Cargèse

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Cargèse

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Pays
drapeau de la France
     France
Région Corse
Département Corse-du-Sud
Arrondissement Ajaccio
Canton Deux-Sevi
Code INSEE 2A065
Code postal 20130
Maire
Mandat en cours
François Garidacci
2001-2008
Intercommunalité Sans
Latitude
Longitude
42° 08′ 10″ Nord
         8° 35′ 43″ Est
/ 42.1361111111, 8.59527777778
Altitudes moyenne : 60 m
minimale : 0 m
maximale : 705 m
Superficie 4599 ha = 45,99 km²
Population sans
doubles comptes
982 hab.
(1999)
Densité 21 hab./km²
Carte de localisation de Cargèse
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Cargèse (Carghjese en corse, Καργκέζε en grec) est une commune française, située dans le département de la Corse-du-Sud et la région Corse.

Sommaire

[modifier] Géographie

Cargèse est située sur un promontoire à l'extrémité nord du golfe de Sagone. Il y a 5 plages sur la commune de Cargèse. Au sud (en remontant vers Cargèse), la plage de la Confina (sur laquelle on trouve actuellement l'UCPA), la plage de Porto Monaghi (c'est sur cette plage que les grecs qui vinrent fonder Paomia débarquèrent en 1676), et la plage de Menasina. Au nord en s'éloignant de Cargèse on trouve la plage du Pero, puis la plage de Chioni à 7 km du village (c'est sur cette plage que se trouve l'actuel Club Méditerranée).

[modifier] Histoire

Cargèse est surnommé « le village grec ».

En janvier 1676, une petite colonie de 600 Grecs issus du village de Vitylo (actuellement Oytilo) dans la presqu'île du Magne, fuyant l'occupation turque au sud du Péloponnèse, s'établissent dans l'arrière-pays de Sagone, à Paomia, situé à 2 kilomètres à l'est de l'actuel Cargèse, après un passage par la république de Gênes qui leur accorde ces terrains abandonnés au maquis (la corse était alors génoise). Ils sont cependant mal accueillis par les populations locales qui voient en eux des alliés de la république de Gênes. En 1732, ils doivent se réfugier à Ajaccio, où Gênes leur offre des terrains. En 1773, les Grecs reçoivent du gouverneur français de l’île, Marbeuf, le territoire de Cargèse et y édifient un village de 120 maisons. Une cinquantaine de familles grecques consentent à s’y établir en 1774. Marbeuf voit la commune être élevée au rang de marquisat par le roi et devient alors le marquis de Marbeuf. Il fait construire un château au Nord Ouest du village, dans lequel il reçoit la mère de Bonaparte pour plusieurs étés. Le château sera détruit en 1793 par des assaillants Corses. Avec les siècles, les mariages mixtes entre les descendants de colons grecs et les Corses ont mêlé les deux communautés de Cargèse.

[modifier] Particularité religieuse

Lorsque les Gênois attribuèrent les terres de Paomia à la communauté grecque, ils firent remplir un contrat à ces derniers. Ce contrat stipulait que les Grecs pouvaient conserver leurs rites orthodoxes, mais qu'ils se soumettaient tout de même à l'autorité papale. De plus, les futurs archimandrites de la communauté devaient suivre une formation à Rome. Ainsi, bien que le rite orthodoxe grec ait été totalement préservé jusqu'à nos jours, l'église grecque de Cargèse est d'obédience catholique (uniate). On parle de rite grec catholique (byzantin) ou de saint Jean Chrisostome . Avec le temps de nombreux villageois furent convertis au rite latin. Les deux rites coexistent encore de nos jours.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 François Garidacci
Toutes les données ne sont pas encore connues.


[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
665 753 889 898 915 982
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Cadre de vie

L'école de Cargèse

[modifier] Lieux et monuments

L'église latine

Elle fut édifiée au XIXe siècle pour répondre aux besoins de la population catholique de rite latin. L'intérieur de style baroque est très chargé de peintures en trompe-l'œil. Cette église au clocher quadrangulaire est construite sur une terrasse dominant le golfe de Sagone. Elle fait face à l'église grecque.

L'église grecque

Ce sanctuaire catholique de rite oriental fut édifié de 1852 à 1870 face à l'église latine. Le sanctuaire est séparé de la nef par une cloison de bois décorée d'images saintes sur fond d'or (iconostase). On peut y admirer de superbes icônes apportées par les premiers colons.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Cargèse sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes