Cardaillac

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Cardaillac

Pays	France
Région	Midi-Pyrénées
Département	Lot
Arrondissement	Arrondissement de Figeac
Canton	Canton de Lacapelle-Marival
Code Insee	46057
Code postal	46100
Maire Mandat en cours	Maurice Cabridès 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes Causse Ségala-Limargue
Latitude Longitude	44° 40′ 51″ Nord 1° 59′ 52″ Est / 44.6808333333, 1.99777777778
Altitude	226 m (mini) – 575 m (maxi)
Superficie	18,1 km²
Population sans doubles comptes	498 hab. (1999)
Densité	27 hab./km²

Cardaillac est une commune française, située dans le département du Lot et la région Midi-Pyrénées.

[modifier] Géographie

Situé à 9 km au nord-ouest de Figeac, à la limite du Limargue (région agricole riche) et du Ségala (région pauvre produisant du seigle et des châtaignes), Cardaillac a un patrimoine médiéval riche et il est l'un des plus beaux villages de France. son nom apparaît au VIII^e siècle. Le Chevalier Bertrand prit le nom Cardaillac lorsque le roi Pépin le Bref lui confia ces terres.

[modifier] Histoire

Une place forte a été bâtie à partir de 1064 sur un promontoire rocheux à la demande de Hugues baron de Cardaillac. Il en reste aujourd'hui trois tours du XIIIe siècle. En 1188 il subit l'assaut de Richard Cœur de Lion qui devint par la suite roi d'Angleterre.

Cardaillac était dans le camp protestant pendant les guerres de religion. Le village a accueilli avec enthousiasme la Révolution française.

Le 11 mai 1944 trois jeunes ont été exécutés par la division Das Reich qui anéantit ensuite la population d'Oradour-sur-Glane.

[modifier] Administration

Période		Identité
Liste des maires successifs
mars 2001	2014	Maurice Cabridens
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE^[1])
1962	1968	1975	1982	1990	1999
288	372	407	434	475	498
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

La tour de Sagnes : une des tours de l'ancien fort.
La place et le puits Manganel : le puits profond de 21 mètres ainsi qu'une citerne alimentaient en eau la place forte. Il a été creusé dans le rocher lors de la construction, puis a été rebouché lors du démantèlement de la fortification. Il a été de nouveau utilisé depuis la fin du XIX^e siècle. Manganel était le nom occitan d'un mortier lançant de petits boulets. Un dépôt de ces armes devait se trouver à proximité ^[2].