Cimetière de Laeken

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

50°52′46″N 4°21′11″E / 50.87944, 4.35306

Cimetière de Laeken
Pays Belgique
Région Bruxelles-Capitale
Ville Bruxelles-ville (Laeken)
Religion(s)
Superficie 2,46 hectares
Nombre de tombes {{{tombes}}}
Nombre de personnes {{{personnes}}}
Mise en service XIIIe siècle
Date d'abandon
Coordonnées <span class="geo-dms" title="Cartes, vues aériennes et autres données pour Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu">Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu
         Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu
/ ,
Personnalités enterrées

Le cimetière de l’ancienne commune de Laeken à Bruxelles, est le plus ancien des cimetières bruxellois encore en fonction. Il est aussi le plus connu internationalement pour la richesse du patrimoine funéraire qu’il contient.

C’est également le dernier cimetière de la région bruxelloise du type « paroissial », établi autour d’une église suivant l’ancienne coutume chrétienne d’ensevelir les morts à proximité des vivants. Les autres cimetières de cette catégorie ont été remplacés par des cimetières communaux installés aux époques de leurs fondations en dehors des zones urbanisées.

Sommaire

[modifier] L’église Notre-Dame

Les origines de l’ancienne église gothique Notre-Dame de Laeken remontent au XIIIe siècle. Différentes légendes d’apparitions, de guérisons miraculeuses y sont attachées. Au XVIIe siècle, l’archiduchesse Isabelle voue une grande dévotion à une statuette de la vierge conservée dans l’église qui devient un lieu de pèlerinage et de promenade champêtre pour les habitants de Bruxelles. Les illustrations d’époque montrent l’église surmontée d’une tour centrale carrée, prolongée d’un côté d’une chapelle dédiée à Sainte-Barbe et déjà entourée d’un petit cimetière.

A partir de 1781, les derniers gouverneurs des Pays-Bas autrichiens, Marie-Christine d'Autriche et Albert de Saxe-Teschen font construire à proximité le château de Schoonenberg pour leur servir de résidence d’été. Lequel deviendra plus tard propriété de Napoléon Ier, puis de Guillaume d’Orange qui l’agrandira avant de devenir la résidence des rois des Belges, connue sous le nom de château de Laeken.

Ce choix augmentera fortement la notoriété du village et de son cimetière devenu, dès le XVIIIe siècle, le cimetière de l’aristocratie et de la bourgeoisie.

En 1850, la première reine des belges, Louise-Marie, fille du roi de France Louis-Philippe, est inhumée dans la chapelle. Quatre ans plus tard est posée la première pierre d’une nouvelle église monumentale de style néo-gothique dont les plans sont confiés à Joseph Poelaert. Bien que consacrée en 1872, elle ne sera achevée qu’en 1909. Elle renferme la crypte funéraire où sont inhumés les membres de la famille royale.

L’ancienne église, désaffectée et fortement délabrée, fera l’objet d'une restauration partielle, puis finalement d’une démolition en 1894 ; seul le chœur est conservé au milieu du cimetière, fermé par une nouvelle façade.

[modifier] Le cimetière

L’installation de la royauté à Laeken en 1831 et, plus encore, l’inhumation de la reine en 1850, augmentent l’attrait de la localité et de son cimetière ; à ces occasions, sa superficie sera portée respectivement à 1,23 ha, puis à 2,46 ha.

Malgré ces extensions, l’accroissement de la population provoque la saturation du cimetière vers le milieu des années 1870. L’ingénieur et échevin Émile Bockstael, futur bourgmestre de la commune, imagine un important réseau, long de plusieurs centaines de mètres, de galeries funéraires souterraines qui suivent le tracé des allées de surface. Différents monuments en permettent l’accès : l’un d’entre eux, dont la construction en 1879 a été supervisée par Bockstael, sera transformé une quarantaine d’années plus tard, pour abriter son tombeau. En 1930, un columbarium Art déco, conçu par l’architecte François Malfait, servira de nouvelle entrée aux galeries. Aujourd’hui, la majeure partie du réseau est rendue inaccessible par crainte d’effondrement, en attente de sa consolidation, et certaines allées de surface ont du être barrées.

Une dernière extension sera encore réalisée après la Seconde Guerre mondiale pour y installer un carré d’honneur militaire.

Dès le début du XXe siècle, on prend l’habitude de comparer le cimetière au Père Lachaise parisien. Tous ceux dont le nom avait, depuis l’indépendance de la Belgique, acquis quelque notoriété tenaient à être enterrés à Laeken et à se distinguer par un monument funéraire qui ne les ferait pas confondre avec le commun du peuple.

On trouve, gravé dans la pierre, une profusion de titres nobiliaires, de hauts grades militaires ou de fonctions civiles, bourgmestres, ministres ou conseillers.

La statuaire est l’œuvre des sculpteurs les plus en vue de l’époque. On y remarque un exemplaire du Penseur de Rodin. De nombreuses jeunes pleureuses de pierre ou de bronze, vêtues de voiles, s’étendent dans des poses quelquefois suggestives, sur des tombes surmontées des bustes représentants les notables austères et barbus dont le décès est censé être la cause de leur désespoir.

De nombreux monuments ont été réalisés dans l'atelier du sculpteur et tallleur de pierre Ernest Salu (1845-1923), situé juste à côté de l'entrée du cimetière et devenu aujourd'hui musée d'art funéraire.

[modifier] Personnalités

Parmi les personnalités inhumées à Laeken :

Information Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

Source partielle : Cimetières et nécropoles, éditions de la Région de Bruxelles-Capitale, 2004.

[modifier] Voir aussi

Autres langues