Erysipelothrix rhusiopathiae
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Erysipelothrix rhusiopathiae |
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Boîte de culture sur gélose au sang
d’ Erysipelothrix rhusiopathiae] |
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Classification classique | |||||||||
Règne | Bacteria | ||||||||
Embranchement | Firmicutes | ||||||||
Classe | Mollicutes | ||||||||
Ordre | Anaeroplasmatales | ||||||||
Famille | Erysipelotrichidae | ||||||||
Genre | Erysipelothrix | ||||||||
Espèce | E. rhusiopathiae | ||||||||
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Erysipelothrix rhusiopathiae est une bactérie Gram positive en forme de batonnet. Répandue dans le monde entier E. rhusiopathiae est d’abord considérée comme un agent pathogène pour l’animal chez qui il est responsable d’un érysipèle. La zoonose transmise par cette bactérie est appelée Rouget du porc chez l'homme et est considérée en France comme maladie professionnelle. Les dindes et les porcs sont les espèces les plus fréquemment atteintes, mais des cas ont été signalés chez d’autres espèces d’oiseaux, des poissons et des reptiles.[1]La maladie humaine appélée érysipéle n’est pas due à E. rhusiopathiae mais à différentes bactéries membres du genre Streptocoque.
Sommaire |
[modifier] Pathogénie
Chez l’homme les infections à E. rhusiopathiae se présentent le plus souvent sous une forme cutanée atténuée connue sous le nom d’érysipéloïde.[1]E. rhusiopathie peut provoquer une cellulite (phlegmon) indolore le plus souvent rencontrée chez les personnes qui manipulent du poisson ou de la viande crue.[2] La contamination se fait généralement par des plaies de la main. La bactériémie et l’endocardite sont des complications rares. [3][4] En raison de la rareté des cas rapportés chez l’homme, les infections à E. rhusiopathie ne sont pas toujours identifiées lors de leur survenue.[1]
[modifier] Caractères bactériologiques
A. Morphologie.
Bacilles immobiles très fins (2 microns sur 0,2 à 0,4 micron).
B. Culture.
Très petites colonies transparentes de 0,1 mm, non-hémolytiques. Catalase -, H2S + à l'inverse de listeria monocytogenes.
C. Pouvoir pathogène expérimental.
L'inoculation intrapéritonéale à la souris provoque une septicémie rapidement mortelle.
[modifier] Diagnostic
Assez difficile : la culture doit se faire à partir d'une petite biopsie pratiquée au bord de la lésion.
[modifier] Prophylaxie
Vaccination des porcs.
[modifier] Traitement
Pénicilline (macrolides en cas d'intolérance).
[modifier] Législation en France
[modifier] Références
- ↑ a b c Brooke C, Riley T, « Erysipelothrix rhusiopathiae: bacteriology, epidemiology and clinical manifestations of an occupational pathogen », dans J Med Microbiol, 48, p. 789-99
- ↑ Lehane L, Rawlin G, « Topically acquired bacterial zoonoses from fish: a review », dans Med J Aust, 173, p. 256-9
- ↑ Brouqui P, Raoult D, « Endocarditis due to rare and fastidious bacteria », dans Clin Microbiol Rev, 14, p. 177-207
- ↑ Nassar I, de la Llana R, Garrido P, Martinez-Sanz R, « Mitro-aortic infective endocarditis produced by Erysipelothrix rhusiopathiae: case report and review of the literature », dans J Heart Valve Dis, 14, p. 320-4
[modifier] Liens externes
- (fr)Dictionnaire de Bactériologie vétérinaire
- (fr)Abrégé de bactériologie médicale
- (fr)Erysipélothrix
- (fr)Dossier PDF Rouget du porc
- (fr)INRS évaluation des risques biologiques
- (fr)Pathologies d’inoculation dossier PDF
- (fr)Pathologies d’inoculation Faculté de Grenoble
- (fr)Erysipèle Erysipéloïde
- (fr)Fiche CNRS
- (fr)Aspects Cliniques
- (fr)Louis Thuillier
- (fr)Emmanuel Leclainche