Daniele Ganser

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Daniele Ganser, né en 1972, est un historien suisse[1], professeur d’histoire contemporaine à l'université de Bâle et président de l’ASPO-Suisse (Association for the Study of Peak Oil and Gas)[2]. Il a publié un livre consacré à ce qu'il appelle « Les armées secrètes de l’OTAN », c'est-à-dire le réseau stay-behind (voir aussi Gladio). D'après son étude, qui s'appuie notamment sur des rapports parlementaires belge et italien, les États-Unis, avec le soutien de la Grande-Bretagne , ont organisé après-guerre dans divers pays de l'Europe de l’Ouest, et jusque dans les années 1980, des cellules clandestines destinées à organiser la résistance en cas d'invasion soviétique. Ganser se demande si ce réseau ne serait pas à l'origine de certains attentats attribués à des mouvements d'extrême gauche, dans une tentative politique de discréditer aux yeux des électeurs et des populations les partis de gauche. Selon lui, cette stratégie de la tension trouverait un prolongement aujourd’hui dans le terrorisme islamiste à même de justifier des guerres pour le pétrole[3].

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