Demain la France

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Demain la France est une association, proche de Charles Pasqua, satellite du RPF.

L'association 'Demain la France' avait ses locaux dans un immeuble de la rue de Penthièvres, à Paris. Charles Pasqua y avait son bureau au premier étage. Bernard Guillet, son 'conseiller diplomatique', était installé au rez-de-chaussée.

Sommaire

[modifier] Relations internationales

Bernard Guillet y avait installé un trio associatif s'intéressant au commerce international constitué par:

  • Présence française, une association travaillant au rapprochement avec l'Irak.
  • Saberlink, une société tournée vers la Libye, l'Irak et la Syrie, gérée par Sabine Moutier (Sabine de la Laurencie)
  • Une structure tournée vers l'Angola et les pays de l'Est, animée par Jean-François Clarisse.

[modifier] Élections européennes de 1999

  • Charles Pasqua a été renvoyé le 21 juin 2006 devant le tribunal correctionnel de Paris pour le financement présumé illégal de cette campagne électorale. Il est mis en examen pour "financement illégal d'une campagne électorale", "recel d'abus de biens sociaux et trafic d'influence".
  • Le juge d'instruction Philippe Courroye a considéré que les 7,5 millions de francs (1,14 millions d'euros) versées par Marthe Mondoloni, patronne du PMU du Gabon, dans les caisses de campagne de Charles Pasqua en 1999 constituaient un don illégal et non un prêt, comme l'affirmaient les intéressés.
  • Marthe Mondoloni, son père Michel Tomi et quatre autres personnes ont également été renvoyés devant le tribunal correctionnel et sont poursuivis notamment pour "corruption, faux et usage de faux".
  • Casino d'Annemasse - Ministre de l'Intérieur de 1993 à 1995, Charles Pasqua est toujours mis en examen pour "corruption passive" et "complicité et recel d'abus de biens sociaux" dans l'affaire du casino d'Annemasse, instruite par la Cour de justice de la République, seule habilitée à juger des ministres pour des faits commis dans l'exercice de leurs fonctions. En 1994, malgré plusieurs avis défavorables, Robert Feliciaggi et Michel Tomi ont obtenu du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, l'autorisation d'exploiter le casino d'Annemasse. En 2000, une année plus tard, ils avaient revendu le casino avec une importante plus-value.

[modifier] Références

  • Liste Demain la France: Pasqua renvoyé en correctionnelle, nouvelobs.com, 23 juin 2006 [1]
  • Monaco : fin de l'enquête pour blanchiment visant deux proches de Charles Pasqua, Le Monde, 10 juin 2004 (par Fabrice Lhomme)

[modifier] Références

  • « Bernard Guillet payait tout en liquide », Propos de Jean-François Clarisse recueillis par Laurent Valdiguié, Le Parisien, 19 avril 2001
  • Sabine Moutier : Le témoignage qui embarrasse le clan Pasqua, Le Parisien, 19 avril 2001 (par Laurent Valdiguié)