Dominique Dord

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Dominique Dord
Parlementaire français
Naissance 1er septembre 1959
Décès
Mandat Député
Début du mandat juin 1997
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription première circonscription de la Savoie
Groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire
Ve république

Dominique Dord, homme politique français, né le 1er septembre 1959 à Chambéry (Savoie). Il est actuellement le député-maire d'Aix-les-Bains.

Sommaire

[modifier] Biographie

Titulaire d'un DESS et diplômé du MBA d'HEC Paris, il débute comme directeur de produits pour L'Oréal et créé ensuite son agence de communication puis travaille auprès du président de la Région Rhône-Alpes Charles Millon. Suppléant du député-maire Gratien Ferrari à partir de 1993 dans la première circonscription de la Savoie, il est ensuite élu député le 1er juin 1997, puis réélu le 16 juin 2002, toujours contre Thierry Repentin. Après avoir été candidat à la Mairie de Chambéry en 1995, il est en 2001 élu maire d'Aix-les-Bains au cours d'une triangulaire contre l'ancien maire, André Grosjean et Fabrice Maucci, candidat socialiste. Ancien membre de Démocratie Libérale, proche de Jean-Pierre Raffarin et de Christine Boutin, il fait désormais partie du groupe UMP. Son suppléant est le premier vice-président du conseil général de la Savoie et maire d'Albens Claude Giroud. Candidat à sa propre succession aux élections législatives de juin 2007, il est réélu député dès le premier tour avec un peu plus de 51% des suffrages.

Dominique Dord est marié et père de 4 filles.

[modifier] Maire d'Aix-les-Bains

Elu maire d'Aix les Bains en mars 2001 avec 66,62% des voix au second tour, après avoir battu les listes de l'ancien maire, André Grosjean (UMP comme lui) et de Fabrice Maucci (PS). Dominique Dord a souhaité faire de la ville d'Aix-les-Bains la "ville phare du département, la ville du plaisir et de la détente" [réf. nécessaire]. Sous son mandat la commune a lancé d'importantes opérations de réhabilitation (aménagement du centre-ville, rénovation de la Gare, de la rue de Genève, agrandissement du Palais des Congrès, soutien aux commerces), ainsi qu'une opération ANRU sur les quartiers de Lafin et du Sierroz.

Mais surtout, Aix-les-Bains s'est engagé davantage dans une vocation touristique, avec notamment le soutien aux festivals "Musilac" et des "Nuits romantiques", la création d'un multiplexe cinématographique et la promotion touristique de la ville.

Bien que le succès de la Ville d'Aix-les-Bains comme destination de tourisme d'été ou thermal se soit renforcé en quelques années, ses opposants municipaux soulignent que la ville s'est enfoncée ainsi dans une monoactivité (le "tourisme thermal", phénomène de mode à la pérennité incertaine), au détriment d'autres secteurs (développement économique et urbain, écoles, redynamisation du thermalisme traditionnel...) et que le thermalisme comme la politique du logement sont avant tout tournées vers le haut de gamme.

Il est élu dès le premier tour en 2008, contre Fabrice Maucci (DVG, 28,12%) et Gratien Ferrari (DVD, 9,61%) avec 62.27% des voix [1].

[modifier] Mandats

[modifier] Prise de position sur le PACS

Durant le débat sur le PACS en 1998, M. Dord a tenu les propos suivants : « Mon intervention est à la fois une réponse à la commission et un rappel au Règlement. Je trouve profondément regrettable la décision parfaitement arbitraire de réserver l'ensemble de nos amendements sur un titre tout à fait essentiel, dont la portée symbolique ne vous a d'ailleurs pas échappé. Nous avons bien compris la manoeuvre qui consiste à réduire le temps d'expression de l'opposition.

Par ailleurs, il n'est pas sérieux de nous répondre de façon aussi lapidaire sur un sujet à la fois aussi sensible et complexe. Le rapporteur, comme il l'a déjà fait tout à l'heure, prétend que ces amendements étaient contradictoires, feignant d'ignorer qu'il s'agit d'amendements de repli. Cinq points au moins sur ce seul article sont restés sans réponse.

Tout d'abord, sur le nombre de contractants possible. Deux ou plus ? Vous avez botté en touche sur le sujet, comme si la solidarité ne pouvait pas s'exercer au-delà de deux personnes. Mme Guigou a souligné le risque de dérive sectaire si plus de deux personnes pouvaient conclure un Pacs. C'est bien la preuve que le Pacs n'est pas le bon outil d'expression de la solidarité.

L'un de nos amendements propose que le contrat soit signé devant notaire. Voilà qui serait clair alors que pour l'heure, le Pacs paraît une "patate chaude" que l'on se refile de la mairie à la préfecture au tribunal d'instance et pourquoi pas demain, à la direction des services vétérinaires ... » Devant les protestations sur les bancs du groupe socialiste, du groupe communiste et du groupe RCV, il ajoute « J'aurais pu dire la DDE »[2].

[modifier] Lien externe

[modifier] Notes

  1. Le Dauphiné libéré du 10 mars 2008, page Aix-les-Bains
  2. Compte rendu officiel de la séance du 8/11/1998 sur le site de l'Assemblée Nationale