Confession

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Cet article concerne la pratique de la confession dans la Foi Chrétienne. Pour les autres sens du mot confession, consulter Confession (homonymie)

La Confession de Pietro Longhi, vers 1750.
La Confession de Pietro Longhi, vers 1750.
Fidèles attendant leur tour pour se confesser à Lourdes en août 2005.
Fidèles attendant leur tour pour se confesser à Lourdes en août 2005.

La confession (du latin fateor, avouer, reconnaître son erreur ou sa faute) est l'acte de déclarer ou d'avouer un péché.

Sommaire

[modifier] Dans les Églises anglicane, catholique et orthodoxe

[modifier] Définition

La confession est un acte de pénitence consistant à reconnaître ses péchés devant les autres fidèles (confession publique) ou devant un prêtre (confession privée).

Dans ce sens, la confession est un sacrement pour les Églises anglicane, catholique, orthodoxe, suédoise et vieilles orientales. Elle est individuelle et privée. À son issue, le prêtre accorde ou non l'absolution, c'est-à-dire le pardon et la remise des péchés du fidèle. Ce pouvoir lui est conféré en vertu de la succession apostolique. Le prêtre est tenu au secret pour tout ce qui lui a été révélé au cours de la confession.

Il n'a de sens qu'accompagné de repentir.

Plus précisément, la confession des péchés est l'une des trois étapes du sacrement de pénitence et de réconciliation [1]:

  1. Contrition (ou repentir)
  2. Confession des péchés
  3. Satisfaction (ou pénitence)

Depuis Vatican 2, dans l'Eglise catholique, la confession a été remplacée par le "sacrement de réconciliation" (même si le terme confession est encore largement utilisé).

Plus que sur la confession des péchés en tant que telle, l'accent est mis sur "le retour à Dieu", la "réconciliation avec Lui".

[modifier] Dans le protestantisme

La confession « auriculaire », c'est-à-dire faite à l'oreille d'un clerc, n'existe pas dans le protestantisme, les Réformateurs n'y trouvant pas de fondement biblique.

Mais dans son Petit Catéchisme, Luther faisait de la confession en tant que telle le sujet du « sixième point fondamental » :

« La confession comprend deux choses : d'abord, on doit avouer ses péchés ; ensuite on doit de la bouche du confesseur recevoir l'absolution ou rémission des péchés comme si elle venait de Dieu lui-même, et croire sans aucun doute qu'ainsi les péchés sont réellement pardonnés devant Dieu. » Ce catéchisme est toujours en vigueur dans toutes les Églises luthériennes.

Dans la plupart des mouvements protestants, la confession est considérée comme faisant partie de la relation normale que chacun entretient avec Dieu. Plus que le simple fait de le dire (quoique, psychologiquement et spirituellement, cf. Psaume 51, cela permette d'être libéré), la confession devant Dieu est la reconnaissance de ses propres fautes (qui manifestent une rupture avec Dieu) et l'acceptation de son pardon. Il est important de s'entendre dire ce pardon par un frère ou une sœur : c'est un des rôles du pasteur, en privé ou en chaire.

[modifier] Notes

  1. Catéchisme de l'Église catholique, numéros 1451 à 1469.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe