Cyrille Rey-Coquais

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Cyrille Rey-Coquais, cinéaste, journaliste et personnalité politique, issu d’une vieille famille du Lyonnais (Dauphiné, Forez et Vivarais), est né en 1962.

Cyrille Rey-Coquais (1989-1990)
Cyrille Rey-Coquais (1989-1990)

[modifier] Biographie et productions

Fils d’un archéologue de renommée internationale, il suit une scolarité classique à Dijon, Paris, Beyrouth et Lyon, sa ville natale, où il intègre le Conservatoire d’Art Dramatique, dont il sort médaillé en 1981.

A partir de cette date, membre de la compagnie interdisciplinaire «Transatlantique», puis co-fondateur du «Groupe européen d’expression» [1], il met en scène et participe à plusieurs spectacles d’avant-garde en Europe et au Canada qui sont l’objets de films et d’émissions radiophoniques jusqu’en 1988 («Sticking-Pflaster», «A way to Santa Maria del Fiore», «Ecriture en mouvement», «Ghetto Kabane»[2]...)

Il s’est installé principalement à Berlin-ouest en 1982 où il est auditeur au théâtre issu de la UFA-Fabrik ; la Schaubühne. Tout en se produisant dans la scène underground des performers et des musiciens (Tödliche Doris, Einstürzende Neubauten, Fura del Baus, Matador, DAF, Nick Cave…), il obtint son premier succès grand-public dans le rôle principal d’une création du Renaissance Theater : «Die Boris Vian Revüe» [3] (1000 représentations), avant d’être chargé de cours pour la mise en scène à la DFFB, l’Ecole supérieure du film à Berlin en 1987.

Entre 1986 et 1989, il écrit, réalise et co-produit son premier long-métrage de fiction (85mn), «Georgette Meunier» [7] qui, «merveilleusement produit et réalisé» selon le magazine Variety, devient un film culte dans les vingt-sept pays, où il est distribué. Parmi de nombreuses distinctions internationales ; sa nomination au « Prix du cinéma européen » ; le trophée de la «Rosa Camuna d’Oro» en Italie qu’il remporta devant le film primé aux Césars français ou le Prix «Cineuropa», lui permirent de préparer son second long-métrage «Joe & Marie» [8] (co-production F,RFA,CH avec Mathias Gnädinger, Rufus, Viktor Lazlo, Aurore Clément…), sorti en 1995.

Au point de vue institutionnel, Cyrille Rey-Coquais, a été nommé Expert-consultant du Conseil de l’Europe en 1989, en charge de la « formation et des échanges» du CDMM [4] qui initia la mise en route de la banque de donnée ATHENA (Comité Directeur des Moyens de Communication de Masse), puis fut Directeur-fondateur des «Pardi di Domani» [5] (Festival internazionale del film di Locarno, CH), la plus importante manifestation mondiale consacrée aux courts et moyens métrages, avant d’être nommé en France Délégué général de la Maison du Documentaire [6] et trois ans après, Directeur général des Rencontres internationales Henri Langlois [7] (1997-2000) auxquelles il donne un nouveau souffle [8].

Entretemps, après avoir vécu en Egypte et dans le Tessin suisse, il a participé à une quarantaine de films en tant qu’acteur, notamment pour des rôles principaux dans «Die Blaue Stunde» (Prix Max Ophüls), « Die Gottesanbeterin» [9], « Family Tape», « Schlaflose Nächte » [10] (Leopard de Locarno) et à l’écriture de plusieurs scénarii ou projets de séries et documentaires[9].

Les activités du polyglotte Rey-Coquais ont fait l’objet de plusieurs dizaines de milliers d’interventions dans les medias. Lui-même a été journaliste dans les magazines professionnels de l’audiovisuel européen [10], mais depuis 2002 s’est surtout spécialisé sous différents pseudonymes dans l’histoire du droit et des idées pour différentes publications d’extrême-droite européennes [11] catholiques ou orthodoxes, à l’éditorial desquelles il nie toutefois appartenir.

Suspecté à plusieurs reprises d’appartenance à des organisations extrémistes [12], même s’il a vraisemblablement participé à des structures pan-européennes à tendances racialistes, il se considère avant-tout comme un militant des mouvements nationaux français [13].

Egalement proche et de Bruno Gollnisch (Lyonnais comme lui) et de Marine Le Pen, à qui lors d’une interview en 2001, il prédisait un avenir national en 2012, Cyrille Rey-Coquais, attaché à surmonter les divisions entre « nationaux » et « identitaires » a été perçu comme un des plus fidèles soutiens du leader frontiste Martial Bild, lors des élections municipales de mars 2008 [11].

[modifier] Selections officielles ou Prix (cinema)

  • Solothurner Filmtage (CH)
  • Berlinales - Internationales Filmfestival Berlin
  • Festival internazionale del film di Locarno
  • International Filmfestival of Chicago
  • Bergamo Filmmeeting (Camuna d'Oro) (Italie)
  • Prix Cineuropa Firenze
  • Festival international du film de Moscou
  • Cairo International Filmfestival (RAE)
  • Toronto international (Canada)
  • Festival international du film et de la video de Montréal
  • Hamburger Lowbudget Filmfestival
  • Göteborger internationales Festival (Su)
  • Mostra internacional Sao Paulo
  • Nomination pour le Felix (Prix Européen du Cinéma)
  • Grand Prix de la Ville de Zürich

[modifier] Notes et références

  1. "Un croisement de programmes sous l'égide de Cyrille Rey-Coquais [...] avant le prochain spectacle du Groupe Européen d'Expression à Berlin en septembre", B. Dorel in "Lyon Poche" du 30 mai au 5 juin 1984
  2. Oratorio électro-acoustique en coproduction avec Le Grame [1]
  3. Tages Spiegel, Berliner Morgenpost ou Tages Zeitung des 3 et 4 juin 1983
  4. Mécanisme pour la Grande Europe, déclaré prioritaire par la Conférence des Ministres à Nicosie en 1991
  5. "Se ci fosse una sola ragione per partecipare al Festival internazionale,quella la sezione Pardi Domani, curata da Cyrille Rey-Coquais", Mauro Bonifacino e Giuliana Pederzoli in Cinema N°15 -Luglio-Agosto-Settembre 1992, p.16 à 18 ; dossier thématique de L'Hebdo sem. du 8 août 1991
  6. "Une Maison du documentaire s'est donc montée il y a deux ans avec à sa tête, Cyrille Rey-Coquais, un jeune délégué général de 32 ans [...] qui organise le Forum du film documentaire en septembre." Annick Peigné-Giüly, envoyée spéciale, in Libération du 22 août 1995, cahier central ; voir aussi UNESCO [2]
  7. "Cyrille Rey-Coquais, le nouveau directeur agé de 35 ans a déjà un beau parcours derrière lui" in Centre Presse du 11/10/97
  8. Diffusions France Info du 30 novembre 97, entretien de Rey-Coquais avec Florence Leroy
  9. En tant qu'associé de plusieurs sociétés de production, dont Media-consult, Label Image Prod., ACP
  10. Considéré comme un des meilleurs spécialistes en matière de formation aux métiers de l'audiovisuel (Ecran Total, L'Européen, Ciné-Bulletin...), il intègre dès 1995 le comité éditorial restreint (4 personnes) de DOX, documentary film quaterly, un magazine trilingue à grand tirage soutenue par l'Union Européenne
  11. Si les alias du comédien sont simples à recouper -Sirok, Rekoq, Cyrill, voire Ciri Koko sur Yahoo [3]-, les autres, à part ceux révélés par ses propres soins de Margerie ou Chantagret, notamment pour Le Libre Journal de Serge de Beketch, [4] sont incertains
  12. Cf. ses interviews édités notamment par des sites comme Vox NR [5]
  13. "La France libre vote Le Pen" [6]