Discuter:Déflation

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Cette définiton "La déflation est le contraire de l'inflation, se caractérisant par une baisse des prix." est inexacte et très partielle. Vous ne pouvez pas laisser une telle approche sur une encyclopédie. Voir par exemple la définition de "Problèmes Economiques" sur le site de "La Documentation française" :

Déflation. Notion qui désigne un processus auto-entretenu de baisse générale du niveau des prix à la production, des prix à la consommation, de la production et des revenus. La déflation résulte soit du mouvement spontané de l'économie (dans les périodes de dépression au XIXe siècle) soit d'une politique économique qui recherche une baisse des coûts et des prix par une contraction de la demande. Il s'agit donc d'un phénomène cumulatif de baisse des prix ET de la production ET des revenus.

C'est gentil de te devouer pour améliorer l'article :-) C'est comme ça que ça fonctionne, ici : les participants redigent les articles. Traroth 10 déc 2003 à 20:26 (CET)


Sommaire

[modifier] Taux d'intérêts

Le 30 jun 2005 à 17:19 l'IP 212.11.51.40 a dit au sujet des taux d'intérêts (Note d'un lecteur : Faux, les taux peuvent bien sur etre négatifs)

Commentaire : chouette avec un taux d'intérêt négatif, non seulement on te prête de l'argent mais en plus on te donne un intérêt sur l'argent que tu as emprunté. C'est génial, vite dis-moi le nom de la banque qui fais ça j'ai quelques dizaines de milliards d'euros à emprunter. ;-) -Semnoz 30 jun 2005 à 23:14 (CEST)

il faisait référence au taux d'intérêt réel c'est-à-dire prenant en compte l'inflation, contrairement au taux d'intérêt nominal qui ne peut être négatif. ~Pyb 1 jul 2005 à 01:34 (CEST)

Il y a les taux d'intérêt sur les dépôts et ceux sur les prêts. En principe, et en pratique, ils ne sont jamais pareils, et ceux sur les prêts sont toujours plus élévés que ceux sur les dépôts et toujours positifs, en principe et en pratique! Les banques sont des machines à faire des profits et non des machines à faire des pertes. En conclusion, il vaudrait mieux de toujours préciser de quels taux précisément on parle. Évidemment, il y a aussi les taux sur les obligations gouvernementales ou autres, etc... --Eurêka 1 jul 2005 à 03:08 (CEST)

[modifier] Les taux d'intérêt nominaux - et pas uniquement réels - peuvent très bien être négatifs

[modifier] Exemples historiques

Deux cas sont particulièrement connus :

  • en 1979, les taux au jour-le-jour du marché monétaire suisse, qui étaient déjà proches de zéro, sont brièvement devenus négatifs à la suite d'une intervention massive de la Banque Nationale Suisse sur le marché des changes pour enrayer l'appréciation du CHF;
  • sur le marché du repo, c'est à dire le marché monétaire gagé par des titres, de nombreuses valeurs mobilières se traitent ou se sont traitées, pour des périodes parfois très longues, avec des taux d'intérêt négatifs, pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines de points de base.

Dans le premier cas, c'est le mécanisme des swaps de change qui était la cause ponctuelle du déséquilibre. Dans le deuxième, il s'agit de l'obligation règlementaire de livrer des titres.

[modifier] Justification théorique élémentaire

La croyance populaire que, pour échapper à des taux d'intérêt négatifs, il suffit de thésauriser des espèces est fausse. La thésaurisation a un coût : les espèces peuvent être volées, disparaître dans un incendie, une inondation, etc. Ce coût, oubliable pour les petits montants en cash, ne l'est certainement pas pour des sommes importantes : c'est celui de l'assurance et du donc du montant de la prime de x% par an qu'un assureur exigera pour garantir le remplacement éventuel du cash. Les taux d'intérêt peuvent donc être, même dans une situation d'équilibre, négatifs jusquà ce x%.

Enfin, n'oublions pas que le métier bancaire doit, au Moyen-Age, son origine à l'insécurité de la thésaurisation et du transport d'espèces...Htournyol 3 octobre 2005 à 10:21 (CEST)

[modifier] déflation

J'ai rentré plein de modifs. J'ai insisté sur le pourquoi la déflation est plus un danger maintenant qu'en 1930 qu'au 19ème siècle. C'est simple, la déflation est dangereuse lorsqu'il y a beaucoup de crédit, d'endettement. J'ai aussi ajouté une autre manière de lutter contre la déflation : imprimer des billets tout simpelement ou financer les déficits de l'état. Je ne sais pas pourquoi c'était oublié. J'ai supprimé les passages que je trouvais un peu niais sur controler les anticipations et patati patata ... La notion de crédibilité de la banque centrale ça m'a toujours fait marrer. Greenspan laisse se former les plus grosses bulles financières au monde et il est cité comme exemple de crédibilité ... AH AH AH. Enfin bon. Soyons sérieux. D'ou les modifs. -30 septembre 2005 à 19:17 195.221.193.15

Soyons sérieux :

  • la monnaie "sonnante et trébuchante" ne représente plus grand chose, de l'ordre de 1% de la masse monétaire, donc éditer des billets et des pièces n'a plus aucune influence ;
  • la création de crédits à la consommation populaire, encourage les bulles financières, pratique que vous dénoncez, avec raison plus haut, encore faut-il trouver des consommateurs capables d'emprunter. Le coût du crédit est historiquement bas, donc le baisser encore de 1 à 2% ne servira pas à grand chose, l'exemple du Japon est là pour nous le confirmer, des crédits encore plus bas ne feront qu'encourager des bulles financières, et je pense surtout aux crédits utilisés pour investir en Bourse ou dans l'immobilier - attention extrême danger. ;
    • De façon générale, l'accès à des taux de crédit bas, sera compensé par une montée des prix. Par exemple dans l'immobilier, en Angleterre ou au Japon, acheter son appartement est devenu impossible pour l'immense majorité des personnes, même en acceptant un endettement sur 50 ans et plus. Les seuls qui en profitent sont les sociétés immobilières ou les riches investisseurs, qui vont pouvoir louer très chers des appartements, que les pékings de base ne peuvent plus s'acheter. Le phénomène a gagné Paris.
  • la solution américaine, dont vous parlez, n'est pas transposable en Europe, ou les déficits de l'état sont contrôlés dans le cadre de l'euro. De plus, je ne pense pas que les américains soient les meilleurs conseilleurs dans la gestion monétaire, avec leurs décifits faramineux, leur endettement fou et le jeu de yo-yo du dollar. -Semnoz 1 octobre 2005 à 09:01 (CEST)


Je suis bien d'accord avec ce que vous dites. Avec le fait que baisser les taux est inutile et surtout dangereux, pace que cela renforce les bulles. Avec le fait que les billets et les pièces représentent une part minime aujourd'hui et que c'est un problème. (Idem pour les réserves obligatoires des banques, aujourd'hui de plus en plus de monnaie est créée sur le marché sans l'intermédiation des banques). Par contre sur la "solution américaine", désaccord. 1 cette solution n'est pas américaine, elle est offerte à toute banque centrale. Qui plus est les américains ne l'ont pas (encore employé). 2 Même 3% du PIB, ca fait beaucoup en masse monétaire. Si la banque européenne décidait de financer 100% des déficits publics des gouvernements européens ça ferait un sacré choc. Hélas je ne pense pas que cette solution soit employée prochainement. Mais bon, ça n'empêche pas que ce serait sans conteste la meilleure parce que la seule.

Du coup j'ai rajouté qq modifs pour que celà soit plus clair (notamment j'ai repris l'idée des bulles d'actifs et du fait que les déficits nationaux sont difficilement financables par l'Europe)

j'ai remplacé endogène par exogène, parce qu'à ma connaissance, une décision de la banque centrale c'est exogène, alors que la création endogène c'est l'action normale des banques privées qui créent de l'argent dans leur activité de prêt normale.

Oops! Merci d'avoir corrigé le lapsus.Htournyol 4 octobre 2005 à 10:16 (CEST)

J'ai mis une ligne sur le fait que le prix des actifs n'est pas inclu dans l'indice général des prix. Cela permet de souligner que prix des actifs et prix des biens ne varient pas de façon synchrone (concrètement, à masse monétaire donnée,lorsque les salaires réels progressent moins vite que la productivité, les profits augmentent, le prix des actifs augmente, le prix des biens et services baisse). Ca permet de mieux comprendre la différence entre la déflation du 19ème siècle (hausse des profits, baisse salaire, masse monétaire stable), celle des années 30 (baisse endogène de la masse monétaire, chute des salaires moins rapide que celle de la productivité et des prix, baisse des profits), la désinflation des années 80 à maintenant (hausse de la masse monétaire, progression des salaires moins rapide que la productivité, envolée des profits et du prix des actifs) J'ai mis un lien qui était implicite mais je ne sais pas encore comment faire pour qu'il soit joli. François Dubreuil, faut que je me crée un pseudo...

[modifier] Lien externe mort

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 31 janvier 2006 à 01:49 (CET)

le lien marche a nouveau. je viens de tester

[modifier] déflation

Je ne suis pas économiste, mais dire qu'une baisse des prix va entraîner une moindre consommation est un non sens. Il me paraît donc essentiel d'ajouter les dimensions "baisse des revenus" et "baisse de production" pour comprendre le concept de déflation.

C'est aussi une question d'anticipation. Bref ça mérite en effet des éclaircissements. –MACROECO [ hum hum ] 29 octobre 2007 à 23:18 (CET)