Combat des Trente
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Combat des Trente | |
Informations générales | |
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Date | 26 mars 1351 |
Lieu | « chêne de Mi-Voie », entre Ploërmel et Josselin |
Issue | Victoire du parti de Blois |
Belligérants | |
Parti de Blois: Bretons |
Parti de Montfort: vingt Anglais six Bretons quatre Allemands |
Commandants | |
Jean de Beaumanoir | Robert de Bembrough |
Forces en présence | |
30 chevaliers ou écuyers | 30 chevaliers ou écuyers |
Pertes | |
4 morts | 8 morts |
Guerre de Cent Ans | |
Guerre de Succession de Bretagne La Roche-Derrien — Combat des Trente — Mauron — Auray |
Pendant la guerre de Succession de Bretagne, Josselin est aux mains de Jean de Beaumanoir, partisan de Charles de Blois alors que Ploërmel est tenu par l'Anglais Robert de Brandenburg (ou Bramborough), partisan des ducs de Bretagne de la maison de Montfort. Un jour que Beaumanoir se rendit traiter avec Brandenburg, il aperçoit des paysans bretons maltraités par des soldats anglais. Outré, il s'en plaint à son adversaire. La dispute qui s'ensuit conduit les deux hommes à déterminer les modalités d'un duel destiné à régler l'attribution du territoire.
Le 26 mars 1351, un combat épique se déroule près du « chêne de Mi-Voie », entre Ploërmel et Josselin. Les trente Bretons de Jean de Beaumanoir s'immortalisent en luttant contre les trente hommes commandés par Brandenburg (Anglais, Allemands, Flamands et Bretons). Parmi ces derniers figurent le célèbre aventurier Croquart ainsi que Robert Knolles. Brandenburg et huit de ses hommes sont tués ainsi que six hommes de Beaumanoir (sans compter ceux qui décèderont de leurs blessures)[1]. D'après la légende, le chef des Bretons aurait, épuisé par la chaleur, le combat et le jeûne, réclamé à boire, ce à quoi son compagnon Geoffroy du Bois lui aurait répondu « Bois ton sang, Beaumanoir, la soif te passera ». Cette parole demeurera la devise des Beaumanoir. Les Anglo-Bretons survivants se rendent car il serait déloyal de priver les vainqueurs du bénéfice des rançons[1]: dans la guerre féodale on ne cherche pas à tuer sur le champ de bataille mais à rentabiliser sa campagne en capturant de riches prisonniers[2].
Croquart est déclaré meilleur combattant pour les Anglo-bretons, Tinténiac étant, pour sa part, considéré comme le meilleur parmi les bretons.
Malheureusement l'issue du combat ne règle rien et les garnisons anglaises continueront à traiter la région en pays conquis, l'exploitant et la rançonnant durement.
[modifier] Les combattants
Camp breton
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Chevaliers :
Écuyers :
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