Eternal Sunshine of the Spotless Mind

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Eternal Sunshine of the Spotless Mind
Réalisation Michel Gondry
Acteur(s) Jim Carrey, Kate Winslet
Scénario Charlie Kaufman et Michel Gondry
Musique Jon Brion
Photographie Ellen Kuras
Montage Valdis Oskarsdottir
Producteur(s) Anthony Bregman, Steve Golin
Production Blue Ruin, Focus Features
Format Couleurs - 1,85:1 - DTS / Dolby Digital - 35 mm
Genre Drame, romance, science-fiction
Durée 108 minutes
Sortie 6 octobre 2004 (France)
Langue originale Anglais
Pays d'origine États-Unis États-Unis
Fiche IMDb

Eternal Sunshine of the Spotless Mind (en français Éclat éternel de l'esprit immaculé) est un film américain réalisé par Michel Gondry, sorti le 6 octobre 2004 au cinéma.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Joel Barrish (Jim Carrey) et Clementine Kruczynski (Kate Winslet) ne voient plus que les mauvais côtés de leur tumultueuse histoire d'amour, au point que celle-ci fait effacer de sa mémoire toute trace de cette relation. Effondré, Joel contacte l'inventeur du procédé Lacuna, le Dr. Mierzwiak, pour qu'il extirpe également de sa mémoire tout ce qui le rattachait à Clementine. Deux techniciens, Stan et Patrick, s'installent à son domicile et se mettent à l'œuvre, en présence de la secrétaire, Mary (Kirsten Dunst). Les souvenirs commencent à défiler dans la tête de Joel, des plus récents aux plus anciens, et s'envolent un à un, à jamais.

Mais en remontant le fil du temps, Joel redécouvre ce qu'il aimait depuis toujours en Clementine – l'inaltérable magie d'un amour dont rien au monde ne devrait le priver. Luttant de toutes ses forces pour préserver ce trésor, il engage alors une bataille de la dernière chance contre Lacuna…

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution

[modifier] Récompenses

[modifier] Nominations

[modifier] Autour du film

  • Le générique, reprise par Beck du morceau Everybody's gotta learn sometime de The Korgis, intervient 18 minutes après le début du film.
  • Le réalisateur, Michel Gondry, démontre son talent en réalisant ce magnifique film à sa façon, pratiquement sans post-production. Pourtant le rendu plastique du film est celui d'un film entièrement post-produit. Voir le "making of".
  • Une référence récurrente à Huckleberry Hound intervient dans le film, Joel Barish interprétant ainsi à Clémentine le refrain de la chanson Oh My Darling, Clementine :
Oh my darling, oh my darling,
Oh my darling, Clementine!
You were lost and gone forever
Dreadful sorry, Clementine.
  • Le titre du film est tiré du poème Eloisa to Abelard d'Alexander Pope, cité dans le film :
How happy is the blameless Vestal's lot!
The world forgetting, by the world forgot;
Eternal sunshine of the spotless mind!
Each pray'r accepted, and each wish resign'd.

Traduction en français :

Que le sort de l'irréprochable vestale est heureux !
Le monde oubliant, par le monde oublié ;
Éclat éternel de l'esprit immaculé !
Chaque prière exaucée, et chaque souhait décliné

Traduction littéraire d'Aimé-Ambroise-Joseph Feutry :

Que le sort d'une Vierge peut exciter l'envie !
Vertueuse, elle mène une tranquille vie ;
Des esprits bienfaisants, pleins d'innocents mensonges,
Font naître et voltiger ses plus aimables songes.

Traduction plus libre dans la version française doublée du film :

O vous les bienheureuses vestales
douces compagnes irréprochables, que vos coeurs sont heureux puisqu'insensibles
O soleil plein la tête, ô grâce profonde
vertu, fille du ciel, oubli sacré du monde

Il s'agit des lignes 207 à 210 du texte, la ligne 209 ayant donné son nom au film. Voir l'intégralité du texte (en anglais).

[modifier] Voir aussi