Discuter:Croisade des enfants

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La Croisade des enfants est une croisade organisée en 1212.

                               CROISADES DES ENFANTS

Qu’est ce qui pousse les hommes et les femmes à vouloir rejoindre la Terre Sainte et quelles sont les conséquences?

1.Introduction:

1.1 Généralités:

Les croisades des enfants se situent entre la 4e et la 5e croisade dans l’année 1212. C’est donc après deux échec des croisés de reprendre la Terre Sainte. Elles se constituent de deux cortèges qui partent, dans l’euphorie des croisades, indépendemment l’un de l’autre. De l’Allemagne et de la France. C’est une oeuvre impressionnante tant par sa mobilisation que par son rayonnement spirituel. Mais elles ne sont pas couronnées de succès: l’un échoue dans les villes d’Italie et l’autre à Marseille.

[[1.3 croisades des « enfants » :]] Non la croisade des enfants n’a pas été menée que d’enfants. C’est une erreur dans la traduction du latin du mot « pueri ». Dans le latin classique cela veut dire « enfant », d’où la fausse traduction. Mais ce mot peut aussi signifier « les enfants de Dieu » ou « des hommes se trouvant en état de pauvreté » ce qui correspond à une traduction plus adapté aux événements, car dans toutes les archives, les auteurs insistent surtout sur la misère des pèlerins. Les partisans sont donc surtout des pauvres paysans.

2. Début des croisades :

2.1 Nicolas en Allemagne (Cologne) La croisade des enfants en Allemagne prend ses sources sur la place de la cathédrale de Cologne. Un jeune garçon, appelé Nicolas, qui a entre 12 et 14 ans y prononce de longs discours . Il doit vraiment être un orateur très éloquant, parce que en seulement peu de temps, une foule se rassemble autour de lui pour écouter ses paroles. Nicolas dit qu’un ange est venu lui demander d’aller délivrer la Terre Sainte des mains des musulmans. Bientôt tout l’alentour de Cologne sait de la présence de ce jeune garçons et en quelques jours Nicolas a rassembler plusieurs milles d’enfants et d’adultes autour de lui. Il leur promet un miracle : La Méditerrannée se fendrait /se diviserait devant eux quand ils atteignent Gênes, de facon qu’ils pourraient atteindre la Terre Sainte traversant la Méditerrannée à pieds nus. Ceux qui l’entendent sont tellement fascinés de lui et de ses visions qu’ils ne le quittent plus, bien que personne ne sache rien concernant son origine. Nicolas ne reste pas longtemps à Cologne. Après quelques jours déjà il quitte la ville pour commencer la croisade. Ses nombreux partisans le suivent. Ce sont à peu près 20 000 croisés qui partent de la ville ; et le cortège trouve dans chaque ville de nouveaux partisans et aggrandit de plus en plus. Le nombre de ceux qui rentrent avant le passage des Alpes est négligable.

2.2 Étienne en France (Vendôme) Étienne, le meneur de la croisade des enfants francaise, provient du village Cloyes-sur-le-Loir en Orléanais situé au Sud de Paris. Il a 12 ou 15 ans : dans ce cas les chronistes sont en désaccord. Il vit avec sa famille en pauvreté et par conséquent il est obligé de travailler sur les champs, d’aider pour garantir l’alimentation et la survie de la famille. Étienne est un garcon très sage et religieux, ce qui ne représente pas une rareté à cette époque-là. Étienne mène ses discours, appelant pour la croisade, pour la première fois à Vendôme, une ville près de son village natal. Lui aussi semble d’être très éloquent et arrive d’enflammer rapidement un grand nombre d’enfants et d’autres religieux. Pendant que Étienne part avec une petite partie de ses partisans pour Paris dans le but d’obtenir d’aide et le garantissement de sécurité du roi Philipp pour leur projet, de nombreux d’autres adeptes ont la fonction d’ambassadeur : ils sont envoyé dans tout le Nord de la France pour propager l’appel pour la croisade en Lothringe et en Bourgogne, ce qui résulte en grand succès. À Paris Étienne est vu comme un vrai prophète, ce qui lui donne aussi le droit à une audience devant le roi Philipp. Or celui-ci n’a pas du tout l’intention de donner sa bénédiction pour cette croisade. Ceci paraît même trop tard, car des milliers de partisans (on estime environ 30.000 croisés) se rassemblent en juin 1212 à Vendôme, choisi comme lieu de départ de leur croisade, se dirigeant vers Marseilles, où la mer, d’après les promesses d’Étienne, se partagerait pour les croisés.

3. Le cortège :

3.1 Les motifs des partisans : Contaminés par la folie religieuse, qui s’est répandue à cette époque-là dans toute l’Europe, et après deux échecs des croisés dans le but de libérer la Terre-Sainte des mains des musulmans, les partisans d’Étienne sont persuadés d’être le peuple élu. Cette idée provient surtout du fait que les tout-puissants ont échoué, à cause de leur immoralle facon de vivre et de la culpabilité qu’ils portent sur leurs épaules. Les sources parlent d’un enthousiasme devenant presque déjà fanatique dont les partisans sont enflammé. Personne n’arrive à les empêcher de partir pour la Terre Sainte, même pas les parents des enfants, qui occuppent une importante partie du cortège, arrivent à les retirer en les battant et menacant. Or ces méthodes d’éducation ne sont pas si inhabituelles au XIIIème siècle. Cette brutalité, provenant du fait que la plupart des villageois vivent en pauvreté, fait les enfants sensibles aux promesses des jeunes « prophètes ». Qu’est-ce qu’ils ont à perdre ? Leur vie est encore plus dure comparant à celle des adultes, car ils ont les mêmes devoirs, mais sans aucun droit. On peut donc même les appeler comme des « petits adultes ». Ces croisés sages, très religieux et spirituels espèrent d’attrapper le paradis sur Terre en suivant l’appel de Dieu traduisé par les voix de deux jeunes garcons : Nicolas et Étienne.

3.2.1Itinéraire allemand : La croisade allemande commence, comme déjà dit au début, à Cologne. Sous la conduite de Nicolas, le cortège marche le long du Rhin, en traversant des villes près du fleuve, comme Coblence, Mayence, Worms où Speyer. Enfin à Bâle, ils quittent le Rhin et continuent leur chemin en direction des Alpes. Après avoir traversé Berne, le cortège passe les Alpes au col St-Cenis et atteint enfin Gêne. A partir de là, comme la mer ne s’ouvre pas, les partisans se dispersent de plus en plus.

3.2.2 Itinéraire français : Le lieu de départ de la croisade francaise se trouve à Vendôme. Les croisés partent pour Tours tout en suivant le courant de la Loire, traversant Bourges et Nevers jusqu’à ce qu’ils arrivent à Lyon. À partir de là, les croisés passent le long du Rhône jusqu’ Avignon. À cet endroit-là, les pèlerins rencontrent des troupes de croisés en train de se dirigeant vers l’Occitanie, le « pays des hérétiques », pour la renforce des armées du duc Simon de Montfort et de l’abbé Amalrich de Citeaux qui essaient déjà depuis 1209 de décimer avec le « feu et l’épée » les cathares. C’est à ce moment-là que les pèlerins s’appercoivent, quelle grande différence il y a entre eux-mêmes et les croisés armés de la tête aux pieds. D’Avignon les croisés passent par le Delta de la Rhône pour enfin arriver à Marseille Les survécus de cet immense chemin espèrent le miracle. Mais il ne se produira pas. Après quelques jours d’attente en désespoir et malheur, deux commercants de Marseille proposent leur aide aux pèlerins : sur 7 bateaux les croisés ont la possibilité d’atteindre la Terre-Sainte en traversant la Mer Méditerrannéenne. Comme Hugue Ferreus et Wilhelm de Posqueres possèdent des sièges commerciales à Akkon, une propre flotte et ont une bonne réputation à Marseille, les marchands gagnent la confiance d’Étienne et de ses partisans qui interprètent cette promesse comme un signe envoyé par Dieu. À la fin du mois d’août les bateaux se dirigent avec 7000 croisés à bord vers Jérusalem. Ce que les pèlerins ne devinent pas encore : les deux commercants n’avaient jamais l’intention de les amener jusqu’à la Terre Sainte ; ils ont prévenu un autre lieu de destination pour eux .

3.3.1 Le bien-être des croisés allemands durant leur voyage: Comme les « croisés » sont surtout des pauvres hommes, la situation pendant leur marche est misérable. La plupart des partisans n’a pas de chaussures, ils n’ont apporter ni à manger, ni à boir. Grâces aux nombreux ruisseaux devant lesquels le cortège passe, ils ont la possibilité d’y assouvrir leur soif. Mais en ce qui concerne la nourriture, tout le cortège est dépendant de la générosité des habitants des villages qu’ils traversent. De nombreux habitants se sentent honorés par le passage du cortège devant leur village, mais il ne leur est pas permis d’entrer de peur de maladies. Les habitants leur donnent quand même le plus de nourriture possible, mais comme dans cette année là, le moissonnage n’a pas été très frutueux, on n’a pas beaucoup à leur donner et en plus, même les villes plus grandes ont des difficultés à nourrir plus de 20 000 hommes même s’il s’agit de seulement peu de jours. Les partisans n’arrivent donc pas à calmer leur faim. Il y a déjà quelques morts au moment où le cortège est encore en Allemagne à cause de la faim et de maladies. Mais le nombre de décès augmente radicalement pendant le passages des Alpes. Cette traversée est d’une durée extrêmement longue, parce que le cortège doit escalader les chemins plein de pierres sans chaussures. Le besoin en nourriture augmente donc tandis que la quantité baisse. Il y a de plus en plus d’épidémies et de morts de fatigue ou de froid. Plusieurs d’eux perdent aussi leur vie à cause de mauvaises conditions métérologiques, d’avalanches ou de chutes de pierres. En effet lors du passage des Alpes plus ¾ des croisés meurent. De 30 000 de partisans au début, restent que 7000 à leur arrivée en Italie. Cette traversée a donc coûté la vie d’environs 23 000 d’hommes, de femmes et d’enfants.

3.3.2 Le bien-être des croisés francais durant leur voyage : Le cortège venant de France doit souffrir presque sous les mêmes conditions que celles des pèlerins allemands: des famines, maladies et épidémies qui font augmenter le nombre de décès. De plus les survécus de cette longue route jusqu’à Marseille doivent encore supporter l’enfer sur les bateaux des commercants : ils sont tout le temps entassés comme des bêtes sous le pont, où il ne reste presque plus l’air pour respirer. Comme les bateaux sont tous surchargés, une alimentation suffisante ne peut pas être garantie. D’ailleurs la puanteur devient insupportable provenant des excréments, des infections et des épidémies qui se propagent parmi les pèlerins comme la peur de leur future.

4. Fin des croisades :

4.1 Fin de la croisade allemande : Quand les « croisés » atteindent Gênes, ils attendent que la mer se fend devant eux. Mais malgré toutes prières, ce miracle ne se produit pas comme promis par Nicolas. L’entrain des pèlerins disparaît tout d’un coup. A ce moment-là plusieurs d’eux, ayant perdu tout espoir concernant la réussite de leur croisade, essaient de retourner, ce qui réussit à seulment peu entre eux, parce que entre eux et leur lieu d’origine les attend de nouveau la traversée des alpes. La plupart est pris comme travailleurs mal payés, d’autres meurent de maladies et de faim. Ceux qui ont vraiment réussi de rentré en Allemagne ont été accueilli avec moquerie. Nicolas, qui n’a pas encore capitulé, est encore suivi de quelques milles de partisans qu’il conduit à pise. Une centaine de pèlerins y trouve une place sur deux bâteaux ayant pour destination la Terre Sainte. On ne sait pas s’ils y sont arriver. Avec les 1000 « croisés » qui lui restent Nicolas continue à marcher à travers l’Italie où le cortège se disperse de plus en plus. Ceux qui ne restent pas dans les villes ou villages meurent de maladies où sont tués par des bandits. Enfin une multitude de femmes est vendue à des maisons closes et les hommes comme esclaves. Ce qui se passe avec Nicolas est incertain. La plupart des chroniques ne l’évoque pas. Quelques-uns disent qu’il a atteint la Terre Sainte, y a combattu pendant la 5e croisade et qu’il est ensuite retourné à Cologne comme homme riche. Mais ce-ci n’est certainement qu’une légende.

4.2 Fin de la croisade française : Après deux jours à bord de la flotte des marchands, une tempête éclate sur la mer et projette deux bateaux aux écueils de l’île San Pietro juste avant la côte sud-ouest de la Sardaigne. Tous les passagers et l’équipage trouvent la mort . Or les 5 autres bateaux survivent le grand orage et se dirigent vers la côte algérienne à Bougie. À cet endroit-là et plus tard à Alexandrie, les croisés francais, comme déjà prévenu auparavant des commercants, sont vendus comme esclaves aux arabes. D’après les sources, seulement un très peu nombre de pèlerins ont réussi à retourner dans leur villages natals.

5. point de vue de l’Église : Des peu de sources historiques qui existent sort que le peuplement des régions concernées des croisades des enfants s’est divisé en deux camps : d’une part les adeptes des croisades qui les interprètent comme un « miracle divin ». Mais après leur échec les personnes qui désapprouvaient déjà tout au début cette les idées du cortège sont majoritaire et elles considèrent les pèlerins comme des arnaqueurs. C’est pourquoi aussi les sources sur la position de l’Église donc du pape Innocence III sont en désaccord : Les conservateurs et les ecclésiatiques parlent d’un ton plutôt réclamant les croisades des enfants, quant aux sources des ordres ascétiques et mendiants qui interprètent ses paroles comme un appel à la noblesse et au clergé : Regardez que ces pauvres paysans font et nous, nous dormons !

6.Bilan : En conclusion, les croisades des enfants sont un évènement très tragique. Les pèlerins n’ont jamais atteint leur destination, la Terre-Sainte. Elle échoue comme les deux croisades précédentes.(3e et 4e). En plus le nombre de morts est énorme, ~50 000, et le destin des survécus, qui sont surtout vendus comme esclaves, est autant malheureux que triste. Le phénomène que les deux croisades, partant de l’Allemagne et de la France, ont commencé simultanément est très intéressant, malgré ou plutôt à cause du fait qu’on ne connaît pas le lien entre leurs origines. C’est aussi du au manque de sources et de témoins oculaires. C’est pourquoi ce cortège tombe de plus en plus en oubli.

[modifier] Sources

Il existe peu de témoignages sur cet évènement oublié. Un survivant de la croisade allemande raconta son histoire à un religieux. C'est une des seules chroniques qui existent sur cet évènement avec celle d'un religieux qui décrit l'arrivée des jeunes français à Marseille et leur capture par des marchands d'esclaves. D'autres textes furent écrits plus tard dont on peut observer deux prises de positions bien distinctes : les membres de communauté religieuse ayant choisi de vivre dans la pauvreté vantent le mérite de ces jeunes enfants ayant une foi inébranlable ; pour les cardinaux et évêques, le ton est tout autre, selon eux l'insouciance de ces jeunes gens est difficilement compréhensible et il critique ce mouvement qui n'avait aucune chance de réussir. Pour le pape Alexandre III, deux livres nous rapportent deux témoignages différents. Selon l'un, Alexandre aurait félicité les jeunes enfants risquant leur vie pour libérer la Terre Sainte ; selon l'autre, il demande aux enfants d'attendre l'âge adulte pour espérer réussir leur action. Il est donc difficile de trouver des témoignages neutres sur cet événement oublié.


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