Doche de Laquintane

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Sommaire

1 Origine
2 Principales alliances
3 Terres
4 Principale descendance
5 Sources

[modifier] Origine

L'armorial général de France donne une illustre origine à la famille Doche de Laquintane. Elle devrait son nom à l’un des seigneurs qui accompagnèrent Sanche le Fort, roi de Navarre, dans son expédition contre les Maures en 1212.

Les Maures furent écrasés à la célèbre bataille de Las Navas de Tolosa, et la légende rapporte que le roi Sanche fut le premier à rompre les chaînes dont les Maures avaient entouré leur campement, y pénétra, suivi de huit des plus braves Navarrais parmi lesquels figurait un vaillant chevalier qui fut le huitième à suivre le roi dans le camp et, en raison de cet acte, de huitième vient le nom de « Ochoa » (c’est-à-dire le huitième).

Ce fut après cette bataille mémorable que les rois de Navarre échangèrent leurs armoiries contre les chaînes de Navarre et que chacun des huit chevaliers plaça dans son écu une chaîne dite de la « Nave de Tolosa » et c’est pour cette raison que les « d’Ochoa » blasonnèrent « d’argent à la bande de sable chargée d’une chaîne d’or » .

Une branche de la famille d’Ochoa se fixa en Espagne où elle s’illustra tandis qu’une autre branche s’établit en France sous le nom de « d’Oche » ou « Doche ».

L’Armorial général de France rattache la famille Doche à la famille Doche de Laquintane qu’on trouve établie à Saint-Claud, en Angoumois en 1610.

[modifier] Principales alliances

Lucques de la Brousse,
Sibilet,
Dumas de Champvallier,
Barbarin de Lamartinie,
de Vios du Gay,
de Verdillac,
Hériard.

[modifier] Terres

La Plante, hameau situé dans la paroisse de Saint-Claud.
Lâge ou l’Âge, hameau situé à la sortie de Saint-Claud, un château qu’on qualifie pompeusement de château de Saint-Claud y a été construit.
La Quintanne - il n’existe aujourd’hui en Charente, aucun lieu de ce nom ; cependant, dans la commune de Suaux, à quelques kilomètres de Saint-Claud, un hameau important a pour nom Les Quintannes. En 1274, dans la paroisse de Cellefouin, il y avait un lieu appelé La Quintanne (Censier de Cellefouin, bibliothèque nat. 9235).

[modifier] Principale descendance

Jean Doche de Laquintane naquit à Saint-Claud le 22 août 1785. Mobilisé en qualité de chirurgien major, il fut réformé en 1809. Il épousa alors, le 4 juin 1811 à Mansle, Louise Lebègue Longpré, née en 1791 à Mansle de Pierre Lebègue sieur du Blanchis qui, sans doute pour se distinguer de ses frères, prit pendant la Révolution le surnom de Longpré, et de Louise Bire.

Louise Lebuège du Blanchis était particulièrement bien apparentée par sa mère. Cette dernière avait en effet pour cousins germains :

le Comte Dupont de Chaumont, général de division ;
le Baron Dupont de Poursat, évêque de Coutances ;
le Comte Dupont de l'Étang, général de corps d'armée qui dut capituler à Bailén (1808) et qui, condamné à la détention par Napoléon, fut ensuite gracié par Louis XVIII qui le nomma Ministre de Guerre.
François Dupont de Savignat, colonel d'état-major, inspecteur des haras dont le petit-fils, Sadi Carnot, fut élu président de la République en 1887.

Jean Doche de Laquintane alla alors s’installer à Mansle comme médecin puis, en 1829, se fixa au Grand-Madieu dans la demeure de ses grands-parents qui se voit encore au centre du village en face de l’église. En 1840, il était inspecteur des hospices, établissements de bienfaisance et des enfants trouvés de la Charente ; des raisons de santé lui firent désirer de prendre sa retraite l’année suivante. Il mourut le 11 mars 1860 à Saint-Claud où il s’était retiré depuis quelques années.