Christiane Olivier

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Christiane Olivier est une psychanalyste française, dont l'apport dans la remise en cause des théories freudiennes est largement reconnue.

[modifier] L'empreinte de la mère

Après une psychanalyse auprès de Lacan puis Dolto, elle développe à travers sa propre expérience de psychanalyste ainsi que dans l'UV "femme" à l'université d'Aix-en-Provence un point de vue nouveau.

Elle expose sa perception dans son premier ouvrage les enfants de Jocaste, à travers la trame sociale de la fin des années 1970, entre la lutte féministe et les bases du machisme.

Elle y soumet au double regard fille et mère le complexe d'Œdipe comme il a été exposé par Freud. « Son extrapolation à l'autre sexe avait d'ailleurs été remise en cause par lui-même à la fin de sa vie, puis par d'autres psychanalystes, comme Mélanie Klein qui révisera le concept freudien d'envie du pénis. »

Sans renier le reflet père/fille de l'Œdipe freudien, c'est l'échange mère/fille qui est donc mis en avant comme pendant de l'échange mère/fils.

Cette comparaison nouvelle demande par exemple « pourquoi la fille est-elle allaitée en moyenne 25 minutes contre 45 pour le garçon ? ».

Pour la première fois, la constitution du psychisme féminin envisage l'empreinte de la mère (sous-titre de son livre) ce qui en permet la double approche des effets et des causes, sans pour autant "accuser la mère".

Suivra l'ouvrage Fille d'Ève qui approfondira le sujet de la relation mère-fille, puis d'autres livres, sur la violence ou encore les enfants roi.

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