Christian Vander
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Christian Vander – Stella Vander – Bernard Paganotti – Didier Lockwood – Klaus Blasquiz |
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Kobaïa – 1001° Centigrades – Univeria Zekt – Bruxelles 1971 – Mekanïk Kommandöh – Mekanïk Destruktïw Kommandöh – Vander Top Blasquiz Garber – Wurdah Ïtah – Köhntarkösz – Simples – Live-Hhaï – Théâtre du Taur – Utopic Sporadic Orchestra – Opéra de Reims – Üdü Ẃüdü – Vandertop - Best on Tour 1976 – Inédits – Attahk – Merci – Floë Ëssi / Ëktah – Theusz Hamtaahk : Trilogie au Trianon – Köhntarkösz Anteria (K.A) |
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Bobino 1981 – Un homme… une batterie – Theusz Hamtaahk : Trilogie au Trianon |
Christian Vander est un batteur, pianiste, chanteur et compositeur français, né le 21 février 1948 à Nogent-sur-Marne. Il est le fils adoptif de Maurice Vander (entre autres pianiste de Claude Nougaro).
Reconnu comme batteur incomparable, notamment pour son travail au sein du groupe Magma, il possède un style dense et nuancé, influencés par certains batteurs de jazz, notamment Elvin Jones. Il a la particularité d'utiliser une grosse caisse de 18 pouces et de placer des cymbales derrière lui. Christian Vander est également un compositeur respecté, auteur de longues pièces, telle que Mekanïk Destruktïw Kommandöh (quarante minutes). Il a inventé une langue, le kobaïen, aux consonances germaniques ou slaves, majoritairement utilisée dans sa musique aux cotés de l'anglais et du français.
Il a aussi cofondé Seventh Records, son label, où la plupart de ses enregistrements peuvent être trouvés.
Sommaire |
[modifier] Carrière musicale
Christian Vander est un batteur extraordinaire, son jeu de batterie hors normes et sa rapidité de roulements sur les toms, feront de lui un batteur reconnu internationalement. La carrière de Christian Vander s'axe autour de la quête de la note suprême ou de la musique celeste (zeuhl), quête inpirée par son idole John Coltrane. Très jeune, il écoute sur le vieux phono de sa tante les morceaux d'Art Blakey et les Jazz Messengers. Puis, il cotoie grâce à sa mère des musiciens prestigieux tels que Kenny Clarke, le virtuose Elvin Jones avec lequel il prendra quelques cours de batterie, ou encore, le grand Chet Baker, qui lui offre sa première batterie à l'âge de 13 ans. Il voue une forte passion à John Coltrane, dont la quête spirituelle l'influencera profondément dans toutes ses recherches musicales. Il écoute également d'autres compositeurs : Otis Redding, Bach, Wagner, Carl Orff et surtout Stravinski, dont l'influence sur la musique de Magma est indéniable. En 1966, il fonde les Wurdalaks et écrit ses premiers morceaux. Il est très affecté par la mort de Coltrane en 1967 et il part en Italie où il joue dans divers clubs de jazz.
Il fonde Magma en 1969, groupe qui deviendra rapidement l'un des groupes de rock progressif français le plus connu au monde. Les premiers albums sont encore assez proches du jazz, mais très écrits et avec une atmosphère sombre (pour l'époque) et puissante. Christian Vander compose ensuite plusieurs pièces majeures comme Theusz Hamtaahk, Mekanïk Destruktïw Kommandöh, Würdäh ïtah ou Köhntarkösz, ponctuée par des projets moins ambitieux et trés sombre comme üdü Wüdü.
En 1979 il fonde l'Alien Quartet qui deviendra le Christian Vander Trio, et enregistrera deux albums, fortement influencés par la musique de John Coltrane.
Durant les années 1980, une formation complémentaire à Magma, Offering, verra le jour, possédant une orientation résolument acoustique, fortement axée sur les voix et l'improvisation. Dans les années 1990 la formation Magma, les voix jouera des pièces de ce groupe telles que Zess ou Würdäh ïtah, mais dans l'esprit d'Offering.
[modifier] Discographie (sous son propre nom)
- « To love », 1990
- « À tous les enfants »
- « Les Cygnes et les corbeaux ».
- Vidéo
- « Un homme… une batterie » : documentaire pédagogique dans laquelle Christian Vander raconte quelques anecdotes sur sa carrière de batteur et ouvre quelques portes sur sa technique.
[modifier] Citations
- « À vie, à mort et après... » (à propos de la musique en général)
- « Tout est musique, tout est rythme. Nul ne peut briser l'élan vital des rythmes libres. Et si d'aventure nous tentons de l'emprisonner, il nous échappe pour revenir là où nous ne l'attendons plus. La meilleure rythmique que je connaisse : la mer,le vent, aucun problème de tempo. »
- « La batterie notre instrument, est bien plus que nous-mêmes. Elle est le prolongement de notre être. Sans elle, jamais nous ne pourrions nous entendre résonner, être condamnés au silence... C'est terrible! Il faut respecter son instrument. »
