Discuter:Décroissance soutenable/genèse et évolutions

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--Anidem 29 septembre 2007 à 18:07 (CEST)

Sommaire

[modifier] Genèse et évolutions du concept

[modifier] Années 60 : Rapports du Club de Rome

En 1968, le club de Rome commande à une équipe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology un rapport pour préconiser des solutions pratiques aux problèmes planétaires. Ce rapport publié en 1972, intitulé Limits to Growth (Halte à la croissance ? dans son édition française, mais la traduction n'est pas exacte), est la première étude importante soulignant les dangers écologiques de la croissance économique que connaît alors le monde. Un second rapport intitulé Sortir de l'ère du gaspillage : demain fut publié en 1974.

Ces rapports, également connus sous le nom de rapports Meadows, ne sont pas au sens strict des textes fondateurs de la décroissance. Ils sont cependant considérés comme les premières études officielles présentant explicitement la croissance économique comme un facteur essentiel de l'aggravation des dérèglements planétaires (pollution, pénuries de matières premières, destruction des écosystèmes).

On peut considérer que la thèse de la «croissance zéro» défendue dans ces rapports a eu de nombreux héritiers, en particulier la revendication d’une décroissance soutenable.

[modifier] Années 70 : Naissance du concept

[modifier] Travaux de Nicolas Georgescu-Roegen

Nicholas Georgescu-Roegen, considéré par certains comme le père de la décroissance : il publie en 1971 un ouvrage titré « The Entropy Law and the Economic Process »[1]. Nicholas Georgescu-Roegen estime que le modèle économique néo-classique est basé sur le paradigme de la mécanique newtonienne[2] ne prenant pas en compte le principe de la dégradation de l'énergie et de la matière. Il se base quant à lui sur le paradigme de la thermodynamique et introduit le principe d'entropie (deuxième principe de la thermodynamique) dans son modèle économique. Il associe, aux flux économiques, de la matière et de l'énergie qui par le biais des différents processus de productions se dégradent de manière irréversible. Par exemple les matières premières utilisées pour la construction des ordinateurs sont fragmentées et disséminées à travers toute la planète et il devient pratiquement impossible de reconstituer les minerais d'origine. Quant à l'énergie utilisée pour leur fabrication elle est dissipée à jamais[3].

[modifier] Apparition du terme "décroissance"

En 1979, Jacques Grinevald rassemble, traduit et préface plusieurs travaux dans un ouvrage qu'il titre : « Demain La décroissance »[4]. Ainsi Grinevald est considéré comme l'inventeur du terme « décroissance ».

[modifier] Années 80-90 : Disparition du terme

Même si les publications de Georgescu-Roegen et la traduction de Grinevald restèrent confidentielles pendant les années 80 et 90, le concept de «décroissance» fut repris indirectement dans les ouvrages de François Partant, Pierre Rabhi, Jacques Ellul, Ivan Illich ou encore Bernard Charbonneau.

[modifier] Années 2000 : Résurgence

Sous l'impulsion de certains médias, auteurs et de militants, le concept de décroissance économique réapparait au début des années 2000.

[modifier] 2001: dépôt de la marque "décroissance soutenable"

Le 9 aout 2001, Vincent Cheynet et Bruno Clémentin, fondateurs de casseurs de pub, déposent la marque « décroissance soutenable » à l'INPI[5]. Selon eux, il s'agissait de prendre date de la mise sur la place publique du débat sur la remise en cause de la croissance[6]. Cependant ce dépôts reste un sujet de tensions au sein du réseau des objecteurs de croissance[7]

[modifier] 2003 : Conférence de Lyon , création du ROCADe

http://kropot.free.fr/Silence-decroissance.htm


[modifier] 2004 : Lancement du journal éponyme

[modifier] 2005 : 1ere marche pour la décroissance

[modifier] 2007 : Popularisation du terme