l'Air de l'armée française, ils sont basés a Bouaké et entrainées par un Sud-Africains. Elles ont pour mission la saisie des infrastructures clés (aéroports...) le renseignement dans la profondeur de l'ennemi, capture de VIP...
  • le DMIR (Détachement Mobile d'Intervention Rapide). Ils sont formés des meilleurs elements de l'armée, ils font office de force anti-terroriste et de force de réaction rapide pour l'etat major ivoirien
  • FUMACO (Fusilier marin commando ). Ceux sont les forces speciales de la marine. Ils ont pour missions la saisie et la sécurisation des infrastructures portuaires et la destruction de batiments ennemis. Ils aligent en leur sein un certain nombre de nageurs de combat.
  • UIGN (Unité d'Intervention de la Gendarmerie Nationale)

Calqué sur le modéle du GIGN français, il sert de force anti-terroriste.

[modifier] Réarmement de 2003

Les FANCI ont bénéficié d'un programme de réarmement de 44,15 milliards de francs CFA inscrits au budget sur la période septembre 2002-janvier 2004. L'armée de terre bénéficie de l'achat de :

  • Blindés :
    • 13 VAB (véhicules de l’avant blindés) ;
    • des véhicules blindés Caspires ;
    • des véhicules blindés SAMIL 4x4 ;
    • des dizaines de BMP 1 et BMP 2
    • des dizaines de BTR 60, 80 et 90
    • des dizaine de BRDM 1 et BRDM 2
    • des véhicules blindés RG-31 dit MAMBA ;
    • 10 chars T-55,
  • De l'artillerie lourde :
    • des missiles sol-air ;
    • des dizaines de missiles antichars type konkur
    • une dizaine de BM 21 (LRM)
    • obusiers automoteurs 122mm ;
    • environ 5000 obus de même calibre ;
    • des mortiers de 81/82 mm ;
    • une trentaine de canons de 20 et 23 mm ;
    • plusieurs dizaines de canons de 90 mm ;
  • Dde moyens de transport accrus :
    • 200 camions de transport de troupe ;
    • milliers de grenades à main ;
    • des grenades à fragmentation et anti-véhicules pour bazookas ;
    • plus de 3000 lances-roquettes type RPG 7 et RPG 28 en provenance pour la plupart de chine;
    • 100 mitrailleuses lourdes ;
    • une centaine de mitrailleuse légère neguev
    • plusieurs dizaines de fusils de précision Dragunow ;
    • plusieurs milliers de fusils d’assaut (dont des Kalachnikovs et des 56-1) ;
    • des quantités importantes de munitions (notamment pour pistolet-mitrailleur, fusil d'assaut et mitrailleuses).

L'aviation a été équipée de :

  • deux bombardiers légers Strikemaster ;
  • des drones israéliens type hunter
  • des hélicoptères pour le transport des troupes ;
  • des hélicoptères Puma 300 et Gazelle ;
  • 1 0 hélicoptères de combat Mi-24 et Mi 35 ;
  • deux hélicoptères MI-8 ;
  • 4 Sukhoï SU-25.( détruits par l'armée française ; De plus aucun Pilote Ivoirien n'est en mesure de les piloter, ils sont utilisés par des mercenaires ukrainiens)
  • deux mig 23 mais qui n'ont pas été livrés

L'armée ivoirienne a de plus reçu l'appui de 46 conseillers militaires israéliens, qui ont notamment mis en œuvre les drones vendus par Israël à la Côte d'Ivoire. Ces conseillers militaires ont quitté la Côte d'Ivoire le 9 novembre 2004.

[modifier] Histoire

Les effectifs de cette armée avaient volontairement été limités par Félix Houphouët-Boigny, qui voulait se prémunir d'un coup d'État. Cependant, l'instabilité provoquée par la crise économique et la crise de l'ivoirité l'ont mise sur le devant de la scène, avec notamment le coup d'État de Robert Guéï, ancien chef d'état-major, en 1999, et l'attaque des forces aériennes (constituées après 2002) sur le cantonnement des forces françaises d'interposition à Bouaké en novembre 2004.

[modifier] Voir aussi

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