Camille Fégy
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Camille Fégy (1902-1975) était un journaliste et militant politique français.
Militant du PCF, il fut en 1919 l'un des fondateurs des Jeunesses communistes dont il avait été secrétaire administratif[1]. Il fut ensuite secrétaire de rédaction de L'Humanité et rédacteur en chef de l'Almanach ouvrier et paysan[2].
En 1936, il rallie le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, dont il intègre le Comité central[2], et participe à des journaux comme La Liberté, Candide, ou encore Je suis partout, sous le pseudonyme de Jean Meillonnas[3].
Pendant la guerre, il fut militant collaborationniste, et rédacteur au journal La Gerbe aux côtés d'Alphonse de Chateaubriant, avant de le remplacer à la direction du journal en 1941[2]. Il était par ailleurs membre du Groupe Collaboration[4]. Lors de l'épuration, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité en juin 1945[5], et partagea le même dortoir que Jean Castrillo et Roland Gaucher au pénitencier d'Épinal[4].
Grâcié plus tard, on retrouve Camille Fégy au journal Fraternité Française, le journal de l'UDCA de Pierre Poujade, puis à Dimanche-Matin de Roger Capgras[2]. Il meurt en 1975.
[modifier] Notes et références
- ↑ Roland Gaucher, Histoire secrète du Parti communiste français, Albin Michel, 1970, p.174
- ↑ a b c d Henry Coston, Dictionnaire de la politique française, tome 2, La Librairie Française, 1972, p.226
- ↑ Voir Les Décombres, de Lucien Rebatet, Denoël, 1942.
- ↑ a b Roland Gaucher, Histoire des nationalistes en France, tome 2, Editions Jean Picollec, 1997, p.361
- ↑ Voir Dialogue de vaincus, par Pierre-Antoine Cousteau et Lucien Rebatet, 1950.