Bouaké

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Bouaké
Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
Gentilé Bouakéen(e)
Région Vallée du Bandama
Gouverneur aucun
Langue Baoulé, Français
Superficie 71.788 km²
Population estimée 1,5 million hab.
()
Densité 8357.94 hab./km²
Maire Fanny Ibrahima
Administration
Localisation
Villes de Côte d'Ivoire - Régions de la Côte d'Ivoire

Bouaké, nommée Gbekekro jusqu'en 1900, est une ville du Centre-Nord de la Côte d'Ivoire, située à 350 km environ d'Abidjan. Chef-lieu du département homonyme et de la région de la Vallée du Bandama, avec une population d'environ 600 000 habitants pour le département et 1,5 million d'habitants avec toutes les localités agglomérées qui y sont rattachées, elle est la deuxième ville la plus peuplée du pays après Abidjan, Yamoussoukro étant classée au troisième rang. Appelée capitale des populations d'ethnie Baoulé, Bouaké fut sous contrôle des Forces armées des forces nouvelles dès le déclenchement de la crise politico-militaire de 2002 et ce, jusqu'en 2007.

Desservie par la ligne des chemins de fer Abidjan-Niger qui relie Abidjan à Ouagadougou au Burkina Faso et dont l'exploitation est présentement assurée par la Sitarail, Bouaké constitue un carrefour commercial. Elle abrite en effet un marché de renommée sous-régionale implanté sur le site de la cathédrale Sainte-Thérèse. Bouaké s'est également rendue célèbre à travers son carnaval, événement culturel fortement médiatisé jusqu'à une date récente.

Sommaire

[modifier] Toponymie

Avant le XXe siècle, le nom de la ville était Gbekekro. Kro signifiant village en baoulé, Gbékékro signifie le « village de Gbéké » en référence au chef Gossan Gbéké, ancien roi de Gbekekro au XIXe siècle.

S'agissant du nom actuel, Bouaké, deux hypothèses[1] sont formulées :

  • Le nom du chef Kwa Gbéké a connu des déformations successives pour devenir Bouaké.
  • Le nom Bouaké proviendrait de deux mots baoulés : « Boua » qui signifie mouton et « Ké » qui signifie sec. En effet, à l'arrivée des Baoulés sur les lieux, ils auraient été étonnés de voir des Dioulas faire sécher des peaux de moutons.

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

Grains de café au stade de la maturation
Grains de café au stade de la maturation

La ville de Bouaké, au centre de la Côte d'Ivoire, est située sur un relief plat (7° 41′ N 5° 02′ W / 7.69, -5.03), avec une importante constellation de villages autour d'elle (près de 143 dans un rayon de 20 kilomètres)[2]. Bouaké est recouvert d'une savane arborée et traversée par des cours d'eau dont le Bandama et le Kan. Le centre de la Côte d'Ivoire étant un peu plus « touffu » que le nord, cela explique la présence de plantations de cacaoyers et de caféiers dans la région bouakéenne[3]

Baouké est situé sur la latitude 7°69 N et la longitude 5°03 O et s'étend sur une superficie d'environ 72 km²[4]. Desservie par les autoroutes A3 et A8, elle se situe au nord des villes de Yamoussoukro, Tiébissou et Didievi, au sud de Botro et Katiola, à l'est de Béoumi, Konsou et Sakassou et à l'ouest de Gorobo (sur la A8), Santama-Sokoro, Santama-Soukoura, Alangouassi et M'bahiakro.

[modifier] Climat

Bouaké fait partie de la zone climatique du nord avec un climat tropical humide. Bouaké[5] possède un climat plus « sain » qu'Abidjan dont le climat est moins salubre[6]. Le climat du nord est plus contrasté que celui du sud : l'amplitude thermique est plus élevée (22° à 35° = 13)[6]. L'ensoleillement est plus constant et l'hygrométrie plus faible qu'au sud.

On distingue deux saisons pour le climat nordique : la saison des pluies allant de mai à novembre et la saison sèche allant de novembre à mai. L'Harmattan, le vent du sahara, intervient dans la saison sèche vers janvier février, transportant du sable et désséchant tout sur son passage[6]. La période la plus confortable pour voyager est celle de novembre à mars : le ciel est bleu, l'air sec et les nuits plus fraîches.

On distingue quatre saisons pour la ville de Bouaké[7] :

[modifier] Histoire

Icône de détail Article connexe : Histoire de la Côte d'Ivoire.

[modifier] Histoire pré-coloniale

Autrefois, avant le XIXe siècle, la ville était un important marché aux esclaves des Portugais dans le cadre du commerce triangulaire [8] [9] [10] [11] [12] [13] [14], les portugais étant les premiers Européens apparaissant dans le golfe de Guinée à la fin du XVe siècle, à l'initiative du prince Henri le Navigateur [15].

[modifier] XIXe siècle

Un chef traditionnel et sa délégation exécutant des pratiques « animistes »
Un chef traditionnel et sa délégation exécutant des pratiques « animistes »

Au XIXe siècle, le village Gbekekro était dirigé par le chef charismatique, sage et connu pour son autorité Gossan Kwa Gbeke[16], de la tribu des Abassous (groupe Akan). Il suit la Reine Pokou et sa soeur Akwa Boni dans leur épopée à travers la savane Baoulé jusqu'à l'installation définitive de la famille royale Baoulé dans la région de Ouarebo.

Gossan Kwa Gbeke, préside la cérémonie officielle de conclusion du traité de non-agression avec son homologue Samory Touré ainsi qu'avec la médiation des « Touré » de Marabadiassa[16]. À la mort de K.G Gossan, Kouassi Blé lui succède[16]. En 1898, la France implante sous la conduite du capitaine Benoît un camp militaire dans la région de Gbekekro, puis après la victoire des Français sur le front soudanais contre l'Almamy Samory Touré, ces derniers décident de conquérir la ville fondée par Gossan[16]. De 1898 à 1900, il s'en suit une guerre Franco-Gbekekroise qui se solde par une défaite Gbekekroise et pousse Kouassi Blé à émigrer 12 km à l'est de Gbekekro,. K.Blé crée alors Koussi-Blékro où siège la grande chefferie Gossan de Bouaké[16].

[modifier] XXe siècle

[modifier] Naissance de Bouaké

Suite à la défaite du peuple Gbékékrois, les colons français s'installent. À Bouaké, au début du XXe siècle, existait seulement un poste militaire, un quartier européen et trois villages baoulés[2]. Les colons français décident de fonder une ville nouvelle, administrée et structurée. C'est ainsi qu'en 1900 des liaisons s'établissent entre Bouaké, Toumodi, Tiassalé, M'Bahiakro, Béoumi, Sakassou, Marabadiassa, Katiola[16]... Quatre ans plus tard s'installe le premier bureau de poste de Gbekekro. En 1907, des liaisons télégraphiques sont établies[16]. C'est en 1910 que Gbekekro prend la forme de ville et devient Bouaké. Cette même année William Merlaud-Ponty, Gouverneur-Général de l'Afrique occidentale française, met en place l'approbation du premier plan de lotissement de Bouaké, c'est le capitaine Colombe qui conduit les travaux sur place[16]. Deux ans plus tard, les Français mettent en place la ligne des chemins de fer entre Dimbokro et Bouaké[16].

[modifier] Au fil du XXe siècle

De 1952 à 1966, le centre connaît une forte densification, la villes s'étend au nord et à l'ouest, certaines localités comme Koko ou liberté sont transformées en lotissements[2]. En 1957, le maire de Bouaké, Djibo Sounkalo et le maire de Villeneuve-sur-Lot Jacques Raphaël-Leygues expriment leur volonté de faire un partenariat des deux villes[17]. Cette même année, le 27 juillet, cette expression de partenariat se solde par un jumelage des deux municipalités. De 1966 à 1982, Bouaké nouvellement entrée dans la période indépendante[18] connaît des modifications spatiales, de nouveaux villages sont absorbés[2]. Des localités périphériques intègrent la ville, il s'agit de Belleville, Brouko, Konankankro...[2]. Dans cette atmosphère de croissance spatiale, des riverains ruraux des quartiers péri-centraux sont déplacés afin de permettre la réalisation de programmes de voirie[2]. Dans les années 1980, la transformation de Bouaké atteint sa « phase finale », et laisse la configuration qu'elle possède aujourd'hui[2]. Le rayon d'extension de Bouaké est de 7.6 kilomètres, tous les villages figurant dans cet espace sont intégrés à Bouaké[2]. La ville s'est depuis 1980, accrue de plus de 1200 hectares[2].

Politiquement, de 1960 à 2000, Bouaké ne fait que vivre au rythme de la Côte d'Ivoire : elle observe les 33 ans de « règne » de Félix Houphouët-Boigny, à la succession d'Henri Konan Bédié en 1993, puis au coup d'état de Noël 1999, fomenté par Robert Guéï qui destitue H.K Bédié à la tête du « pays d'Eburnie » .

[modifier] XXIe siècle

[modifier] Élections de 2000

Le Président L.K.Gbagbo
Le Président L.K.Gbagbo

En 2000, Laurent Gbagbo Gbagbo remporte les élections présidentielles avec 59% des suffrages face à Robert Guéï, qui refuse sa défaite ; une révolte populaire en faveur de Gbagbo éclate à Abidjan. Robert Guéï est contraint de partir, et Gbagbo devient président le 26 octobre. Le général Guéï reconnaît la légitimité de Gbagbo le 13 novembre. Lors des élections législatives du 10 décembre, le FPI apporte à Gbagbo une majorité de 91 sièges, contre 70 au PDCI et 16 indépendants. La Côte d'Ivoire, notamment Abidjan est pendant ces élections le théâtre de violents affrontements, Bouaké ne prête qu'une oreille attentive mais ne vibre pas au « son violent et sanguinaire » d'Abidjan[19].

[modifier] 2002 : la prise de Bouaké

Deux ans plus tard, Bouaké devient le bastion des rebelles opposés au gouvernement central d'Abidjan qui occupent la moitié nord du pays. Le 19 septembre, les soldats rebelles venus du Burkina Faso tentent de prendre le contrôle de la ville d'Abidjan. Ils échouent dans leur tentative, les putschistes sont repoussés et se replient à Bouaké. La rébellion qui prendra plus tard le nom de Forces Nouvelles occupe progressivement la moitié nord du pays le coupant ainsi en deux zones géographiques distinctes : le sud tenu par les Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et le nord tenu par les Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN). Bouaké devient alors la « capitale des rebelles ».

[modifier] Bouaké, capitale des rebelles et rivale d'Abidjan

Bouaké, capitale du pays nordique rebelle opposé à Abidjan, capitale du sud loyaliste
Bouaké, capitale du pays nordique rebelle opposé à Abidjan, capitale du sud loyaliste

Dès cet instant, Bouaké est symboliquement opposé à Abidjan, il naît une rivalité entre « Abidjan capitale des loyalistes et du sud » et « Bouaké capitale des rebelles et du pays nordique » (le pays nordique occupé par les rebelles représente 60% du territoire national ivoirien). Bouaké qui n'a pas connu la violence de novembre 1999 et 2000, observe des combats entre rebelles et forces gouvernementales, Bouaké passe de mains en mains ; des exécutions sommaires se multiplient, de chaque côté. Les FN exécutent des centaines de militaires loyalistes notamment au Stade de Bouaké qui connaît alors sa « période noire ». Des recrutements de forces sont opérés chez les adolescents Bouakéens afin d'intégrer les Forces armées des Forces nouvelles. Durant les jours qui suivent et jusqu'au mois de novembre, de nombreux syndicalistes, étudiants, opposants politiques du RDR ou des partis proches du RDR, soupçonnés d'être à l'origine de la rébellion, ou militants d'organisations communistes sont exécutés par les forces de l'ordre ou par des miliciens. Trois cents personnes au total ont ainsi été assassinées à l'automne 2002. Des centaines d'étrangers ou de personnes suspectes sont également massacrées par les FANCI ou les mercenaires libériens.

Pour répondre à ces massacres loyalistes, des scènes similaires ont lieu à Bouaké entraînant la fuite vers le sud d'un million d'Ivoiriens alors appelés déplacés de guerre. Parmi les principaux dirigeants des rebelles, Guillaume Soro, leader du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI), parti principal des rebelles, est issu du syndicat étudiant proche du FPI de Laurent Koudou Gbagbo mais a aussi été co-listier d'une candidate RDR aux élections législatives de 2000, Henriette Diabaté. Les soutiens augmentent progressivement : Ouagadougou se positionne derrière Bouaké tandis que Prétoria se range derrière Abidjan.

[modifier] Tentative de retour de paix

Le 26 janvier 2003, les accords Kléber (dits « de Marcoussis »), sont signés et très vite contestés à Abidjan. Le 27 février 2004, dans sa résolution 1528, le Conseil de sécurité des Nations unies autorise la formation de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), qui regroupe les forces françaises et celle de la CEDEAO (l'ECOMOG), pour une durée initiale de douze mois à compter du 4 avril 2004.

[modifier] Exactions et crimes

Bien que le nord de la Côte d'Ivoire soit considéré par les rebelles comme libéré, de nombreuses exactions ont été commises un peu partout. Plusieurs charniers et fosses communes ont été trouvés par l'ONU et des organisations non gouvernementales comme Amnesty International[20].

Parallèlement à cela, les rebelles mettent à sac les banques de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) de Bouaké. Bien que le butin ne soit pas connu avec précision, il est estimé à plusieurs milliards de francs CFA (un milliard de francs CFA = un million et demi d'euros). Plusieurs militaires français de l'Opération Licorne sont arrêtés pour avoir ramassé des sacs remplis de billets abandonnés par les pillards[21]. Les viols sur les femmes adultes ou sur les enfants sont extrêmement nombreux, souvent accompagnés d'actes de barbarie, sur l'ensemble de la ville de Bouaké[22].

[modifier] Le retour des tensions

Signe de tensions

Dès octobre 2004, la tension remonte entre Bouaké et Abidjan et des signes indiquent que les deux camps désirent en découdre à nouveau. Des soldats de l'ONU ouvrent le feu sur des manifestants défavorables au désarmement des rebelles le 11 octobre. Les Forces nouvelles (FN), annoncent le 13 octobre leur refus de se laisser désarmer face aux achats massifs d'armes des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI). Elles ont en effet intercepté deux camions des FANCI pleins d'armes lourdes faisant route vers la ligne de démarcation. Le 28 octobre, elles décrètent l'état d'urgence dans le nord du pays.

L'Opération dignité

Abidjan décide d’une contre-offensive, baptisée « opération Dignité » (parfois appelée « opération César »). Un film de propagande soutient que cette opération s'est faite avec l'accord de l'Élysée, mais sur ce point, les commentateurs politiques ne sont pas d'accord [23].

La responsabilité de la prise de décision du bombardement n’est toujours pas établie[24]. Le 4 novembre, l'aviation récente des FANCI commence des bombardements sur Bouaké. Des combats opposent les forces terrestres les jours suivants mais les FANCI ne parviennent pas à percer. Au total, les Forces nouvelles annoncent la mort de 85 civils [25] dans les bombardements du 4 au 6 novembre.

Les journées du 6 au 9 novembre 2004

Le 6 novembre 2004, un bombardement par l'aviation ivoirienne d'une position de l'armée française fait neuf morts et 39 blessés parmi les militaires du contingent français. L'armée française neutralise complètement l'aviation ivoirienne dans les jours qui suivent et la détruit. S'en suivent de violents affrontements entre Jeunes Patriotes et armée française à Abidjan. Face à cette situation, Charles Blé Goudé fait une déclaration solennelle dans les médias, c'est l'Appel du 6 Novembre[26].

[modifier] La marche vers la paix

Courant décembre, le président Gbagbo relance le processus de modification de la Constitution prévu dans les différents accords, de Marcoussis comme d'Accra III[27]. Le 17 décembre 2004, le projet est adopté par l'Assemblée nationale, 179 députés ayant voté oui contre 19 députés ayant voté non. Cette modification ne porte que sur un mot de l'article 35 ; la phrase « Le candidat doit […] être exclusivement de nationalité ivoirienne, né de père et de mère ivoirien d’origine » devenant « Le candidat doit […] être exclusivement de nationalité ivoirienne, né de père ou de mère ivoirien d’origine » ce qui ouvre la candidature à l'élection présidentielle. En novembre 2004, le président sud-africain Thabo Mbeki est mandaté par l'Union africaine comme médiateur[28].

[modifier] Les accords historiques de Ouagadougou

Icône de détail Article détaillé : Accord de Ouagadougou .
Le « facilitateur », Blaise Compaoré
Le « facilitateur », Blaise Compaoré

Le 4 mars, de nouveaux accords de paix sont signés à Ouagadougou[29]. À la différence des précédents accords, un dialogue direct s'est établi entre les deux parties avec comme seuls négociateurs externes le président Blaise Compaoré et la communauté catholique Sant'Egidio qui a œuvré très discrètement depuis les accords de Marcoussis.

Cet accord a conduit le président Gbagbo à nommer le 29 mars Guillaume Soro chef d'un gouvernement de transition dont la liste des membres est fixée par décret le 7 avril. Dans la perspective d'une sortie de crise, une ordonnance[30] est publiée le 12 avril. Elle proclame une amnistie sauf pour les infractions économiques. Un des principaux points est une procédure de révision des listes électorales qui devraient permettre l’inscription de trois millions de nouveaux électeurs[31].

La « zone de confiance » (de séparation entre zone rebelle et zone loyaliste) est progressivement démantelée à partir du 16 avril[32], comme prévu dans ces accords.

[modifier] Attentat du 29 juin

Le 29 juin 2007, Guillaume Soro (Premier ministre ivoirien) échappe à un attentat à la roquette lors de l'atterrissage de l'avion dans lequel il était à l'Aéroport de Bouaké. Quatre passagers sont décédés (deux gardes de corps de Soro, un membre de son cabinet et un journaliste) et plusieurs sont grièvement blessés[33].

[modifier] Flamme de la paix

Icône de détail Article détaillé : Flamme de la paix.
Les chefs d'État africains lors de la Flamme de la paix
Les chefs d'État africains lors de la Flamme de la paix

Le 30 juillet 2007, pour sceller la paix en Côte d'Ivoire, La cérémonie de la Flamme de la paix est organisée pour la première fois au Stade Municipal de Bouaké rebaptisé à ce jour Stade de la Paix. Ce jour est décrété férié dans le calendrier ivoirien.

[modifier] Politique et administation

La ville est membre de l'Union des villes et communes de Côte d'Ivoire, de l'Union des villes africaines et de Association internationale des maires francophones dont le président actuel est Bertrand Delanoé ; elle était également membre de la Fédération Mondiale des Cités Unies (FMCU)[34].

En 1969 cette municipalité devient autonome[35], en 1978 une loi [36] institua 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays. C' est en application de cette nouvelle organisation que Konan Blédou du PDCI-RDA fut élu maire en 1980 pour succeder à Djibo Sounkalo (PDCI-RDA)[37], il est réelu en 1985 pour un deuxième et dernier mandat. En 1990, Konan Antoine du même parti politique, est élu maire de Bouaké. Cinq plus tard Konan Konan Denis lui aussi membre du PDCI-RDA est élu maire de Bouaké. Au élections municipales de 2000, Fanny Ibrahima du RDR, est élu maire de la ville et il devient ainsi le premier maire n'étant pas du PDCI-RDA.


Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Parti
1960 Djibo Sounkalo PDCI-RDA
1980 Konan Blédou PDCI-RDA
1985 Konan Blédou PDCI-RDA
1990 Konan Antoine PDCI-RDA
1995 Konan Konan Denis PDCI-RDA
2000 Fanny Ibrahima RDR

[modifier] Société

[modifier] Démographie

À la création de la ville, en 1910, Bouaké était éssentiellement peuplée d'autochtones baoulé, d'africains émigrés et de troupes sous l'uniforme français. À l'indépendance de la Côte d'Ivoire, en 1960, les habitants étaient au nombre de 60 000. dix ans plus tard cette population double grace à une immigration en provenance des pays voisins (Guinée Conakry, Mali, Burkina-Faso, Niger et Sénégal) et d'une forte natalité[38].

La population bouakéenne, est constituée essentiellement de Baoulés originaire du Ghana. Étant la deuxième ville la plus peuplée de la Côte d'Ivoire, Bouaké a bénéficié d'une immigration extra-nationale, une assez forte immigration régionale de peuples Dioula, Agni, Akyé, Bété, Mossi

Il est prévu d'organiser un nouveau recensement de la population du pays en 2008 [39].

Année Population
1921 3 600
1945 22 000
1960 60 000
1970 120 000
1975 175 000
1988 333 000
1998 1 200 000

[modifier] Langues

Icône de détail Article connexe : Langues de Côte d'Ivoire.

La langue traditionnelle de la ville était le Baoulé. Depuis l'indépendance, la langue officielle à Bouaké et dans toute la Côte d'Ivoire est le français. Le français parlé à Bouaké comme à Abidjan est appelé le français populaire ivoirien ou français de moussa. Celui-ci se distingue du français standard par la prononciation. Une autre forme de français parlé à Bouaké est le nouchi qui est une sorte d'argot parlé surtout par les jeunes. La langue véhiculaire, parlée et comprise par la majeure partie de la population commerçante de Bouaké, est le dioula. Enfin, la ville accueillant de nombreux ivoiriens issus de toutes les régions du pays comme Abidjan, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées : l'attié, l'Agni, le bété, le wobé

[modifier] Éducation

En Côte d'Ivoire, le taux de scolarisation est de 74 %[40] et l'accès à l'enseignement secondaire est limité par un concours d'entrée en sixième à l'issue duquel 1/3 des élèves est admis à poursuivre ses études.

La ville compte une université, 27 lycées et 316 écoles primaires.


Enseignement supérieur
Publique

Enseignement primaire
Public

  • École primaire Publique Zone1
  • École Bambi
  • École espérance
  • Educative de Nimbo
  • Les Heures claires
  • EPP MTCI

Enseignement secondaire
Lycée Public

  • Lycée classique
  • Lycée technique
  • lycée Djibo Sounkalo (ex lycée Municipal)
  • Lycée moderne Belleville

Lycée privé

Collège public

  • College de jeunes filles
  • Collège moderne TSF
  • College moderne de Nimbo (ex COB)
  • College G. Koko (ex-CEG KOKO)

Collège privé

  • Collège Marie-Thérèse-Yamousso
  • Collège Martin-Luther-King
  • Collège moderne Saint-Jacques
  • Collège Victor-Hugo
  • Collège Ruth-Fidèle
  • Collège Ouezzin-Coulibaly
  • Collège Renaissance
  • Collège Moderne N'Takpe
  • Collège Saint-Viateur
  • Collège international chrétien
  • Collège Adventiste

[modifier] Santé

La maternité de Koko
La maternité de Koko

La ville dispose d'une offre de soins complète. Outre les centres de tradipratiques et de médecine traditionnelle, les établissements anarchiques de ventes de médicaments en pleine rue, il existe de plusieurs centres de santé et des pharmacies, de nombreuses pharmacopées. La ville comporte des polycliniques, et des établissements spécialisés (vétérinaire, dermatologie, dentistes, optométrie, maternité, psychologie, pédiatrie, etc.).

[modifier] Économie

Icône de détail Article connexe : Économie de la Côte d'Ivoire.

[modifier] Secteur primaire

[modifier] Agriculture

La région comporte des plantations de cacaoyers[43],[44], et de caféiers[45],[46],[47]. L'agriculture locale produit aussi des ignames, des bananes plantains, du manioc, du sorgho, du mil, des ananas.

[modifier] Pêche

Grace à la retenue d'eau du barrage de Kossou qui couvre 1750 km2, la pêche, qui était auparavant peu pratiquée en pays Baoulé, a connu, à partir de 1969, un considérable essor. On y pêche des carpes et des capitaines destinés pour l'essentiel à la consommation locale.

[modifier] Secteur secondaire

Une usine textile, l'usine de Gonfreville, est installée dans la ville[48].

[modifier] Secteur tertiaire

[modifier] Transports

Minicar de transport interurbain de voyageurs en Côte d'Ivoire
Minicar de transport interurbain de voyageurs en Côte d'Ivoire

La ville de Bouaké dispose d'un aéroport (ICAO : DIBK et IATA : BYK) qui met Abidjan à 1h30 de vol. Des autocars de différentes compagnies assurent le voyage régulier aller-retour de Bouaké vers les autres villes ivoirennes. Les villes voisines sont aussi reliées à Bouaké à l'aide de taxis brousse allant de 9 à 22 places assises et des gbakas. Située sur la ligne du chemin de fer qui relie Abidjan à Ouagadougou au Burkina Faso, Bouaké dispose d'une gare ferroviaire exploitée par la Sitarail.

[modifier] Commerce

La ville est équipée d'un marché, appelé « Super Marché », le marché de la cathédrale Sainte-Thérèse dont l'activité est quotidienne et où les villageois des alentours viennent s'approvisionner et vendre leur production, comme dans toutes les villes du pays.

Bouaké s'approvisionne pour l'essentiel en denrées alimentaires à partir des pays voisins (Burkina-Faso, Mali, Guinée…) et s'astreint à consommer « local ». La viande de brousse est plus présente que celle de boeuf. Les prix sont globalement moins élevés qu'à Abidjan (le kilo de viande se vend ici à 1 000 F CFA, contre plus du double dans la capitale économique), la zone étant devenue un no man's land fiscal.

[modifier] Banques

La quasi-totalité des établissements du réseau bancaire ivoirien est représentée à Bouaké : SGBCI, BICICI, BNI (Banque Nationale d’Investissement), BCEAO (Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest), CECP (Caisse d’Épargne et de Chèques Postaux), COOPEC (Coopérative d’Épargne et de Crédit).

[modifier] Tourisme

Bouaké organise chaque année un célèbre carnaval dont l'apothéose se situe au Palais du carnaval.

Le Bouaké by night a longtemps été, avant 2002, organisé autour de l'emblématique maquis « Papagaye », où tous se rencontraient pour de longues nuits à la bière, aux plats d'attiéké, au poulet grillé ou au poisson braisé et du night-club Le Fokker 100. La ville, comme la plupart des villes d'Afrique, compte de nombreux autres maquis et des allocodromes.

[modifier] Culture

Bouaké dispose de deux salles de cinéma fermées, à la différence de beaucoup de villes africaines dotées de cinémas en plein air : le capitol et le cinéma liberté. L'essentiel de sa programmation propose des films de karaté, des films égyptiens ou des films indiens venus de Bollywood. Comme dans la plupart des pays du tiers-monde, le cinéma indien est très apprécié en Afrique de l'ouest. La ville est équipée d'un centre culturel, le Centre culturel Jacques-Aka.

[modifier] Sport

La ville compte de nombreux clubs de karaté et plusieurs piscines municipales. Elle compte aussi le Stade de la Paix dedié au football.

[modifier] Football

Bouaké possède deux grands clubs de football qui sont l' ASC Bouaké et l'Alliance Bouaké.

L'ASC Bouaké remporte la Coupe de Côte d'Ivoire de football face à l'EECI en 1988 sur un score de 2-1, succédant ainsi à Africa Sports. En 1993, l'ASC Bouaké perd la finale de cette coupe face à l'Africa sport sur un score final de 2-1. Son retour sur la scène ne se fera qu'en 2001 où elle sera finaliste malheureux de la Coupe nationale face à l'Alliance Bouaké qui remportera le derby sur un score de 2-0.

Bouaké possède de nombreux centres de formations et académies de football qui sont[49] : le CF Amian Bouaké (CFAB), le CF Les Anges Noirs Bouaké, le CF de Football Caïman Bouaké, le CFD au métier du football Bouaké, le CF espoirs de Chao Bouaké, le CF Jumeaux de Bouaké, le CF de football de Koko, le CF Laboratoire de Bouaké, le CF Otto Sophie, le CF Santos Dar-es-Salaam, le CF Maxi-Foot, l'EF de l'Auberge Bouaké, EF de Dar-es-Salaam de Bouaké, EF Edgar Kouadio Kintonou, Nouvelle Génération de Bouaké.

Aujourd'hui, Bouaké est représenté dans le haut niveau que par le club de VAC Bouaké, actuellement en Championnat de division 3.
Au niveau continentale, Bouaké a accueuilit avec Abidjan la Coupe d'Afrique des Nations de football 1984.

[modifier] Le mythique stade de Bouaké

Le stade de la Paix en pleine réhabilitation en 2007 pour l'évenement Côte d'Ivoire-Madagascar
Le stade de la Paix en pleine réhabilitation en 2007 pour l'évenement Côte d'Ivoire-Madagascar

Le stade municipal de Bouaké ou le stade de la Paix, d'une capacité de 35 000 sièges, d’une dimension de 119 x 73 (football-rugby), construit sous la forme d’une couronne ovale avec un profil en travers de 24 gradins est le mythique stade de la ville de Bouaké qui a déjà accueilli plusieurs grands événements sportifs, politiques et culturels. En 1984, il accueille avec le stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan la Coupe d'Afrique des nations de football 1984. Un an plus tard, Alpha Blondy livre un gigantesque concert dans cette enceinte.

Pendant la crise ivoirienne de 2002 à 2007, c'est la « période noire » : ce stade sert à l'éxecution de prisonniers militaires et politique. La crise terminée, le stade subit une rénovation afin d'accueillir le 3 juin 2007 un match classé « historique » entre la Côte d'Ivoire et le Madagascar qui se solde par une victoire 5-0 de la « Séléphanto ». Le 31 juillet 2007, ce stade accueille la gigantesque cérémonie de la Flamme de la paix symbolisant la fin de la Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire en présence de personnalités tels que : Guillaume Soro, Laurent Gbagbo, Amadou Toumani Touré, Blaise Compaoré, Yayi Boni, Faure Gnassingbe, Nino Viera, Thabo Mbeki, André Janier...

[modifier] Infrastructures

  • La Gare Ferroviaire de Bouaké, construite par la Régie des chemins de fer Abidjan-Niger, constitue une étape sur la ligne Abidjan-Ouagadougou.
  • La ville est dotée de l'Aéroport de Bouake
  • Créée vers 1921, l'usine textile, les Etablissement Robert Gonfreville, qui comptait en son sein 3 filatures, 3 tissages une teinture fil, une teinture tissus et une impression de pagne fancy et une confection ont été divisés en 2. La partie Filature tissage est devenu FTG (Filature tissage Gonfreville), la partie teinture impression de pagne est devenue TEXCODI.
  • Le Marché de Gros de Bouaké : L'investissement total de ce marché est de l'ordre de 23,5 millions USD, avec 10,5 millions USD pour la construction des infrastructures physiques. L'ensemble a été financé par l'Union européenne dans le cadre du 7e Fonds européen de développement (FED). Bouaké est déjà la plaque tournante dans le pays pour le commerce de l'igname. Le regroupage de l'offre se fait à Bouaké, ensuite la distribution se fait à travers tout le pays et vers le Mali et le Burkina-Faso. Le marché de gros accueille le commerce d'igname et celui d'autres produits vivriers.

[modifier] Personnalités liées à la région

[modifier] Diplomatie

Jumelages

[modifier] Villes voisines


[modifier] Galerie d’images

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Lieux de Bouaké
"Chefs traditionnels"
"Chefs traditionnels"
Hôtel de la RAN
Hôtel de la RAN
Usine textile de Gonfreville à Bouaké
Usine textile de Gonfreville à Bouaké
Danse traditionnelle zaouli
Danse traditionnelle zaouli


[modifier] Notes et références

  1. (fr) D’où vient le nom de Bouaké ?
  2. abcdefghi (fr)Valentin Kouassi N'Guessan - Processus d'Extension spatiale urbaine et subsistance des activités agricoles à Bouaké
  3. (fr) Côte d'Ivoire géographie et climat
  4. (fr) Direction régionale de Bouaké
  5. (fr) Le climat de la Côte d'Ivoire sur Côte d'Ivoire Tourisme
  6. abc Climat : la Côte d'Ivoire peut être divisée en deux zones climatiques
  7. (fr) Reprise post-partum et cyclicité des vaches trypanotolérantes en fonction de la variation saisonnière en région centre Côte d'Ivoire
  8. (fr) Présentation de la Côte d’Ivoire sur Diplomatie.gouv.fr
  9. L'holocauste noir
  10. Le monde diplomatique
  11. Après une lutte acharnée, la République française, sous l’impulsion de la députée de la Guyane, Mme Christiane Taubira-Delanon, a finalement reconnu en mai 2001, la traite négrière européenne comme un « crime contre l’Humanité »
  12. Bulletin officiel
  13. [http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/05/10/l-histoire-de-l-esclavage-sera-enseignee-au-primaire_1043317_3224.html Le Monde
  14. Histoire de l'esclavage
  15. Au 15e siècle, le Traité de Tordesillas avait partagé le monde en 2 : aux espagnols l' Amérique, à l'exception du Brésil, et aux portugais l'Afrique
  16. abcdefghi (fr) l'Histoire de Bouaké sur Rezo-Ivoire.net
  17. (fr) Découvrez le jumelage
  18. Le 7 août, la France et F.H-Boigny proclament l'indépendance de la Côte d'Ivoire
  19. | Chronologie de la Côte d'Ivoire
  20. Amnesty International, Côte d'Ivoire : Une suite de crimes impunis, 27 février 2003.
  21. Des militaires pilleurs de banque sur RFI actualité.
  22. L'actualité de la Côte d'Ivoire sur IZF.net.
  23. Didier Fassio et Elio Comarin, dans leur reportage La Bataille d'Abidjan, Arte 2006, affirment que Paris était d’accord. Pour sa part Vincent Hugueux, de l'Express, rapporte l'opposition de la France article du 18 mai.. Quand au Nouvel Observateur il suppose que cet accord de la France serait un malentendu entre Laurent Gbagbo et Jacques Chirac
  24. Abidjan.net laisse entendre que c’est le chef d’état-major ivoirien qui aurait décidé seul d’attaquer l’armée française [1] (article du 12/12/2006), relayé par Bakchich info : Confidences d’une barbouze volante, 16 février 2007 [2], consulté le 4 juin 2007.
  25. Sur Vulgum.org, article 1173.
  26. Les événements entre le 31 octobre et le 9 novembre 2004 sur NouvelObs.com.
  27. Information sur Kas.de.
  28. Les bons offices de Thabo Mbeki sur RFI actualité.
  29. Les accords de paix de Ouagadougou sur Le Faso.net.
  30. Ordonnance N° 2007 457 du 12 avril 2007 portant amnistie.
  31. Sortir de la crise avant la fin de l’année sur RFI actualité.
  32. Début de démantèlement de la ZDC sur RFI actualité.
  33. Guillaume Soro échappe à un tir de roquette à Bouaké, dépêche de Reuters du 29 juin 2007.
  34. (fr) Bouaké Côte d'Ivoire
  35. (en) Bouaké -- Britannica
  36. Loi no 78-07 du 9 janvier 1978
  37. en vertu de la loi 11-1180 du 27 octobre 1980
  38. (fr) Découvrez la ville de Bouaké
  39. Recensement de la population ivoirienne
  40. Scolarisation en Côte d'Ivoire
  41. On entend par école francaise une école qui a signé une convention avec l'ADFE
  42. Site de l'ADFE
  43. La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, devant le Ghana et la Malaisie
  44. Le marché du cacao
  45. La Côte d'Ivoire est le quatrième producteur mondial de café
  46. Le marché mondial du café
  47. Le caféier et le cacaoyer ont été introduits en Côte d'Ivoire par Assinie, respectivement en 1880 et 1861
  48. Article de Allafrica sur l'usine textile de Gonfreville
  49. (fr) Club et AFAF de Côte d'Ivoire


[modifier] Bibliographie

  • E. Avice, La Côte d'Ivoire, Sté EGMC, Paris, 1951, 94 p.
  • Pierre Kipré, Histoire de la Côte d'Ivoire, Editions AMI, 1992
  • P. Duprey, Histoire des ivoiriens, naissance d'une nation, 1985
  • P. Sirven, L'évolution des villages suburbains de Bouaké, 1972
  • P. Duprey, La Côte d'Ivoire de A à Z, Nouvelle Éditions Africaines, Abidjan, 1970
  • Seken-Mody Cissoko, Histoire de l'Afrique occidentale, Éditions Présence africaine, 1967
  • L'encyclopédie générale de la Côte d'Ivoire, Nouvelles éditions africaines, 1978 (ISBN 2723605426)
  • Roger Navarro, Côte d'Ivoire, le Culte du blanc - Les territoires culturels et leurs frontières, L'Harmattan
  • AG. Coche, Développement de la pêche dans le lac de Kossou (Côte d'Ivoire). Résultats et recommandations, 1975
  • Collectif, République de Côte d'Ivoire : Recensement démographique de Bouaké Juillet-Août 1958, Sté EGMC, 1958
  • Raymond Borremans, Le grand dictionnaire encyclopédique de la Côte d'Ivoire, Nouvelles éditions africaines, 1987 (ISBN 272360733)
  • Benoit Lootvoet, L'artisanat et le petit commerce dans l'économie ivoirienne - Éléments pour une analyse à partir de l'étude de quatre villes de l'intérieur : Agboville, Bouaké, Dimbokro, Katiola, Éditions de l'ORSTOM, 1958
  • Collectif, Pays du monde : Côte-d’Ivoire. In Encyclopédie Bordas, Mémoires du XXe siècle, édition 1995. Tome 20 « 1990-1994 », Bordas, 1995 (ISBN 9782706818530)
  • Albert Adu Boahen, Histoire générale de l'Afrique, Comité scientifique international pour la rédaction d'une histoire générale de l'Afrique (Unesco), l'Afrique sous domination coloniale 1880-1935, Présence africaine, 1989 (ISBN 2708705199)
  • Gilbert Gonnin et René Kouamé Allou, Côte d’Ivoire : les premiers habitants, Editions CERAP, Abidjan, 2006, 286 p. (ISBN 2915352305)

[modifier] Liens externes