Coteaux champenois
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Les coteaux champenois constituent un label AOC depuis 1974. Ces vins classiques en rouge, blanc et même rosé, portaient autrefois le nom de vin nature de Champagne et sont les descendants des vins tranquilles qui concurrençaient les vins de Bourgogne.
Ils représentent une facette moins connue de la viticulture de cette grande région viticole française, mais ils sont produits en faible quantité, car ils rentrent en concurrence, au niveau des terroirs comme des raisins avec le Champagne effervescent ; de ce fait leur prix est plutôt élevé et ils sont en voie de disparition. La maison Moët & Chandon ne produit plus les célèbres "Château de Saran" blanc et le Laurent-Perrier, depuis sa maison de Tours-sur-Marne a aussi arrêté ses coteaux champenois blancs et rouges (pinot franc) dont il était le producteur le plus important.
Cependant, les vins rouges du "coteau champenois", élaborés à partir de pinot noir, sont encore bien implantés dans les communes de Ambonnay, Aÿ, Bouzy, Cumières, Mailly, Œuilly, Riceys, Sillery et Verzy. Les prix varient entre 10 et 15 € la bouteille. Les "coteaux champenois" sont élevés deux années en fûts de bois.
Le bouzy rouge est le plus connu des coteaux champenois et sa promotion est assurée par une "confrérie" et une "académie".
Le plus rare et le plus cher est celui produit, par la maison Bollinger sur une parcelle de moins d'un hectare située à Aÿ et qui enchanta naguère le palais fin connaisseur du roi Henri IV de France. Cette parcelle en forte déclivité, appelée la "côte aux enfants", tient son nom au fait que, autrefois, seuls des enfants pouvaient y travailler grâce à leur petite taille.
Parmi les vins des coteaux champenois on compte aussi le très rare "rosé de Riceys" qui est considéré comme l'un des meilleurs rosés de France et autrefois le préféré du roi Louis XIV de France. Il s'agit d'un vin rosé issu du seul pinot noir, et sa production est selon les années de 600 à 800 hectolitres, élaboré par une quinzaine de viticulteurs. Sa vinification est très délicate car sa macération courte doit être immédiatement interrompue dès que le vigneron décèle son fameux goût spécifique.
