Dan Pagis

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Le poème de Dan Pagis « Écrit au crayon dans le wagon scellé » inscrit en polonais sur une stèle du mémorial du camp d'extermination de Belzec.
Le poème de Dan Pagis « Écrit au crayon dans le wagon scellé » inscrit en polonais sur une stèle du mémorial du camp d'extermination de Belzec.

Dan Pagis (en hébreu : דן פגיס) (né à Rădăuţi en 1930 - mort à Jérusalem en 1986) est un poète israélien de langue hébraïque, figure de la littérature israélienne et auteur d'études sur la poésie juive profane de l'Espagne médiévale .

Dan Pagis est né en 1930 à Radautz en Bukovine, dans l'actuelle Roumanie. Il est emprisonné alors qu'il est encore adolescent pendant la Seconde Guerre mondiale dans un camp de concentration d'Ukraine, d'où il s'échappe en 1944. Il parvient à gagner le futur État d'Israël en 1946. Il a enseigné dans un kibboutz[1] avant d'obtenir une chaire de littérature hébraïque médiévale à l'Université hébraïque de Jérusalem.

Dan Pagis publie son premier recueil de poésie, Sheon ha-Tsel (Le Cadran d'ombre), en 1959. En 1970 paraît Gilgul (Cycle ou Métamorphose) : huit recueils paraîtront en hébreu au total, ainsi que de nombreux poèmes séparés qui ont été traduits à l'étranger.

Parce qu'il est l'un des représentants en poésie de la littérature de la Shoah et qu'une partie de son œuvre fait référence à l'Holocauste, certains critiques ont salué en Dan Pagis le « poète de l'inexprimable » [2].

[modifier] Sources

[modifier] Notes et références

  1. (en) Dan Pagis.Notice biographique et principaux travaux, The Institute for the Translation of Hebrew Literature, sur le site de l'Institut pour la traduction de la littérature en hébreu.
  2. (es) El poeta de lo inenarrable.Dan Paguis (1930-1986), article et traduction de l'hébreu de Nathalie Simana pour la revue « ADAMAR ».