Collégiale Notre-Dame de Dinant

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Dinant, la Collégiale du XIIIe siècle
Dinant, la Collégiale du XIIIe siècle

La Collégiale Notre-Dame de Dinant est l'un des monuments les plus représentatifs de l'architecture gothique du XIIIe siècle en Wallonie.

[modifier] Histoire

L'édifice roman construit auparavant s'écroule en 1227 suite à la chute d'un énorme pan de rocher. Il est reconstruit en calcaire de Dinant selon des modèles importés de Bourgogne et de Champagne.

Plusieurs évènements mirent à mal l'édifice, comme le Sac de Dinant en 1466 par Philippe le Bon, le passage des troupes du duc de Nevers en 1554 et surtout l'incendie de Dinant en 1914 par l'armée impériale allemande lors des Atrocités allemandes. L'édifice est restauré dans son état du XIIIe siècle et du XIVe siècle. Sauf le clocher bulbeux qui dans sa faiblesse par rapport à la masse rocheuse qui lui sert d'arrière-plan (quand on le voit en amont de la vue ci-dessus) a donné à Jean Lejeune l'idée que le contraste architectural et paysager était une métaphore de la fragilité humaine.

[modifier] Description et dimensions

La collégiale est longue de 50 mètres et large de 30 au niveau du transept. Le vaisseau central de la nef a une hauteur de 22 mètres, tandis que les bas-côtés ou collatéraux ont environ 14 mètres. Les colonnes des grandes arcades de la nef sont cylindriques. Le chœur est petit, ce qui se comprend facilement puisqu'il est adossé à de hauts rochers. Le clocher bulbeux domine la Meuse de plus de cent mètres. Notons que Victor Hugo, en son temps, a qualifié un peu vite ce bulbe d'immense pot à eau !

Les bas-reliefs de la chapelle baptismale ainsi que les fonts baptismaux datent du XIe siècle.

La cathédrale est ornée d'une série de belles peintures de valeur dont les plus jolies toiles sont dues à Antoine Wiertz, enfant du pays, et créateur de l'école romantique en Belgique.