Dominique Loreau

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Dominique Loreau[1] est une essayiste française qui vit depuis la fin des années 70 au Japon, où elle propose des séminaires destinés à ceux qui veulent simplifier leur vie[2]. Elle s'est fait connaître grâce à son ouvrage L'Art de la simplicité, paru en 2005 chez Laffont (ISBN 2-221-10385-8).

"Je ne suis pas du tout écrivain", déclare-t-elle[3]. Lorsqu'elle a commencé à rédiger son livre à partir de ses notes personnelles, certains passages s'adressaient spécifiquement aux femmes, d'autres aux hommes, puis elle s'est dit "flûte! Le monde est toujours au masculin, moi je le mets au féminin. C'est une petite plaisanterie"[4].

L'idée de son livre est née en voyant les Japonais "vivre dans tant d'encombrement et de choses, et d'être toujours stressés et fatigués, à chercher leurs affaires, à vivre dans des intérieurs qui sont vraiment pleins à craquer. On ne sait pas où s'asseoir. Et je me dis "à quoi ça sert tout ça?"."[5]


Sommaire

[modifier] L'art de la simplicité

Puisant aux sources du bouddhisme zen, cet ouvrage propose au lecteur de "simplifier (sa) vie pour l'enrichir" (première de couverture) et remet par conséquent en cause non seulement la société de consommation en général, mais aussi les comportements, la manière d'appréhender l'existence du monde occidental.

La simplicité, "c'est une valeur enrichissante : elle permet de vivre libéré des préjugés, des contraintes et pesanteurs qui nous dispersent et nous stressent. L'abondance de tentations, de désirs, de biens matériels, n'apporte ni la grâce ni l'élégance. Cela peut même détruire l'âme. En tout cas, ça l'emprisonne. Quand on possède peu, que l'on se contente de peu, on est plus disponible pour capter ses besoins réels et revenir à l'essentiel"[6].

"Vider sa garde-robe ou sa maison, c’est ce que j’ai fait il y a vingt ans. Pour moi, c’est complètement dépassé - et mon livre est une synthèse des notes que j’avais prises à cette époque-là. Aujourd’hui, ce que je vide surtout, c’est mon emploi du temps. J’essaie d’avoir le plus de temps possible, de disponibilité. Je reste beaucoup chez moi, en silence"[7].

[modifier] Sommaire

La première partie aborde le matérialisme et le minimalisme en 3 temps:

  1. les excès du matérialisme: le poids des possessions (au sens propre et au figuré); la maison : non à l'encombrement; les choses: qu'éliminer, que garder?; la garde-robe: style et simplicité
  2. les avantages du minimalisme: le temps: moins le perdre pour davantage et mieux en profiter; l'argent (notre serviteur et non notre maître)
  3. Ethique et esthétique: le besoin de beauté; "moins pour plus" d'ordre et de propreté.

La deuxième partie traite du corps en 3 rubriques:

  1. la beauté et vous: découvrez votre propre image; libérez votre corps par les soins et le sommeil
  2. les soins d'une minimaliste: la peau, les cheveux et les ongles; Dites adieu aux impuretés; sans les clubs de sport
  3. manger moins mais mieux: les excès de l'alimentation; les repas: sobriété[8] et raffinement; quelques rappels de diététique pour "é-li-mi-ner": réapprenez la faim

La troisième et dernière partie parle du mental sous 3 angles:

  1. votre écologie intérieure: purifiez votre esprit; contrôlez votre mental; concentration et méditation
  2. les autres: simplifiez votre carnet d'adresses; quand vous êtes en compagnie; altruisme et solitude
  3. polissez-vous comme un galet: soyez prêt à changer; lecture et écriture; les exercices et la discipline, économisez votre énergie

[modifier] Ouvrages

  • L'art de la simplicité, simplifier sa vie, c'est l'enrichir, (ISBN-10: 2221103858), Editions Robert Laffont, 2005.
  • L'Art des listes : simplifier, organiser, enrichir sa vie, 2007.

[modifier] Notes et références

  1. [A ne pas confondre avec son homonyme Dominique Loreau, qui, elle, est une cinéaste belge]
  2. L'Art de la simplicité
  3. Interview réalisée par Radio Canada le 2 août 2005
  4. [Ibidem]
  5. [Ibidem]
  6. Bien-être et santé
  7. Entretien sur L'Art de la simplicité.
  8. Définition